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Le Topic de la Marine (sommaire page 1)


Invité §sha101ar

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Invité §sha101ar

 

L'organisation des patrouilles des SNLE : :

 

 

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C'est au début des années soixante qu'a été décidée la constitution d'une composante océanique de la force de dissuasion, avec la création, en 1962, de l'organisation Cœlacanthe, qui reçut mandat de bâtir ce qui deviendra la FOST aux débuts des années soixante-dix. Le premier bâtiment de la FOST, le SNLE Le Redoutable, a appareillé pour sa première patrouille opérationnelle en 1972.

 

Les patrouilles des Sous-Marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE) durent environ dix semaines, pendant lesquelles le sous-marin reste indétectable et totalement discret en se déplaçant silencieusement en haute mer, en immersion profonde, toujours prêt à exécuter l'ordre de tir qui lui viendrait de la présidence de la République. Au bout de dix semaines, il rentre à l'île Longue, sa base opérationnelle située dans la rade de Brest, pour une période d'entretien de cinq à six semaines, à l'issue de laquelle il repart en ayant changé d'équipage.

 

Alors que, pendant la guerre froide, trois sous-marins patrouillaient simultanément, l'adaptation au nouveau contexte stratégique a conduit le Président de la République à réduire la FOST à quatre sous-marins, dont trois dans le cycle opérationnel, armés à deux équipages. Tandis qu'un premier assure une patrouille permanente, un deuxième est disponible à quai ou à la mer, en essais ou en entraînement, afin de pallier le risque d'une éventuelle avarie sur le premier. Quant aux deux derniers, ils sont en entretien, l'un de courte durée, l'autre de longue durée.

 

Il y a deux équipages par sous-marin, chacun de 110 (pour les sous-marins type Le Redoutable) à 130 hommes (pour les sous-marins type Le Triomphant). Quand le sous-marin est à l'île Longue, les deux équipages participent à son entretien, et quand le bâtiment est en mer, l'équipage qui n'est pas embarqué prend ses permissions et revient ensuite à Brest pour un nouveau cycle qui commence par une phase d'entraînement à terre sur simulateurs. Celle-ci est d'autant plus nécessaire qu'un renouvellement d'un tiers de son personnel se fait à chacun de ces cycles : il faut alors en quelque sorte recréer l'équipage.

 

A bord de ses sous-marins, les quarts structurent la vie des marins et rythment la vie du bord. Dans cette atmosphère de travail sérieuse, des plages de repos et de détente sont rares et programmées. Dans ce cercle fermé, au sens propre du terme, apparaît un désir de sortir de soi à défaut de sortir de sa boîte. Il n'y a pas d'horizon dans le sous-marin, du moins les yeux ne portent jamais à l'infini. L'accomodation ne se fait qu'à quelques mètres dans une atmosphère très technique, baignée par la lumière artificielle et où l'air conditionné est en circuit fermé. Les jours et nuits sont distingués artificiellement au moyen de deux types de lumières : lumière blanche pour le jour, lumière rouge pour la nuit. De même les dimanches et jours de fête sont distincts par des repas améliorés.

 

Les informations ne circulent que dans un sens, c'est à dire de l'extérieur du sous-marin vers l'intérieur. Rien ne part du sous-marin pour des raisons évidentes de discrétion. Néanmoins, chacun peut consulter la revue de presse quotidienne et avoir de temps en temps des nouvelles de ses proches grâce aux "familigrammes", des messages de 25 à 40 mots, distribués sous forme de courrier. Certains embarquent même avec un petit paquet de lettres, ouvertes au fur et à mesure que s'égrènent les jours de patrouille. Les cadeaux sont aussi embarqués à l'avance. La coupure avec la famille est unilatérale. Une bonne entente à bord est indispensable et la confiance des uns envers les autres est de mise.

 

Quelques grandes fêtes viennent rythmer la patrouille. La plus importante étant "la cabane". Celle-ci se déroule à mi-patrouille. C'est l'occasion d'organiser un grand buffet rassemblant l'ensemble de l'équipage en cafétéria. Tous les postes de quarts sont visités, aussi bien à l'avant qu'à l'arrière. Le sport est également un facteur essentiel : Vélos d'appartement et rameurs sont très sollicités au cours de la patrouille. Pas de fumeurs à bord, c'est le réglement.

 

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Invité §sha101ar

 

 

The United States Marine Corps (USMC) - les "Marines" :

 

 

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Le United States Marine Corps (Corps des Marines des États-Unis) appelé aussi en abrégé US Marine Corps ou USMC est une des cinq branches des forces armées des États-Unis. Il s'agit de l'infanterie de marine de ce pays. Bien que dépendant sur le plan administratif du Département de la Marine, il ne dépend pas de l'US Navy. Il a été mis en place le 11 juillet 1798 par un acte du Congrès des États-Unis d'Amérique, bien que deux bataillons de Marines, en tant que troupes d'infanterie embarquée, aient été constitués dès le 10 novembre 1775 sous le nom de Continental Marines au cours de la Révolution américaine.

 

Le Marine Corps est la seule branche des forces armées américaines qui soit protégée par la loi. Sa taille et sa composition ont été énoncées dans l'arrêt 416 d'une loi-programme du 82e Congrès en 1952. Cette loi stipule qu'aucun président des États-Unis ou Secrétaire de la Défense ne peut dissoudre le Corps des Marines ou le réduire à une force symbolique. L'USMC doit se composer au minimum d'unités terrestres équivalentes à l'effectif de trois divisions et de trois Marine Air Wings (escadres aériennes).

 

Surnommés les « cous de cuir » (leathernecks), les Marines ont été engagés depuis leur création dans plus de trois cents théâtres d'opérations.

 

Ils disposent de leur propre force aérienne, infanterie, régiments blindés et logistique. Ils s'appuient parfois sur l'US Navy pour leurs opérations via les bâtiments de débarquement de la Gator Navy (force amphibie américaine).

 

Leur rôle dans le dispositif militaire américain est d'agir très rapidement dans le cadre d'une force expéditionnaire autonome sans attendre les moyens lourds de l'US Army.

 

 

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Les Marines ont leurs propres uniformes de combat ou de cérémonie, bien distincts des autres corps, ce qui leur confère une place à part au sein des autres forces armées de la nation.

 

Ils forment la garde d'honneur du président des États-Unis et gardent les ambassades. La "marine barrack" à Washington abrite le "marine band", orchestre d'honneur du corps des Marines et du président des États-Unis. Ils apparaissent souvent dans les médias ainsi que dans les films. Ils fournissent également l'hélicoptère présidentiel, "Marine One".

 

Les Marines sont un des symboles les plus représentatifs des États-Unis d’Amérique.

 

Leur devise : "Semper Fidelis" (Toujours fidèle), le nom de leur Marche officielle, souvent abrégé en « Semper Fi ». ( --> http://www.rleeermey.com/sounds/USMC%20Band%20-%20Semper%20Fidelis.mp3 )

 

Leur mascotte est un Bulldog nommé Chesty, adoption qui remonte à la 1ere Guerre Mondiale où , à Bois-Belleau, les Allemands baptisèrent les marines " teufel hunds" (chiens du diable). Autre symbole, le chapeau des instructeurs du Corps (drill instructor) : le " smokey bear " , du nom du personnage de dessins animés (l'ours smokey). Leur hymne est "The Halls Of Montezuma" ( --> http://www.rleeermey.com/sounds/USMC%20Band%20-%20Marine%20Hymn.mp3 ).

 

Leur cri de guerre est "Ooh-rah !". Il n'y a pas d'ex-marine ou d'ancien marine selon la formule "Once a Marine, always a Marine".

 

Le code de conduite :

 

* ARTICLE I :

 

Je suis un Américain, combattant dans les forces qui protègent mon pays et notre mode de vie. Je suis préparé à donner ma vie pour leur défense.

 

I am an American, fighting in the forces which guard my country and our way of life. I am prepared to give my life in their defense.

 

* ARTICLE II :

 

Je ne me rendrai jamais de mon propre chef. Si c'est moi qui dirige, jamais je ne livrerai mes subordonnés tant qu'ils auront la force de résister.

 

I will never surrender of my own free will. If in command, I will never surrender the members of my command while they still have the means to resist.

 

* ARTICLE III :

 

Si on me fait prisonnier, je continuerai à résister par tous les moyens à ma portée. Je ferai tout pour m'évader et aider les autres à le faire. Je n'accepterai de l'ennemi ni libération sur parole ni privilèges particuliers.

 

If I am captured I will continue to resist by all means available. I will make every effort to escape and to aid others to escape. I will accept neither parole nor special favors from the enemy.

 

* ARTICLE IV :

 

Si je suis prisonnier de guerre, je resterai fidèle à mes co-détenus. Je ne livrerai aucune information et ne prendrai part à aucun acte qui puisse nuire à mes camarades. Si je suis gradé, je prendrai le commandement. Sinon, j'exécuterai les ordres légitimes de ceux qu'on aura nommés au-dessus de moi et les soutiendrai de toutes les manières.

 

If I become a prisoner of war, I will keep faith with my fellow prisoners. I will give no information nor take part in any action which might be harmful to my comrades. If I am senior, I will take command. If not, I will obey lawful orders of those appointed over me and will back them in every way.'

 

* ARTICLE V :

 

Si on m'interroge en tant que prisonnier de guerre, je suis tenu de donner mon nom, mon grade, mon numéro matricule et date de naissance. J'éluderai les autres questions du mieux que je pourrai ; je ne ferai aucune déclaration orale ni écrite qui soit déloyale à mon pays et à ses alliés ou nuisible à leur cause.

 

When questioned, should I become a prisoner of war, I am required to give name, rank, service number, and date of birth. I will evade answering further questions to the utmost of my ability. I will make no oral or written statements disloyal to my country or its allies or harmful to their cause.

 

* ARTICLE VI :

 

Je n'oublierai jamais que je suis un Américain, que je combats pour la liberté, que je suis responsable de mes actes, et résolu à défendre les principes qui font que mon pays est libre. J'aurai confiance en mon Dieu et aux ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.

 

I will never forget that I am an American, fighting for freedom, responsible for my actions, and dedicated to the principles which made my country free. I will trust in my God and in the UNITED STATES OF AMERICA.

 

 

Le USMC Rifle Creed :

 

* Voici mon fusil. Il y en a bien d'autres comme lui, mais celui-ci c'est le mien.

 

This is my rifle. There are many like it, but this one is mine.

 

* Mon fusil est mon meilleur ami. Il est ma vie. Je dois en être le maître comme je le suis de ma propre vie.

 

My rifle is my best friend. It is my life. I must master it as I must master my life.

 

* Mon fusil, sans moi, ne sert à rien. Et sans lui, moi non plus je ne sers à rien. Je dois tirer droit, plus droit que l'ennemi qui cherche à me tuer. Il faut que je le tue avant que lui ne me tue. Et c'est ce que je ferai.

 

My rifle, without me, is useless. Without my rifle, I am useless. I must fire my rifle true. I must shoot straighter than my enemy who is trying to kill me. I must shoot him before he shoots me. I WILL…

 

* Mon fusil et moi-même nous savons que ce qui compte dans cette guerre, ce ne sont pas les coups que nous tirons, ni le bruit de nos rafales ni la fumée que nous dégageons. Nous savons que ce qui compte ce sont les coups au but... LUI ET MOI, ON FERA MOUCHE...

 

My rifle and myself know that what counts in this war is not the rounds we fire, the noise of our burst, nor the smoke we make. We know that it is the hits that count. WE WILL HIT...

 

* Mon fusil est humain, tout comme moi, puisqu'il est ma vie même. C'est pour ça que je veux apprendre à le connaître comme un frère. Je connaîtrai ses faiblesses, sa puissance, ses pièces, ses accessoires, son système de visée et son canon. Je le garderai toujours propre et prêt à servir comme moi-même je suis propre et prêt à servir. Nous ne ferons plus qu'un. C'EST COMME ÇA QU'ON FERA...

 

My rifle is human, even as I, because it is my life. Thus, I will learn it as a brother. I will learn its weaknesses, its strength, its parts, its accessories, its sights and its barrel. I will ever guard it against the ravages of weather and damage as I will ever guard my legs, my arms, my eyes and my heart against damage. I will keep my rifle clean and ready. We will become part of each other. WE WILL...

 

* Devant Dieu, j'affirme ce serment. Mon fusil et moi nous sommes là pour défendre mon pays. Nous sommes maîtres de l'ennemi. NOUS SOMMES LES GARANTS DE MON EXISTENCE.

 

Before God, I swear this creed. My rifle and myself are the defenders of my country. We are the masters of our enemy. WE ARE THE SAVIORS OF MY LIFE.

 

* Ainsi soit-il jusqu'à ce que l'Amérique remporte la victoire, et qu'il n'y ait plus d'ennemi mais seulement la paix !

 

So be it, until victory is America's and there is no enemy, but peace!

 

 

Recrutement et formation :

 

Les recrues doivent avoir entre 17 et 28 ans (18 et 28 pour les femmes). La période d’engagement standard va de 2 à 4 ans. Les recrues vivant à l’est du Mississippi sont envoyés à Parris Island (Caroline du Sud) pour y faire leurs classes. Ceux qui vivent à l’ouest du fleuve sont envoyés à San Diego (Californie). L’entraînement de base est suivi par un court stage de perfectionnement sur les tactiques de combat en petites unités et en armement à Camp Lejeune (Caroline du Nord) ou Camp Pendleton (Californie). La réserve, instaurée durant la Première Guerre mondiale, fait partie intégrante du Corps des Marines. Elle est de l’ordre de 40 à 50 000 hommes. Elle inclut la 4e Division (infanterie) et la 4e Division Aérienne. Les réservistes ont deux jours d’entraînement par mois et deux semaines chaque été. En mobilisant la réserve, le Corps peut augmenter ses effectifs de près d’un quart en quelques semaines.

 

Le Corps de réserve féminin a été institué en 1942. Son personnel se voit affecté aussi bien sur les États-Unis « continentaux » qu’à Hawaii pour préparer les hommes aux combat.

 

Les femmes font partie intégrante des Marines depuis 1948, date à laquelle le Congrès fit passer la « loi d’intégration du personnel féminin au sein des forces armées » (Women’s Armed Service Integration Act). Les recrues féminines sont entraînées à Parris Island, celles qui désirent devenir officiers suivent des cours à Quantico (Virginie).

 

Il n’y a pas d’académie militaire séparée au sein des Marines comme dans les autres branches des forces armées. La plupart de ceux qui veulent faire une carrière d'officier au sein des Marines vont à l’académie navale d’Annapolis (Maryland) bien qu’il soit possible de se présenter à l’académie de West Point (New York) ou à l’académie de l’US Air Force à Colorado Springs (Colorado). Tous les officiers en revanche passent par Quantico

 

Tous les Marines sont avant tout des fusiliers marins ; de l'officier général au cuisinier en passant par le pilote de chasse, ils doivent savoir utiliser leur fusil, l'arme de base du corps. De même la condition physique est primordiale. Des tests annuels sont passés par tous les membres du corps du haut en bas de la hiérarchie, ceux qui y échouent devant quitter le Corps.

 

 

Principales opérations et batailles :

 

* Guerre d’Indépendance, 1775-1783

* Guerre navale avec la France, 1798-1801

* Guerre États-Unis d'Amérique contre Tripoli, 1801-1805

* Deuxième guerre d'indépendance, 1812

* Bataille de Twelve Mile Swamp (Floride), 11 septembre 1812

* Bataille de Quallah Batto (Sumatra), 6 février 1832

* Guerre contre les Indiens de Floride, 1835-1842

* Guerre américano-mexicaine, 1846-1847

* Bataille de Shanghaï (Chine), 4 avril 1854

* Bataille de la baie de Ty-Ho (Chine), 4 août 1855

* Bataille contre les Indiens près de Seattle, 26 janvier 1856

* Bataille des forts de la Barrière (Chine), 16-22 novembre 1856

* Bataille de Waya (îles Fidji), 6 octobre 1858

* Capture de John Brown (Harper’s Ferry), 18 octobre 1859

* Guerre de Sécession, 1861-1865

* USS Wyoming vs. trois bateaux japonais (?) et des batteries côtières, 16 juillet 1863

* Bataille Des forts de la Rivière Salée (Corée), 10-11 juin 1871

* Guerre hispano-américaine, 21 avril-13 août 1898

* Insurrection des Philippines, 30 juin 1898–4 juillet 1902

* Bataille de Tagalii (îles Samoa), 1er avril 1899

* Expédition de secours en Chine (Rebellion des Boxers ), juin - août 1900

* Campagne au Nicaragua, 1912

* Capture de Veracruz (Mexique), 21–22 avril 1914

* Occupation de la République dominicaine, 5 mai 1916–17 septembre 1924

* Occupation d’Haïti, 28 juillet 1915-31 août 1934

* Première Guerre mondiale, 6 avril 1917–11 novembre 1918

* Occupation du Nicaragua, 6 janvier 1927–3 janvier 1933

* Seconde Guerre mondiale, 7 décembre 1941-15 août 1945

* Guerre de Corée (sous mandat des Nations unies), 27 juin 1950–27 juillet 1953

* Crise de 1958 au Liban, 15 juillet-30 septembre 1958

* Débarquement en Thaïlande, 16 mai–10 août 1962

* Crise des missiles (contre Cuba), 24 octobre–31 décembre 1962

* Intervention en République dominicaine, 28 avril 1964–6 janvier 1965

* Guerre du Viêt Nam, 15 mars 1962–28 janvier 1973

* Opération Eagle Pull (Cambodge), avril 1975

* Operation Frequent Wind (Viêt Nam du Sud), avril 1975

* Opération de secours des otages du porte-conteneurs Mayagüez (combats des îles de Koh Tang, Cambodge), mai 1975

* Opération Eagle Claw (tentative de sauvetage des otages en Iran ; des hélicoptères de l'USMC sont utilisés), avril 1980

* Débarquement sur l’ile de la Grenade, octobre-novembre 1983

* Déploiement au Liban (Beyrouth), août 1982-février 1984

* Desert Shield / Desert Storm, août 1990-avril 1991

* Zone de sécurité au Kurdistan, avril 1991, toujours en cours

* Interdiction de survol de l’Irak, 1991, toujours en cours

* Opérations de maintien de la paix en Bosnie-Herzégovine 1991, toujours en cours

* Opération d’aide humanitaire en Somalie, 1992-1993

* Opération à Haïti, 1994-1996

* Evacuation du Rwanda, avril 1994

* Evacuation de la Somalie, janvier-mars 1995

* Déploiement dans le Golfe persique, novembre 1995-mai 1996

* Kosovo - Opération Joint Guardian, 1999

* Afghanistan, octobre 2001, toujours en cours

* Opération Iraqi Freedom, mars - mai 2003

* Opération Enduring Freedom, mai 2003, toujours en cours

* Opération à Haïti, mars 2004, toujours en cours

 

 

Organisation et effectifs :

 

L'USMC est dirigé par un général « quatre étoiles » qui, conformément à la tradition remontant à 1806, réside dans la Marine Barracks à Washington. Depuis 2006, son 34e commandant est le Général James T. Conway.

 

Le Corps des Marines est réparti entre le Marine Forces Pacific, dont le quartier général est à Pearl Harbor aux îles Hawaii, et le Marine Forces Atlantic, dont le quartier général est à Norfolk (Virginie).

 

Il se compose de trois Marine Expedionary Force d'un effectif théorique de 46 000 hommes avec trois divisions - 35 600 hommes- (une de réserve), trois brigades « Marines Expedionary Brigade », trois escadres aériennes Marine Aircraft Wing (une de réserve), trois groupes de soutien logistique Force Service Support Group (une de réserve) et sept Marine Expeditionary Unit.

 

Une Marine Expeditionary Brigade compte de 7 000 à 15 500 hommes avec 110 avions et 120 hélicoptères.

 

Une Marine Expeditionary Unit (Régiment renforcé), 2 200 hommes.

 

Les effectifs des personnels actifs des Marines sont à peu près stables depuis le début de la guerre de Corée en 1950 après avoir atteint leur maximum en 1945, alors que les autres branches des forces armées ont vu leurs effectifs décroître sensiblement :

 

* 1945 : ~ 485 000, 6 divisions

* 1950 : ~ 75 000, 2 divisions

* 1951 : 192 620, 3 divisions

* 2002 : 173 733, 3 divisions

* 2011: ~ 202 000, 3 divisions (prévisions en 2007)

 

Il y a 104 000 réservistes.

 

20 % de ces effectifs peuvent être transportés sur la quarantaine de bâtiments amphibies que compte l'US Navy, dont 12 porte-hélicoptères d'assaut de 40 000 tonnes.

 

6,2 % des Marines sont des femmes ; elles ne représentent que 4,3 % des officiers du corps avec 768 personnes en 2004.

 

Dès 1918, elles commencent à intégrer l'USMC (C'est la branche la moins féminisée des forces armées US).

 

En 2005, 6 440 Marines, soit 3,8% des effectifs, n'étaient pas citoyens des États-Unis. Nombre de militaires n'obtiennent cette nationalité qu'au cours de leur service ou après.

 

 

Organigramme des forces expédionnaires de l'USMC :

 

En 2005, les 4 divisions sont :

 

* 1st Marine Division (Basé à Camp Pendleton, Californie)

* 2nd Marine Division (Camp Lejeune, Caroline du Nord)

* 3rd Marine Division (Camp Smedley Butler, Okinawa, Japon)

* 4th Marine Division (Réserve, stationné à New Orleans, Louisiane)

 

Les I et III MEF dépendent de la Marine Force Pacific, la II MEF de la Marine Force Atlantic :

 

I Marine Expedionary Force, Headquarters Group

 

* 1st Marine Division (Basé à Camp Pendleton, Californie)

* 3rd Marine Air Wing (Basé à Camp Pendleton, Californie)

* 1st Force Service Support Group (Basé à Camp Pendleton, Californie)

* 1st Marine Expedionary Brigade

* 11th Marine Expedionary Unit

* 13th Marine Expedionary Unit

* 15th Marine Expedionary Unit

* Air Contingency MAGTF (ACM)

 

II Marine Expedionary Force, Special Opérations Training Group

 

* 2nd MEB

* 4rd MEB

* 22nd Marine Expedionary Unit

* 24th Marine Expedionary Unit

* 26th Marine Expedionary Unit

* Air Contingency MAGTF (ACM)

 

III Marine Expedionary Force

 

* 3rd Marine Division

* 1st Marine Air Wing

* 3rd Force Service Support Group

* 31st Marine Expedionary Unit (basée à Okinawa, Japon)

* Air Contingency MAGTF (ACM)

 

 

Équipements :

 

Le Marine Corps posséde environ 500 avions de 1re ligne (AV-8B, F/A 18, EA-6B, C-130), 500 chars M-1, 600 canons et 450 véhicules amphibies AAV7 sans compter les véhicules de combat d'infanterie à roue LAV-25 dont de nombreuses versions sont en service.

 

Leur équipement est le plus souvent « rustique » et éprouvé, fusil M-16A2, hélicoptère AH-1 Cobra (une ultime version le AH-1Z doit étre construite à 180 exemplaires), hélicoptère UH-1Y dérivé du célébre Huey du Viêt Nam prévue environ 100 exemplaires, « Sea Knigt » entré en service en 1961. Il se prépare un grand changement avec l'arrivé de l'avion V-22 Osprey à rotors basculant;

 

Leur avions de combat sont les F-18C/D et les fameux AV-8B Harrier II. Ceux-ci ont un taux d'accidents assez élevé avec 148 appareils perdus sur 397 livrés en 2005. En 32 ans de services, 52 pilotes ont été tués.

 

Pour les débarquements, ils peuvent compter sur 80 LCAC à coussins d'air de l'US Navy.

 

 

Marine Expedionary Unit :

 

Il y a 7 Marine Expedionary Unit (MEU) indépendantes qui sont les plus petites entités expédionnaires des Tasks Forces de l'USMC.

 

Ce sont les fers de lance du Corps des Marines et les premiers à intervenir pour des missions ponctuelles tels l'évacuation de civils ou des raids sur un objectif particulier et peuvent servir d'avant garde avant un déployement de grande envergure.

 

Ils doivent pouvoir tenir 15 jours d'opérations en autonomie complète avant l'arrivée de renforts.

 

Voici leur moyens humains et matériel :

 

~ 2 200 personnes réparties entre un état major (CE), un bataillon renforcé de 1200 Marines (Battalion Landing Team ou BLT), un escadron aéronaval d'hélicoptères et d'avions (ACE), un groupe de service et de soutien (MEU Service Group)

 

* 4 chars M1 Abrams A1

* 16 blindés LAV

* 8 mortiers M252 de 81 mm

* 8 missiles anti chars Javelin

* 15 amphibies AAV « Amtrack »

* 6 obusiers M198 de 155 mm

* 118 véhicules de transport et de soutien (camions M-925, HMMWV, M9 ACE blindée du génie...)

 

* 12 CH-46E « Sea Knight »

* 4 CH-53E « Super Stallion »

* 3 UH-1N « Huey »

* 4 AH-1W « Cobra »

* 6 Harriers II AV-8B

* 2 KC-130 « Hercules » (transport, ravitaillement en vol)

 

 

Personnalités ayant servi au sein des Marines : Steve McQueen, Harvey Keitel, Lee Marvin, John Glenn, Sam Peckinpah, Shaggy... mais aussi Lee Harvey Oswald (assassin de JFK) et Charles Whitman (responsable de la tuerie de l'université d'Austin le 1er août 1966)

 

Filmographie : Full Metal Jacket, Jarhead, Des Hommes D'Honneur, Mémoires De Nos Pères, L'Enfer Du Devoir...

 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=B5yNHCbrjR4

 

http://www.youtube.com/watch?v=Znx7O5svKxk

 

http://www.youtube.com/watch?v=C1zGjiqV5cE http://www.youtube.com/watch?v=4s9F7p3w9jQ http://www.youtube.com/watch?v=9k9TXz6Y_A0

 

http://www.youtube.com/watch?v=02N-luddvUI http://www.youtube.com/watch?v=Ur2h8hpd87E

 

 

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

Plongeur de bord

 

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Le stage de plongeur de bord forme ses stagiaires à la plongée à l'air jusqu'à une profondeur de 35 mètres. Il s'adresse au personnel de tout grade et de toute spécialité, de la marine nationale, de l'armée de Terre, de l'armée de l'Air et de la gendarmerie maritime. Il est placé au centre du programme d'instruction de l'école de plongée.

Le certificat de plongeur de bord est délivré par l'école de plongée (Saint Mandrier) à l'issue d'un stage de cinq semaines. Six sessions annuelles sont organisées et accueillent en moyenne trente élèves. L'école forme ainsi chaque année environ 120 plongeurs de bord, dont 90 marins.

 

Un stage dense et enrichissant :

 

C'est un cours dense qui nécessite motivation, préparation, rigueur et travail. La plongée exige de solides connaissances théoriques et une bonne condition physique. L'apprentissage de la plongée à l'air jusqu'à 35 mètres, en toute sécurité, représente bien entendu une grande part de la formation. La formation sportive a pour but de faire acquérir l'endurance à l'effort et l'aisance nécessaire pour plonger dans des conditions parfois difficiles. Ce travail s'effectue à travers des séances de palmage et d'apnée.

Dans le même temps, des cours théoriques complètent la formation pratique. Ils sont dispensés dans les domaines suivants : connaissance des lois physiques liées à la plongée, physiologie et accidents de plongée, réglementation, suivi et maintenance du matériel.

 

Les missions d'un plongeur de bord :

 

A la fin du cours, le plongeur de bord est capable d'intervenir dans les fonds marins jusqu'à 35 mètres, de jour comme de nuit.

A l'issue de leur formation, les nouveaux plongeurs de bord peuvent ainsi plonger en autonomie, aussi bien dans les eaux de nos ports métropolitains que dans les eaux tropicales qui offrent, par ailleurs de superbes paysages sous-marins. Les plongeurs de bord sont capables de diriger une équipe de plongeurs, de participer à des opérations de sauvetage en mer à l'occasion d'un éventuel naufrage dans la zone de travail de leur bâtiment.

Ils peuvent effectuer une recherche d'engins explosifs sous coque dans le cadre des mesures contre nageurs de combat ou de menace terroriste dans un port sensible.

On peut faire appel à eux pour retrouver, déplacer ou relever d'éventuels objets perdus sur le fond. Ils seront également utilisés pour faire des expertises sommaires de coque à quai, au mouillage et même en eaux libres avec des fonds de plusieurs milliers de mètres, et des investigations de compartiments immergés.

Ils sont enfin habilités à effectuer des travaux sous-marins simples (découpage d'un câble pris dans les hélices, obstruction d'éventuelles voies d'eau, brossage de coque ou d'hélices, etc.).

 

Un passeport pour les métiers de la plongée :

 

Son certificat en poche, le plongeur de bord a la possibilité d'élargir son champ de compétence dans le domaine de la plongée. Il peut se porter candidat pour devenir plongeur démineur, nageur de combat s'il est certifié commando, ou infirmier plongeur hyperbariste, ou encore plongeur d'hélicoptère. Si vous envisagez d'effectuer une carrière dans la marine, vous devrez avoir moins de 33 ans pour manifester votre candidature et tenter l'aventure de la plongée sous-marine.

 

 

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Invité §sha101ar

 

La bataille de Koh Chang :

 

 

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Croiseur La Motte-Picquet

 

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Aviso colonial Dumont D'Urville

 

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Aviso colonial Amiral Charner

 

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Aviso Marne Aviso Tahure

 

 

 

Au début de la guerre, le Japon qui supporte mal la présence française en Indochine et qui souhaite profiter de la défaite française de 1940, pense pouvoir réaliser ses rêves expansionnistes avec l'appui de son allié siamois.

 

Le Siam (aujourd'hui la Thaïlande) qui négociait avec la France un pacte de non-agression depuis plusieurs mois, déclare brutalement en juin 1940 que la signature d'un tel traité n'a plus raison d'être. Dès la fin de 1940, le Siam, qui revendique la souveraineté sur tous les territoires situés à l'est du Mékong, masse ses troupes aux frontières du Cambodge, et commence une série de provocations et d'incursions sur le territoire du Protectorat. Nos forces réagissent avec vigueur et ainsi s'établit un véritable état de guerre.

 

Il apparaît alors clairement que si la Marine siamoise n'était pas encore entrée en action, c'est qu'elle allait le faire très bientôt. Pourtant jusqu'à ce mois de janvier 1941, les opérations françaises contre le Siam s'étaient bornées à des opérations défensives... Mais pour l'amiral Decoux, Gouverneur général de l'Indochine, il était temps de prendre les devants. Le 15 janvier il donne son feu vert à l'amiral Terraux, commandant la Marine en Indochine, pour exécuter une opération contre la Marine siamoise qui devait aboutir au combat de Koh Chang.

 

 

Les forces en présence :

 

Siam :

 

Garde-côtes cuirassés : Ayuthia et Dombhuri (2265 t, IVx203 + IVx80AA + IVx20AA)

 

Torpilleurs : Trat et Phuket (340 t) Pattani, Surasdra, Chandhaburi, Rayong, Chumporn, Chomburi et Songkla (430 t) (IIIx76AA + IIx20AA + 4T.553), Phra-Ruang (1000 t) (IIIx102 + Ix76AA + IIx20AA + 4T.533)

 

Avisos : Maikron, Tahchin (1400 t, IVx120 + IIx20 + 4T.456)

 

Sous-marins : Maichanu, Wirun, Sinsamudar, Prichunboon (370 t, Ix76 + IVT)

 

Mouilleurs de mines : Bangrachan, Nonsaraï (400 t, IIx76AA + IIx20AA)

 

 

France :

 

Croiseur : Lamotte-Picquet (8000 t, VIII.155 + IV.75 + 12.T)

 

Avisos coloniaux : Dumont d'Urville et Amiral Charner (1970 t, III.138 + IV.37)

 

Aviso : Tahure (650 t, II.138 + I.75) et Marne (700 t, II.100 + II.65)

 

 

Comme on le voit sur ce comparatif, la Marine siamoise à Koh Chang est bien supérieure à la division navale française d'Indochine et cela, aussi bien en tonnage (16600 tonnes contre 12500 pour la France) qu'en hommes (2300 contre 950).

 

Les garde-côtes cuirassés type Dombhuri sont aussi d'un modèle très récent (mis en service en 1938) ainsi que les torpilleurs de type Trat (mis en service de 1935 à 1937). Face à eux, la flotte française est âgée...

 

De plus les côtes siamoises sont fort mal connues, les fonds ne sont pas sains et les risques d'échouages sont importants.

 

 

Le groupe occasionnel, formé du croiseur Lamotte-Picquet, des avisos coloniaux Dumont d'Urville, Amiral Charner et des avisos Marne et Tahure, est placé sous le commandement du capitaine de vaisseau Bérenger, commandant le croiseur Lamotte-Picquet. Le CV Bérenger connaissait bien l'Extrême-Orient, il y avait commandé en second, en 1911, de petits torpilleurs, puis en 1929, l'aviso Marne.

 

Le croiseur Lamotte-Picquet parti faire le plein de carburant dans la matinée du 15, rallie les avisos dans la soirée au mouillage dans la baie sud-ouest de Poulo Condore. Vers 21h00, le groupe appareille et se dirige vers le golfe de Siam à 13.5 noeuds (vitesse maximum de route des avisos).

 

Dans la matinée du 16 janvier des reconnaissances aériennes sont effectuées et rapportent de précieux renseignements sur les positions des bâtiments siamois :

 

* à Satahib (pointe Est de la baie de Bangkok) : 1 garde-côte cuirassé, 4 torpilleurs, 2 sous-marins, 2 bâtiments légers ;

* à Koh Chang : 1 garde côte cuirassé, 3 torpilleurs.

 

Le CV Bérenger décide de concentrer ses forces sur Koh Chang et adresse le message suivant aux bâtiments placés sous ses ordres : "Attaque au jour des bâtiments au mouillage sud de Koh Chang. Présentation dans le sud-ouest de Koh Kra au jour. Dislocation sur ordre pour gagner rapidement secteurs de tirs répartis comme suit : section Tahure - Marne entre Koh Chang et Koh Kra, section Dumont d'Urville - Amiral Charner entre Koh Kra et Koh Klum, Lamotte-Picquet entre Koh Klum et îlots Koh Chan. Ouverture du feu dès que visibilité le permettra. La désignation des objectif se fera sur place si possible. Décrochage au signal. Dégagement des avisos se fera dans le sud-ouest."

 

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Le 17 janvier à 5h45, l'ordre de dislocation est donné, l'action devant commencer à 6h15. Le Lamotte-Picquet n'avait pu embarquer son hydravion, car ce dernier, comme tous les appareils de l'aviation embarquée, avait été remis à Catlaï pour y compléter une escadrille aux ordres du LV Gaxotte. Cette escadrille (dont deux Loire 130) était basée à Réam depuis le début des hostilités. C'est un Loire 130, parti de Ream et piloté par le LV Plainemaison qui survole le site de Koh Chang à 6h05. Mais surprise, c'est cinq unités qu'il aperçoit dont deux garde-côtes cuirassés au lieu d'un. En fait, ce sont les deux torpilleurs Chomburi et Songkla. Les trois autres sont le Dombhuri, le Nonsaraï et le Thieu Tok.

 

Ce n'était pas prévu au programme ! L'aéronef est repéré, et se retrouve sous le feu violent de 76 CA. Il parvient néanmoins à regagner la base sans dommage.

 

Le temps est calme, le ciel est clair, et les bateaux qui sont maintenant à pied d'oeuvre, se profilent nettement sur l'horizon dégagé alors que l'ennemi, dissimulé dans la grisaille du petit matin et se confondant avec la terre, est encore mal visible.

 

Alertés, les deux torpilleurs siamois ouvrent le feu à 6h14. Les deux sections d'avisos ripostent presque immédiatement. Les premiers coups, tirés à 12500 par les avisos coloniaux furent longs mais n'en furent pas moins très utiles.

 

Le Lamotte-Picquet tire sa première salve de 155 à 6h19, à 10000 m des bâtiments siamois, puis à 6h20, il lance une gerbe de 3 torpilles, et ouvre dans le même temps le feu avec ses 75 à grand débit sur un torpilleur. De 6h25 à 6h35, les deux artilleries (155 et 75) concentrent leur feu sur un second torpilleur, le premier ayant été durement touché dès les premiers coups de 155.

 

Selon le contre-amiral Romé, à l'époque embarqué sur le Lamotte-Picquet en tant qu'enseigne de vaisseau, c'est la première salve du Lamotte-Picquet qui aurait détruit un poste d'observation situé à terre et relié téléphoniquement à Chantaboun. Le télémétriste du Lamotte-Picquet avait cru voir le chiffre 11 (numéro de coque du torpilleur Trat), ce qui crée une certaine confusion. En fait, il s'agissait peut être seulement des pignons de maisons du poste, touchés par la première salve trop longue.

 

Pris sous le feu des cinq bâtiments français, les deux torpilleurs siamois auront durement encaissé entre 6h19 et 6h37. L'un deux explose presque immédiatement. De 6h37 à 7h00, les quatre avisos qui se sont rapprochés entre 5000 m et 8000 m de l'adversaire, concentrent leur feu sur les les torpilleurs qui chavirent et coulent la quille en l'air. La colonne de fumée atteint trois ou quatre cents mètres.

 

Il ne reste plus rien sur rade. La première phase de l'engagement est terminée. Ayant laissé le soin aux avisos d'achever les torpilleurs, le Lamotte-Picquet manoeuvre pour reprendre la vue du mouillage.

 

A 6h38, il aperçoit, entre les îles et à 4000 m un garde-côtes faisant route au nord-est et l'engage immédiatement avec ses 155. C'est le Dombhuri. Celui-ci fait tête, évolue sans arrêt avec une vitesse de giration très grande et essaie de dérégler le tir des français en se cachant derrière les îles. Son propre tir est lent mais précis en direction.

 

Le Lamotte-Picquet évolue constamment à 27 noeuds, ses hélices brassent la vase mais sans pénétrer dans le fond inférieur à 10 mètres. Il serait plus que téméraire pour lui de continuer à évoluer sur des petits fonds totalement inconnus. Le commandant Bérenger décide donc, à contre-coeur, de s'éloigner de son adversaire en revenant vers l'ouest. Le Dombhuri, sur lequel plusieurs incendies se sont déclarés, fait route au sud-ouest pour se cacher derrière les îlots mais, chaque fois qu'il apparaît dans un créneau, le Lamotte-Picquet reprend le tir.

 

A 7h15, les avisos ouvrent le feu à leur tour sur le Dombhuri et le touchent à plusieurs reprises. Le Lamotte-Picquet voulant les soutenir contre la riposte dangereuse du garde-côte se place entre eux et ce dernier, et reprend son tir à grand débit pendant un quart d'heure d'affilée.

 

Trois incendies au moins dévorent le Dombhuri qui ne tire plus qu'avec sa tourelle avant, manifestement maniée à bras et seulement quand les mouvements du bâtiment la mettent en direction. Il est gîté sur tribord avec son château en feu et son arrière est enfoncé, l'avant relevé.

 

A 7h50, le CV Bérenger ordonne aux avisos de se retirer et le Lamotte-Picquet cesse lui-même le feu à 8h00. Il est en effet impossible de continuer à poursuivre le Dombhuri, blessé à mort, dans les eaux peu profondes où il s'est réfugié, derrière les îlots. En outre, il est à prévoir que les attaques aériennes ne vont pas tarder à se produire.

 

A 8h30, tous les bâtiments du groupe sont en mer libre vers l'ouest. Tout le monde attend maintenant la riposte aérienne en s'étonnant qu'elle n'ait pas encore eu lieu. Le groupe navigue perpendiculairement à la côte. Les avisos, placés sous le commandement du Dumont d'Urville, marchent à 13 noeuds. Le Lamotte-Picquet, placé comme un bâtiment hors rang, navigue à la vue du groupe.

 

A 8h58, un biplan Vought Corsair attaque le Lamotte-Picquet dans le soleil. Une bombe tombe par le travers de bâbord milieu. Une autre la suit, plus loin, sur l'arrière, tandis qu'un deuxième appareil largue les siennes à 200 m du bord. Plusieurs éclats ont été trouvés sur le Lamotte-Picquet, mais après le combat et largement avant l'attaque aérienne. Ils provenaient probablement des obus CA (contre-avions) tirés par les torpilleurs siamois quand, surpris par notre arrivée, ces derniers ont tourné leurs pièces de l'hydravion français vers le croiseur (en oubliant peut être de modifier les munitions utilisées)

 

A 9h00, une bombe manque l'Amiral Charner de 500 m. Jusqu'à 9h40, d'autres avions, d'ailleurs peu nombreux, groupés par deux ou isolés essaient de gagner des positions d'attaque dans le soleil ou sont aperçus, survolant les bâtiments à 3000 m d'altitude.

 

Chaque fois, la vigueur de la défense anti-aérienne de tous les bâtiments, 75 et mitrailleuses de 13.2, les décourage et les force à s'éloigner rapidement ou à renoncer à leur piqué, parfois en se débarrassant de leurs bombes à plusieurs milliers de mètres des bateaux français.

 

Le bilan est particulièrement lourd côté siamois. Les torpilleurs n°32 Chomburi et n°33 Songkla ont été coulés. Le garde-côte Dombhuri a chaviré au large du feu de Lem Ngoz. Les pertes en hommes sont effroyables, sur les quatre premiers bâtiments, vraisemblablement 300 hommes, dont plus de 80 sur les torpilleurs. Seuls 82 survivants seront sauvés. Au total, c'est un quart de la flotte de guerre siamoise qui a été détruit ou mis hors de combat pour longtemps. Du côté français, on ne déplore aucune perte, aussi bien en hommes qu'en matériel.

 

Qu'est-ce qui peut expliquer une victoire aussi éclatante ? Car, contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'effet de surprise de l'attaque française a été raté. Il semble que des veilleurs installés sur les îles aient signalé la présence de notre flotte. De plus l'hydravion Loire a mis en alerte tous les bâtiments siamois au mouillage. Trois facteurs, je pense, ont contribué à la vistoire de Koh Chang :

 

Un brillant stratège, le CV Bérenger : Placé devant un choix tentant, il résiste à la tentation d'essayer de détruire en deux attaques séparées la flotte siamoise. Lorsque l'on analyse de près l'ensemble des choix du commandant, on se rend compte combien sa lucidité est grande. Le bon sens et la simplicité conduisent son action, ce qui dans l'urgence des combats est loin d'être toujours évident.

 

La qualité et l'entraînement des équipages : De notre côté, les bâtiments sont servis par des équipages enthousiastes et parfaitement entraînés. Malgré l'âge certain du matériel, ils firent preuve jusqu'à la fin de l'engagement d'un sens manoeuvrier et d'un esprit de combativité dignes d'éloges.

 

La chance : Si les premiers obus tirés par le Lamotte-Picquet n'avaient pas détruit le poste de guet terrestre relié téléphoniquement à la base ennemie, l'intervention de l'aviation siamoise aurait eu sans doute lieu plus tôt et, en plein combat naval, ceci aurait été extrêmement gênant pour nos bâtiments. On sait également aujourd'hui que le Dombhuri encaissa dès la première phase du combat un coup heureux du Lamotte-Picquet qui tua son Commandant et l'officier de manoeuvre à la passerelle. A noter que la veille, avait eu lieu la relève du groupe Ayuthia (un garde-côte et trois torpilleurs) par le groupe Dombhuri (même composition). A un jour près, notre escadre aurait pu tomber sur deux garde-côtes et six torpilleurs, ce qui lui aurait sensiblement compliqué la tâche.

 

La France ne put profiter des résultats de la bataille de Koh Chang. Le Japon, le 20 janvier 1941, décidait de mettre fin aux hostilités entre Français et Siamois en proposant ses "bons offices aux deux belligérants". L'amiral dut accepter la cessation des hostilités sous la menace d'un ultimatum japonais auquel l'Indochine française était incapable de faire face militairement. Après de difficiles discussions les diplomates français devaient admettre, le 11 mars, les termes d'un compromis peu avantageux pour la France.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Navire collecteur de renseignements Dupuy de Lôme (A759) :

 

 

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DONNEES GENERALES :

Dimensions :

Longueur ht : 101,75 x 15,85 x 4,9 mètres

Tirant d'air : 40,6 mètres

Déplacement : 3100 tonnes lège (3600 t pc)

Armement :

2 mitrailleuses de 12.7mm M-2 HB Browing

Equipage :

8 officiers, 16 officiers-mariniers, 6 QMM et 78 spécialistes

Détection :

2 radars de navigation DRBN38A

1 détecteur de radar ARBR-21

1 intercepteur de-goniomètre de transmissions par satellites (à-c 2008)

1 intercepteur-goniomètre de transmissions Elite

1 intercepteur-goniomètre de transmissions Egide Naval

Propulsion :

Motorisation : 2 diesels Mak 9M25

Hélices : 2 hélices

Puissance : 4065 CV

Vitesse maximale : 16 noeuds

Rayon d'action : 6300 km à 16 nds

Auxiliaires :

Un système de stabilisation ; 2 propulseurs d'étrave ; une installation de RAM

Usine électrique : 2 diesels-alternateurs Caterpillar 3512B de 1360 kW

Communications :

1 station Syracuse , 1 Inmarsat B

E/R HF, E/R VHF, E/R UHF

 

 

Commandé aux sociétés Thales (pour la partie équipements électroniques) et Compagnie Maritime Nantaise, filiale de la Compagnie Nationale de Navigation (pour la partie coque-machines), le Dupuy de Lôme a été mis sur cale le 1er décembre 2002 à Delfzijl, au chantier Royal Niestern Sander (Gröningen, Pays-Bas), puis mis à flot le 27 mars 2004.

 

C'est un navire collecteur de renseignements (dit "navire aux grandes oreilles") qui remplace le Bougainville dans ses fonctions. Contrairement au Bougainville, dont ce n'était pas la mission originelle, le Dupuy de Lôme a été spécifiquement étudié et optimisé dans le but de répondre aux besoins du renseignement à partir de la mer dans le cadre du projet MINREM (Moyen Interarmées Naval de recherche ElectroMagnétique).

 

Conçu selon les normes civiles de la marine marchande, ce navire offre un large pont dégagé et deux mâts pour accueillir le système antennaire d'écoute. Sa disponibilité lui permettra d'être opérationnel 350 jours par an. Le bâtiment sera mis en œuvre par la Marine Nationale, et embarquera environ 80 spécialistes de la Direction du Renseignement Militaire (DRM) en renseignement électronique Comint (Communication intelligence) et Elint (Electronic intelligence), pour des missions de longue durée.

 

Le Dupuy de Lôme avait quitté son chantier de construction et rejoint le port de Seyne-sur-Mer (Var) en janvier 2005 afin d’y recevoir ses équipements électroniques. Affecté à la base navale de Brest et placé sous le commandement de la force d’action navale (ALFAN), il a été admis au service actif le 23 juin 2006.

 

 

Vidéo de la mise à l'eau

Visite du Dupuy de Lôme

 

 

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Invité §sha101ar

 

L'USNS Impeccable, T-AGOS 23 :

 

Batiment de renseignement de l'US Navy, il s'agit d'une version agrandie des Victorious avec une seule cheminée. Ils ont une coque catamaran de type SWATH, un sonar actif remorqué ATASS (Active Towed Array Sonar System) ou SAS (Second Acoustic System) en plus du SURTASS et un système de transmissions par satellite Fleetsatcom. 2 autres sont prévus. Construction longue et laborieuse : Impeccable a été achevé par Halter Marine, American SB ne pouvant le faire.

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

La presqu'île de Saint-Mandrier :

 

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A l'entrée de la grande rade de Toulon, blotti au creux de l'anse du Canier, l'endroit, rocheux et isolé, a pour principale qualité d'être parfaitement abrité du mistral et de la houle d'ouest.

 

Contrairement à l'Atlantique, il n'y a pas de marée, ce qui permet d'effectuer des exercices à tous moments. Le commando Hubert y a élu domicile depuis 1965. D'autre part, l'Ecole de plongée de Saint Mandrier (qui forme tous les plongeurs de bord de la Marine nationale) se trouve à proximité.

 

Répartie à flanc de colline, la base regroupe des hangars pour les embarcations, des ateliers, des magasins et un stand de tir, le tout ceinturé d'une simple cloture grillagée, puisque la presqu'île est presque entièrement terrain militaire.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Duel dans la Manche : l'Alabama contre le Kearsarge - 19 juin 1864

 

 

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Pendant la Guerre de Sécession (1861-1865), la Civil War américaine, la presque totalité de la flotte était aux mains des Nordistes. Le Sud était donc coupé de l'extérieur. Il fit construire des navires à l'étranger et se lança dans la guerre de course.

 

Une corvette à hélice fut construite en Angleterre : l'Alabama. En deux ans elle avait sillonné les océans Atlantique et Indien et réalisé 65 prises...

 

Le 11 juin 1864, l'Alabama arrivait dans le port de Cherbourg. Déjà le CSS Georgia y avait stationné du 31 octobre 1863 au 15 février 1864, son commandant étant malade. Les règles de neutralité adoptées n'autorisaient qu'un séjour bref pour se remettre en état et faire du charbon. L'accès au port fut autorisé au CSS Alabama à condition qu'il libère ses prisonniers nordistes, ce qui fut fait le soir même. Le vice-consul de l'Union (U.S.), Édouard Liais, négociant rue du Val de Saire, télégraphia à l'ambassade.

Dès le lendemain (12/06), le commandant Winslow de la frégate nordiste Kearsarge, en attente à l'embouchure de l'Escaut devant Flessingue (Pays-Bas), reçut un télégramme l'informant de la position du CSS Alabama.

 

Vers 11 heures, le 14 juin, la frégate nordiste traversa d'est en ouest la rade de Cherbourg et se mit en surveillance. Le prétexte était la récupération des Nordistes libérés.

 

Le commandant Semmes, capitaine de l'Alabama, ne chercha pas à fuir comme il aurait certainement pu y réussir (le Kearsarge avait plusieurs échecs récents à son passif), mais accepta le défi. Il le fit savoir au capitaine Winslow par l'intermédiaire de M. Bonfils, vice-consul des États confédérés (sudistes) à Cherbourg, négociant rue du Val de Saire et voisin d'Édouard Liais. Le CSS Alabama sortit du port le matin du dimanche 19 juin.

La frégate La Couronne l'accompagnait pour faire respecter les eaux territoriales (3 milles). Un yacht anglais et un bateau pilote du port s'approchèrent pour suivre les événements.

 

Il y avait beaucoup de visiteurs à Cherbourg car c'était l'inauguration des nouveaux établissements de bains de mer. Sur les hauteurs de Cherbourg, les digues, dans les mâts, les spectateurs s'installaient (environ 15.000). La quantité de fumée (charbon de Newcastle et de Galles) permettait de différencier les navires.

 

À 10 h. 57, à environ 5 milles des eaux territoriales, l'Alabama ouvrit le feu. Mais ses deux années de course l'avaient fatigué ; son adversaire plus rapide l'enferma dans une suite de mouvements circulaires. Démâté, percé de toutes parts, le CSS Alabama commence à sombrer. La mort dans l'âme, son commandant, Raphaël Semmes, fait alors hisser le drapeau blanc. Il réussira à s'enfuir en Angleterre à bord d'un yacht de luxe britannique venu assister au duel. Dix-sept marins confédérés se noient, neuf périssent au combat et vingt sont blessés contre un mort et deux blessés nordistes.

 

Le commandant de l' USS Kearsarge John Ancrum Winslow écrit dans son journal de bord : « Aujourd'hui 19 juin de l'année 1864, j'ai coulé l'Alabama au large des côtes françaises ».

 

 

CSS Alabama

 

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USS Kearsarge

 

 

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Invité §sha101ar

 

La marine coréenne :

 

 

Quelques semaines après l'escale d'un destroyer chinois, le port de Toulon vient d'accueillir un destroyer coréen, le Chungmugong Yi Sun Chin, presque aussi récent et d'un tonnage très voisin. Ces belles unités ont d'autres points communs : leurs formes furtives, leur propulsion diesel et turbine à gaz et leur armement principal de missiles antinavires. Mais les Harpoon du bâtiment coréen n'ont pas l'allonge ni la charge militaire des missiles chinois, sans doute parce qu'ils ne sont pas destinés, eux, à contrer la menace des porte-avions américains.

 

La marine coréenne, comme la chinoise, est en plein développement ou renouvellement : les neufs frégates de type Ulsan, dont deux ont fait escale à Brest en 1991, vont être remplacées à partir de 2015 par six unités d'un nouveau modèle et plusieurs grands destroyers, dont certains de 7000 tonnes, sont en construction ou vont bientôt rentrer en service.

 

Les coréens s'intéressaient surtout aux sous-marins. On se souvient qu'en 2000, ils avaient préféré à notre Scorpène et au Kilo russe le Type 214 allemand, et trois exemplaires sont en construction chez Hyundai; six autres ont été commandés. En mai dernier, on apprenait que près de 3 milliards de $ allaient être consacrés au développement d'unités océaniques de 3000 à 4000 tonnes, de conception entièrement nationale. 9 unités pourraient être construites à partir de 2010 et remplaceront nombre pour nombre les Type 209, beaucoup plus petits, qui ont été mis en service entre 1993 et 2001.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Le projet Jennifer :

 

 

11 Avril 1968, le sous-marin soviétique K-129 de type Golf (version modifiée du Foxtrot) disparaît au large des côtes de Hawaï pour des raisons inconnues. A bord se trouvait trois missiles nucléaires. La marine américaine, qui surveillait le sous-marin, fut capable de déterminer sa position exacte, à cinq mille cinq cents mètres de profondeur dans le Pacifique.

 

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La CIA prit immédiatement conscience des trésors que renfermait l'épave: les livres de code et autres informations ultra secrètes. Au plus haut niveau de l'appareil d'état, il n'y avait aucun doute: le bâtiment devait être renfloué, à n'importe quel prix, et dans le plus grand secret. Ni les Soviétiques, ni le grand public américain ne devaient avoir le moindre soupçon.

 

Quelques mois plus tard, le président Nixon donna son feu vert pour une opération secrète - la plus importante depuis la bombe A - nommée Projet Jennifer et débloqua d'énormes crédits pour la construction d'un modèle perfectionné de vaisseau de sauvetage en eaux profondes.

 

Le miliardaire excentrique Howard Hughes fournit la couverture idéale à l'opération, en annonçant que sa compagnie Global Marine Development allait se lancer dans la construction d'un bathyscaphe géant de 63 000 tonnes, le Hughes Glomar Explorer, destiné à la collecte de minéraux au fond des océans. Ce que le public ignorait, c'est que Hughes construisait également une barge géante équipée d'une immense "pince" pour attraper le sous-marin. Le Glomar Explorer était colossal et pouvait accueillir le K-129 en entier dans une cale à fond amovible, ainsi que la pince géante.

 

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Le Glomar et sa barge arrivèrent sur le site de l'épave le 4 juillet 1974. La "pince" (de la taille approximative d'un terrain de football) fut abaissée et fixée au sous-marin. A mi-parcours, trois des quatres bras cédèrent sous le poids et le K-129 se brisa en deux. Lors de cette manoeuvre, un des missiles nucléaires qui dépassait du massif depuis le début de la remontée est sorti de son socle et est retombé au fond... sans exploser ! Selon les "rapports officiels", la CIA ne récupéra qu'une section de treize mètres de la coque: elle contenait divers équipements et les corps de 6 marins russes qui furent rendus aux abysses. Il était prévu d'aller rechercher le reste du sous-marin après réparation, mais il y eu des fuites dans la presse, et les américains ont abandonné pour ne pas avoir à répondre à l'accusation de vol d'arme nucléaire. Encore aujourd'hui, il est difficile de savoir ce que les services secrets américains ont vraiment trouvé dans le K-129...

 

 

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

L’envol des tigres...

 

 

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Invitée dernièrement en Norvège, à l’Artic Tiger Meet - un rassemblement des unités de l’Otan qui ont le tigre pour emblème -, la flottille 11 F, basée à Landivisiau (29), avait, pour l’occasion, relooké ses Super-Etendards. Même si l’emblème de l’unité finistérienne est l’hippocampe, elle a toutefois le droit d’arborer un tigre pour avoir longtemps servi sur le porte-avions Clemenceau, dont l’homme politique éponyme était surnommé... le Tigre. Et comme le dit la devise de ces unités, « Once a tiger, always a tiger ».

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

1797 : Le dernier combat du Droits de l'Homme

 

 

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Le naufrage du Droits de l'Homme est une bataille navale des guerres de la Révolution française.

 

Le Droits de l'Homme, un vaisseau de 74 canons de classe Téméraire construit et lancé à Lorient le 29 mai 1794, commandé par le capitaine de vaisseau Raymond de Lacrosse, était affecté à l'expédition qui devait débarquer une armée française sur les côtes de l'Irlande. Il transportait 549 soldats de la légion des Francs, commandés par le général Humbert.

 

Le Droits de l'Homme fut pris dans la tempête qui avait détruit en partie la flotte française, mais parvint à rallier l'Irlande.

 

Il patrouilla 8 jours, capturant les bricks anglais Cumberland et Calypso, et ne voulut pas s'éloigner sans s'être assuré qu'aucun des vaisseaux français n'avait été jeté sur les côtes. Lacrosse se décida alors à rallier l'escadre en se dirigeant vers les côtes de France.

 

Le 22 nivôse an V (13 janvier 1797), le commandant du Droits de l'Homme s'estimait à un degré (25 lieues) de Penmarch, quand il aperçut au vent la frégate anglaise Indefatigable, de 44 canons, accompagnée de l' Amazon, de 36 canons. Lacrosse prit chasse devant les Anglais pour se préparer au combat. Vers trois heures, le Droits de l'Homme se fit couper la route par deux nouvelles voiles, et décida d'engager le combat avec les frégates.

 

Lorsque le combat commence, le gros temps empêche les navires de se servir de leur artillerie située sur le pont inférieur. L'un des bras du grand hunier du Droits de l'Homme cassa, le privant de ses deux mâts de hune, mais les Anglais négligèrent d'en profiter. L’Indefatigable et le Droits de l'Homme échangèrent des bordées d'artillerie et de mousqueterie, et la frégate tenta de prendre le vaisseau en enfilade. Lacrosse réagit et tentant de prendre l’Indefatigable à l'abordage, sans succès.

 

À six heures trois quarts, après une heure et demie de combat, l’Amazon arriva à portée et tira une bordée dans la hanche du Droits de l'Homme, avant de s'éloigner avec l’Indefatigable pour réparer.

 

Sur les huit heures et demie du soir, les Anglais rouvrirent le feu. Profitant de la supériorité de leur voilure, ils tournaient autour du Droits de l'Homme en le prenant en enfilade. Comptant sur son infanterie, Lacrosse essayait d'accrocher un de ses deux adversaires, espérant le prendre à l'abordage et forcer l'autre à lui porter secours et à s'exposer lui aussi à un abordage.

 

Le Droits de l'Homme perdit son mât d'artimon et les frégates anglaises tentèrent de s'approcher, mais furent repoussées par le feu du vaisseau. Vers une heure du matin, le lieutenant de vaisseau Châtelain eut le bras fracassé par un biscaïen, et quelques instants après, le commandant Lacrosse fut atteint au genou gauche par le ricochet d'un boulet mort. Il fit jurer à son équipage de ne pas amener le pavillon français, avant de confier le commandement à son second.

 

Le combat dura encore quatre heures ; vers six heures du matin, la vigie du Droits de l'Homme signala la côte, et le vaisseau tenta de gagner la terre, brisant ses mâts de misaine et de beaupré endommagés dans le combat. Démâté, ses ancres endommagées et son gouvernail détruit, le Droits de l'Homme se jeta à la côte.

 

L’Amazon se brisa à la côte et son équipage fut fait prisonnier. L’Indefatigable, à l'état de ponton, parvint à contourner les récifs de Penmarch et à s'échapper.

 

Le Droits de l'Homme s'échoua dans la baie d'Audierne le 25 nivôse à sept heures du matin. Dans la tempête, les canots légers étaient emportés par les lames avant d'être mis à l'eau. Plusieurs de ses matelots périrent en tentant d'établir un va-et-vient ou de chercher des secours. Dans la nuit du 25 au 26, cinq chaloupes venues d'Audierne purent emmener les blessés et environ 400 matelots ou soldats ; la tempête interrompit les opérations de sauvetage pendant 5 jours. Le 30, Lacrosse s'embarqua sur une corvette qu'on lui avait envoyée de Brest après s'être assuré qu'il ne restait plus un seul homme à bord.

 

Lacrosse fut élevé au grade d'officier général.

 

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Invité §sha101ar

 

Les PT Boats :

 

 

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Acteurs incontournables, bien que modestes et relativement onéreux, des combats menés dans le pacifique, les "PT-boats" se sont forgés une véritable légende. Ils trouvèrent immédiatement leur utilité au sein des hauts-fonds des innombrables réseaux d'îles, lagons et archipels du pacifique sud-est, opérant en étroite collaboration avec les US Marines et servant de "bonnes à tout faire", allant de l'appui au sol, de transports de troupes, de ravitaillement, de couverture de DCA, de patrouilleurs ASM, et naturellement de vedettes lance-torpilles, menaces pour les unités légères alignées par les Japonais, allant de leurs propres vedettes à des destroyers ou même des croiseurs, en passant par les chalands de débarquement.

 

L'un du plus beau succés obtenu en opération reste sans conteste l'attaque réussie d'un "super-destroyer" nippon de la classe Akitsuki, le Terutsuki, qui fut envoyé par le fond à Guadalcanal. Mais pour les presque 800 unités construites jusqu'en 1945 qui effectuèrent des milliers de sorties, le tableau de chasse était tout à fait considérable, avec des centaines d'unités coulées et un millier plus ou moins gravement endommagées. Les PT boats enregistrèrent également des pertes, notamment dans des duels sans merci contre des unités plus lourdes. C'était en général des "vedettes" bien plus lourdes et plus lentes celles déployées par les alliés, les petites MTB de chez Thornycroft, les MAS de Baglietto ou les G5 de Tupolev. Ils avaient plus à voir avec les "Fairmile" Britanniques, les MS Italiens ou les D3 Russes.

 

Leurs dimensions généreuses permettaient en effet d'adapter une variété d'armements "à la carte" assez considérable, que les commandants d'unités (dont John F. Kennedy le célèbre PT109), modifiaient selon les possibilités et missions à effectuer. L'un des éléments frappants de leur souplesse d'utilisation étaient le grand nombre de bases plus ou moins improvisées qui étaient disséminées sur le théatre d'opération, à quelques nautiques parfois de garnisons ou de bases Japonaises. Chacune était régulièrement ravitaillée en carburant et en matériel, gérée administrativement, pouvait procéder aux installations et réparations nécéssaires et mettre en oeuvre de 5 à 40 PT-Boats selon son importance.

 

Ces PT-Boats furent construites en masse par quatre firmes principales: Elco, Higgins, Vosper et Huckins. Bien que les deux premières restent majoritaires, les Vosper étaient d'origine Britannique, construit et transférés en "resverse lend-lease" tant il est vrai que l'expertise Britannique en la matière était mondialement reconnue. 768 unités seront construites au total. La doctrine traditionelle de l'US Navy, héritée de Mahan et faisant l'impasse sur la "poussière navale" eut cependant recours à des vedettes en grand nombre pendant la prohibition, patrouillant contre le trafic de Rhum sur les grands lacs en provenance du Canada. Des vedettes Thornycroft avaient étées achetées à titre d'essai à la fin de la grande guerre, et en 1939, au moment du déclenchement des hostilités, plusieurs prototypes furent ordonnés, dont un construit en grande-Bretagne, chez Hall-Scott, qui devint rétrospectivement le 9e de ces prototypes (PT9) et l'ancêtre direct des PT-Boats.

 

Rapidement les PT10 à 19, du modèle "70 pieds" et armés de deux torpilles, furent délivrés par Elco (Electric Boat Company, fondée par le père des sous-marins américains modernes, John Holland), allongés ensuite à 77pieds pour y placer quatre torpilles. 12 modèles ASM (PTC1-12), constrits en parrallèle, furent envoyés à la Royal Navy en lend-lease. La firme Elco produisit ensuite la série PT20 à 68, de 80 pieds, qui deviendraient son standard. Le PT109 faisait partie de la troisième série, PT103 à 196, et il y en eut 6 autres, les PT314 à 367 et 372-383, et juqu'à 790, soit 400 exemplaires au total jusqu'en 1945. Ils étaient construits en bois, afin de combiner la légèreté avec la facilité de construction et de contribuer à la préservation des matériaux stratégiques.

 

Leur armement initial comprenait 4 tubes lance-torpilles, plus tard éliminés. On leur préféra les torpilles aériennes plus légères à gyroscope se mettant à l'eau depuis les berceaux latéraux, et 4 mitrailleuses lourdes calibre 50 (12,7 mm) en postes doubles. Cette armement fut relevé avec un canon de 40 et un de 37 mm AA, parfois même 1 ou 2 de 20 mm Oerlikon, dont la puissance d'arrêt était largement supérieure. Ces canons ont également servi souvent à un appui au sol, en mitraillant la végétation de la rive. En ce sens, beaucoup se virent ajouter 2 lance-roquettes de 12 tubes de 114 mm, puis de 127 mm en 1944, avec parfois quatre ensembles de ce type, qui venaient se rajouter à des canons de 20 mm à la place des postes doubles de 12,7 mm, et un mortier de 60 mm que l'on pouvait débarquer au besoin. Enfin, tous avaient à la poupe un ou deux casiers ASM comprenant 10 grenades au total et parfois deux mortiers sans recharges, ou plus souvent 2 à 4 grenades latérales en berceaux.

 

Beaucoup de ces unités étaient camouflées pour correspondre au milieu, dense en végétation. Toujours au chapitre "décoratif", leurs équipages aimaient peindre des "gueules de requin " à la poupe, d'autres étaient plus inspirés par les pin-ups et personnages de cartoons tirés des habitudes des équipages de bombardiers. Mais ces frasques esthétiques se trouvaient souvent en contradiction avec les directives officielles dont le respect était assuré par des commandants d'unités plus ou moins tolérants...

 

Ils avaient également un tirant d'eau leur permettant des patrouilles fluviales, et beaucoup combattirent les troupes Japonaises a l'intérieur même des théatres d'opérations terrestres. A bien des égards, ces "PT-Boats" furent une bonne école pour définir ensuite les PBR en pastique de la guerre du Viet-Nâm.

 

Les Elco étaient les plus connus, les plus répandus et aussi les mieux armés de ces séries de PT-Boats. En 1944, un prototype à grande puissance de feu fut construit, le "Thunderbolt" équipé d'un poste de 20 mm Oerlikon quadruple à l'arrière, semblable à celui qui équipait certains Half-Track servants à la DCA.

 

 

Spécifications techniques (Elco 80 footers, 1942)

Déplacement 4 t. Pleine Charge

Dimensions 24,38 m long, 6,30 m large, 1,60 m de tirant d'eau

Machines 3 hélices, 3 mot. ess. 1050 cv.

Vitesse maximale 39 noeuds

Blindage Aucun

Armement 4 torpilles de 457 mm, 1 canon de 40, 1 canon de 37, 1 de 20, 4 ML de 12,7 mm AA (2x2), 2 grenades ASM, 2x12 LR 127 mm

Equipage 17

 

 

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Invité §sha101ar

 

Maquette :

 

 

Pour les amateurs de maquettes la réplique au 1/35 par Italeri d'un PT-Boat 80' Elco, le PT-596 :

 

 

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Invité §sha101ar

 

"Tempête Rouge" de Tom Clancy :

 

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Pour se venger de l'Etat qui les a tenus éloignés de leur religion, des musulmans attaquent et détruisent le plus grand complexe pétrolier d'Union Soviétique dans lequel ils travaillaient jusqu'à maintenant. Alors que les installations continuent de brûler, à Moscou, le Politburo découvre que cette catastrophe va plonger le pays dans un grand marasme. La ligne dure du Parti opte alors pour la confrontation plutôt que d'affronter un désastre économique: elle choisit de s'emparer par la force des champs pétrolifères du Moyen-Orient tandis que les forces soviétiques contiennent l'OTAN sur le flanc ouest.

L'Armée Rouge sort alors Tempête Rouge, un plan alliant un subterfuge politique, un réarmement intensif et une préparation complète de l'armée pour une guerre conventionnelle en Allemagne de l'Ouest. En face, les agences de renseignement occidentales relèvent peu à peu des signes inquiétants de réarmement et l'OTAN accroît son niveau de préparation et se tient prêt à bloquer les Soviétiques en Allemagne, dans l'Atlantique et en Islande.

 

Moment phare : l'attaque par des bombardiers Backfire de l'aéronavale soviétique dans l'Atlantique d'un convoi militaire à destination de l'Europe et qui voit la destruction du porte-avions français Foch et du transport des Marines Saipan alors que le Nimitz et le Saratoga sont sévèrement endommagés...

 

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Invité §sha101ar

 

Les sous-marins type Victor III :

 

 

Type : Sous-marin nucléaire d’attaque

Concepteur : Chantiers St-Petersbourg / Komsomolsk

Pays : Russie

 

Propulsion : 2 réacteurs VM-4 d’une puissance de 30 000 ch - 1 hélice

Vitesse maximale : 32 nœuds en plongée

Déplacement : 4 880 tonnes en surface, 6 300 tonnes en plongée

Longueur : 107,10 m

Largeur : 10,60 m

Profondeur max de plongée : 400 m

 

Armement : 2 TLT de 650 mm / 4 TLT de 533 mm (24 torpilles / missiles)

 

 

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Invité §sha101ar

 

La classe Boreï :

 

 

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Selon une source proche du complexe militaro-industriel russe, la mise à l’eau du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) russe "Yuri Dolgorukiy", tête de série de la nouvelle classe "Boreï", n’aura lieu qu’au printemps pour une mise en service en 2009-2010.

 

Le "Yuri Dolgorukiy" devait être mis en service en 2008 mais les problèmes rencontrés dans le développement des missiles Boulava devant l’équiper expliqueraient ce retard. Un nouvel essai du Boulava se serait soldé par un échec en novembre 2007.

 

Ils sont destinés à remplacer les classes Typhon et Delta et sont annoncés pour 170 mètres de longueur, 10 de diamètre, environ 12 000 tonnes en surface et 17 000 en immersion, plus de 25 nœuds et un équipage de 130 hommes.

 

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Invité §sha101ar

 

Deux reportages sur les classes Alfa et Typhoon russes :

 

 

 

 

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

Le Tu 22M (ou Tu-26) "Backfire" :

 

 

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La principale force de l’aéronavale soviétique était constituée par les centaines de bombardiers et d’avions de lutte anti-sous-marine à long rayon d’action pouvant traquer l’ennemi jusqu’au milieu de l’Atlantique. Elle était composé de Tupolev Tu-16 "Badger", Tupolev Tu-95 "Bear" et surtout à partir des années 1970 des Tupolev Tu-22M "Backfire", mortelle menace pour toute flotte qui aurait eu à les affronter.

 

Le Tupolev Tu-22M (Code OTAN : "Backfire") est un bombardier supersonique à géométrie variable et long rayon d'action développé par l'Union Soviétique. Un petit nombre d'entre eux reste en service dans les États de la CEI. Par suite d'une erreur des services de renseignements, il a été connu de nombreuses années en Occident comme le Tupolev Tu-26 "Backfire".

 

Équipage : 4

Motorisation : 2 turboréacteurs Klimov NK-25 de 245 kN avec post-combustion

Envergure : 34,28 m

Longueur : 39,60 m

Hauteur : 11,05 m

Surface alaire : 183,6 m²

Masse : à vide 54 000 kg, avec armement 124 000 kg

Vitesse maximale : 2 160 km/h (Mach 2,05)

Plafond : 13 300 m

Distance franchissable : 6 800 km

Armement :

Interne : 12 000 kg de bombes ou des missiles

Externe : 2 canons Gryazev-Shipunov GSh-23L de 23 mm

 

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

Le Bismarck...

 

 

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Mis en chantier par la société Blohm & Voss le 01 juillet 1936, il a fallut 2 ans et demi pour venir à bout de la construction de ce qui est le plus grand cuirassé de l’époque, Le Bismarck (du nom du Prince Otto Von Bismarck, président du conseil allemand de 1863 à 1888). Pesant près de 41.000 tonnes (6000 de plus que ce que prévoit le traité de Versailles) il sera mis à l’eau le 14 février 1939. Il est ensuite dirigé vers la Baltique ou son entraînement durera encore 8 mois avant qu’il ne soit déclaré opérationnel.

 

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À cause de la suprématie britannique en navires de combat de surface, Adolf Hitler ordonna à la Kriegsmarine de cibler les navires de transport alliés. Le Bismarck prit la mer pour son voyage inaugural quittant le port le 18 mai 1941.

 

Pour mener à bien l'opération "Rhin", l'amiral Lütjens reçut le commandement d'une flotte constituée de deux croiseurs-cuirassés, le Scharnhorst et le Gneisenau, d'un nouveau croiseur lourd, le Prinz Eugen, et du gigantesque cuirassé Bismarck, flambant neuf. Toutefois, le Gneisenau fut , dans les jours suivants, endommagé par une torpille, et le Scharnhorst fut victime d'une panne sérieuse.

 

Le Scharnhorst

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Le Gneisenau

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Le Prinz Eugen

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Le 18 mai 1941, le Bismarck, accompagné du seul Prinz Eugen, quitta le port polonais de Gdynia. Il n'était pas complètement ravitaillé en carburant en raison d'un problème technique et cet élément allait peser lourd dans les événements qui allaient suivre.

 

L'amirauté britannique apprit son départ d'espions qui le virent passer les détroits entre le Danemark et la Norvège. Trois jours plus tard, il fut repéré par un avion de reconnaissance allié alors qu'il se ravitaillait dans un fjord norvégien et fut rapidement suivi par les croiseurs britanniques Norfolk et Suffolk. Les Alliés prennent de suite la mesure de la menace que fait peser ce navire, plus puissant et moderne que n'importe quel autre bâtiment existant à l'époque, sur les lignes de ravitaillement et décident, dès sa première sortie, de lancer une vaste opération maritime et aérienne afin de le mettre hors de combat.

 

HMS Norfolk

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HMS Suffolk

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La Royal Navy réagit immédiatement en envoyant sur place une force constituée de plusieurs navires dont les plus puissants étaient le Hood, plus grand navire du monde à son lancement mais accusant ses vingt ans d'âge et dont les ponts, conçus avant l'ère des bombardements aériens, accusaient une trop faible résistance aux impacts verticaux, et le Prince of Wales, cuirassé venant juste d'être lancé et dont l'armement était encore en cours d'essai (des ouvriers civils travaillaient encore à bord après l'appareillage).

 

HMS Hood

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HMS Prince Of Wales

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Le 24 mai au matin, les navires britanniques passèrent à l'attaque. L'amiral Holland, commandant la flottille britannique,décida de se diriger directement vers les navires allemands, se privant ainsi de la possibilité d'utiliser ses tourelles arrières. Probablement, conscient de la faible résistance des ponts du Hood, avait-il décidé de réduire au plus vite la distance le séparant des navires allemands afin de se protéger des tirs à longue distance dont les obus arrivaient selon une trajectoire quasi verticale A 5h52, les navires respectifs ouvrirent le feu à une distance de 22 kilomètres. Juste avant 6h00, une salve du Bismarck, tirée à 15.000 mètres, frappa le Hood à hauteur des tourelles arrières. Le navire, sans doute atteint dans ses soutes à muntitions, explosa littéralement et, coupé en deux, s'enfonça en quelques minutes dans les flots. Seuls trois hommes d'équipage survécurent sur un total de 1.419.

Le Prince of Wales, atteint à plusieurs reprises et souffrant de pannes de son armement, dut trouver son salut dans la fuite.

 

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Si le Prinz Eugen sortit du combat sans dommage, le Bismarck, atteint sérieusement par deux tirs, fut ralenti par une prise de 2.000 tonnes d'eau dans ses soutes avant. Par ailleurs, il perdait désormais du carburant et, ayant été privé d'un ravitaillement complet lors de l'appareillage, il fut contraint de réduire sa vitesse afin d'économiser ses réserves. Lütjens décida d'abandonner l'opération prévue mais, plutôt que de faire demi-tour vers l'Allemagne, il jugea préférable de gagner un port français de l'Atlantique, en l'occurence Brest, probablement en vue de se ménager de meilleures possibilités de sortie dans l'Atlantique lors d'opérations futures.

 

De leur côté, les Anglais, sous le choc de la perte du Hood, (pour se laver de cet affront ainsi que redonner courage à l'ensemble de son peuple et de ses combattants, le Premier ministre Winston Churchill donne l'ordre « Sink the Bismarck ! » coulez le Bismarck !), lançèrent une nouvelle force contre les navires allemands. Celle-ci était constituée du cuirassé King Georges V (sister-ship du Prince of Wales), du porte-avions Victorious, du croiseur lourd Repulse et de plusieurs navires d'escorte. Avec des renforts, prélevés dans des endroits plus éloignés du monde, la Royal Navy concentra dans la poursuite cinq cuirassés, deux porte-avions, quatorze croiseurs et vingt et un destroyers.

 

HMS King George V

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HMS Victorious

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HMS Repulse

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Durant sa progression vers Brest, Lütjens décida de se séparer du Prinz Eugen, ce qui fut fait dans l'après-midi du 24 mai.

 

Les Britanniques lançèrent une attaque aérienne, à partir du porte-avions Victorious, dans la soirée du 24 mais une seule torpille heurta le gigantesque cuirassé sans lui occasionner de dégâts.

 

Le 25, le Bismarck échappa à ses poursuivants qui mirent plus de trente heures à retrouver sa trace, non loin de Brest, grâce à un hydravion Catalina parti d'Irlande.

A cette date, la moitié des navires britanniques de poursuite avaient du renoncer pour aller se ravitailler en carburant. Toutefois, parti de Gibraltar, le porte-avion Ark Royal s'approchait par le sud et il fut décidé de lancer une nouvelle attaque aérienne afin de tenter de ralentir le Bismarck qui pourrait alors être rejoint par les navires de ligne avant de se retrouver sous la protection aérienne des appareils de la Luftwaffe basés dans le nord de la France. Dans l'après-midi, 15 antiques avions torpilleurs de l'Ark Royal attaquèrent le navire allemand qui fut atteint à deux reprises. Encore, une fois, l'une des torpilles n'eut aucun effet sur la ceinture cuirassée mais, la seconde, par une chance incroyable, bloqua le gouvernail du Bismarck.

Hors de contrôle, le cuirassé se mit à décrire de grands cercles puis, échappant au contrôle de son équipage, mit le cap au Nord, en direction de ses poursuivants britanniques.

 

HMS Ark Royal

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Fairey Swordfish

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HMS Rodney

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Le 27 mai vers 8h45, encerclé par la force britannique, le Bismarck fut pilonné par les cuirassés King George V et Rodney. Le cuirassé allemand riposta jusqu'à 9h31, moment où son dernier canon fut mis hors service. En feu, ses superstructures détruites, le Bismarck, après une heure de pilonnage supplémentaire, ne sombra pas en dépit des salves d'obus qui avaient été tirées et des neuf torpilles qui l'avaient atteint.

 

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Finalement, à 10h40, les Britanniques lançèrent trois torpilles supplémentaires contre l'épave qui coula enfin. 2000 marins allemands moururent tandis que 110 furent sauvés. Les survivants affirmèrent que le Bismarck avait été sabordé par son équipage afin d'empêcher les Britanniques de le prendre en remorque. Les fouilles organisées sur l'épave semblent confirmer leurs dires.

 

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L'épave fut découverte le 8 juin 1989 par une expédition menée par Robert D. Ballard, également découvreur de l'épave du Titanic, à une profondeur d'environ 4700 m, 650 km au nord-ouest de Brest. L'analyse de l'épave montre des dommages nombreux sur la superstructure causés par les obus et quelques dégats mineurs causés par les tirs de torpille mais suggère aussi que les Allemands aient pu saboter le navire pour hâter son naufrage. Cela n'avait jamais été prouvé auparavant par des investigations marines mais toujours affirmé par les marins survivants. Ballard garda secret l'emplacement exact de l'épave pour prévenir d'autres plongées et d'éventuels prélévements sur l'épave, pratiques qu'il considère comme une forme de vol aggravé.

 

Plus tard, une autre plongée identifia l'épave et ramena des images pour un documentaire sponsorisé par la chaine britannique Channel 4 sur le Bismarck et le Hood.

 

Une troisième plongée sur l'épave est réalisée en 2002 à l'initiative du réalisateur canadien James Cameron pour la réalisation d'un film documentaire, Expedition: Bismarck, sorti la même année. Ce film raconte l'histoire du cuirassé allemand, en associant images de la plongée sur et dans l'épave et reconstitution numérique de la bataille, du naufrage jusqu'à son glissement sur le fond de l'océan. Ses découvertes étaient qu'il n'y avait pas assez de dommages sous la ligne de flottaison pour confirmer que le Bismarck ait été coulé par les obus ou les torpilles britanniques, confirmant même après une inspection sous-marine à l'intérieur du navire qu'aucun obus ou torpille n'avait pénétré la partie blindée de la coque, renforçant la thèse allemande de sabordage du navire.

 

 

 

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L'amiral Lütjens et le commandant Lindemann

 

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L'épave... 1/2

 

 

Le navire océanographique Akademik Mstislav Keldysh (en russe Академик Мстислав Келдыш) est un navire scientifique russe de 6.240 tonnes. Il est plus connu comme navire support des 2 sous-marins de grandes-profondeurs Mir 1 et Mir 2. Le navire a déjà effectué plus de 50 missions, il appartient et est géré par l'Institut océanographique Shirshov de Moscou dépendant de l'Académie des sciences de Russie. En 2002, le Keldysh a effectué une expédition sur le Bismarck, dirigée par le réalisateur américain James Cameron.

 

 

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Invité §sha101ar

 

L'épave... 2/2

 

 

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Invité §sha101ar

 

4 mai 1982 : l'attaque du Sheffield

 

 

Le 2 mai, journée au cours de laquelle les premiers combats se déroulèrent autour des Malouines, le Capitan de fregata Jorge Colombo et son ailier, le Teniente de fregata Carlos Manchetanz, prirent place sur leurs sièges éjectables Martin-Baker et se préparèrent à accomplir une mission qui allait devenir historique. En vue de cette sortie, les deux Super Etendard avaient été équipés d'un missile Exocet sous l'aile droite et d'un réservoir de carburant auxiliaire de 1100 litres sous l’aile gauche. Le projet de leur adjoindre une escorte d’IAI Dagger fut abandonné, et ce avec raison ; lors de leur approche à très basse altitude, les Super Etendard ne furent en effet confrontés à aucun avion d'interception britannique.

 

L'attaque des Super Etendard contre la task force britannique devait être coordonnée avec un raid mené par les McDonnell Douglas Skyhawk embarqués sur le seul porte-avions argentin en service. Les Skyhawk ne purent cependant pas prendre l'air, et le bâtiment argentin regagna son port d'attache. Dans l'intervalle, le croiseur General Belgrano fut coulé par un sous-marin britannique.

Les Super Etendard durent eux aussi revenir en arrière après une tentative manquée de ravitaillement en vol menée avec un Hercules.

 

L’aéronautique navale argentine prit sa revanche le 4 mai, lorsqu'un Lockheed Neptune en mission de reconnaissance autour des Malouines repéra deux objectifs ennemis à 160 km au sud de Port Stanley. Les dix pilotes de l’Escuadrilla 2 volant par rotation, la sortie de la journée revenait au capitan de corbeta Augusto Bedacarratz et au teniente de fregata Armando Mayora. Ayant décollé à 8 H 45 (heure de Buenos Aires), les deux aviateurs s'approvisionnèrent en carburant et descendirent à basse altitude.

 

Volant en dessous du plafond nuageux, qui était de 150 m, et bénéficiant d'une visibilité vers l’avant d'à peine 1 km, Bedacarratz et Mayora s'activèrent. ils reçurent du Neptune les coordonnées exactes de la cible la plus importante et les intégrèrent dans le calculateur de l’Exocet. Le destin du bâtiment britannique était scellé. Les deux assaillants, qui, pour une incompréhensible raison, n’avaient pas été détectés, branchèrent leur radar et montèrent à une quarantaine de mètres pour identifier l'objectif.

 

Ne voyant rien, ils revinrent à 15 m ; dans l'intervalle, ils furent repérés par les Britanniques, qui firent prendre l’air à un BAe Sea Harrier.

Une seconde montée en altitude à 45 km de la cible permit aux pilotes argentins de repérer l'objectif et d'en intégrer les paramètres dans l'ordinateur du missile. A 10h40, les deux Exocet furent tirés et se dirigèrent vers leur cible. Il ne restait plus aux Super Etendard qu’à faire demi-tour et à attendre le communiqué britannique.

 

Lancé d'une distance comprise entre 35 et 55 km (bien que certaines sources parlent de 10 km), le premier Exocet pénétra dans la coque du Sheffield alors que le bâtiment effectuait une mission de veille radar à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de la task force. Le missile provoqua un trou de 3 m sur 1,20 m dans le flanc du navire . Selon les mots du commandant du Sheffield, le Captain Sam Salt, le bruit de l’explosion fut bref et sec. Aujourd’hui encore, les avis à ce sujet sont partagés, et personne ne sait si cette explosion provint de l'ogive de 165 kg de l’Exocet ou plus simplement du carburant qui restait dans le réservoir du missile. Quelle que fût la cause de cette explosion, le Sheffield se trouva bientôt en flammes et dut être abandonné. Il coula six jours plus tard, alors que les Britanniques tentaient encore de le sauver.

 

Les Argentins tirèrent au total cinq Exocet AM39 et deux MM38 contre la task force britannique.

 

Le premier missile tiré touche, comme on vient de le voir, le destroyer Sheffield.

 

Le deuxieme rate sa cible. Ce missile, comme les deux suivants avaient été démontés et récupérés sur une batterie de MM38 d'une des frégates argentines type 69, pour transformer le tout en version de défense côtière montée sur camion. Ce tir fut un échec pour cause de problème d'incompatibilitées entre le radar de tir et le missile.

 

Le troisième et le quatrième Exocet coulent le transporteur Atlantic Conveyor, sans doute après avoir été détournés par les leurres à paillettes largués pour protéger le porte-avions Hermès qui avait été pris pour cible. Le cinquieme, utilisé lors d'un strike combiné Super Etendard/Skyhawk, est détruit au canon (à confirmer).

 

 

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Invité §sha101ar

 

Le Super Frelon SA321

 

 

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Construit par Aérospatiale, le Super Frelon SA 321 G a été livré pour la première fois à la flottille 32F vers 1970 et à la flottille 33F en 1979 (en récupérant ceux de la 27S après sa dissolution à Hao au Pacifique en 1978). Avec une masse de 13 tonnes à pleine charge, il se classe dans la catégorie des hélicoptères polyvalents de moyen tonnage.

 

C'est un hélicoptère amphibie, triturbine qui combine les qualités de puissance, de sécurité et de fiabilité. Ses capacités d'emport sont exceptionnelles : 27 commandos assis ou 15 blessés couchés ou 2 jeeps, pour 22m3 en charge interne et 4.5 tonnes en charge suspendue. Le chargement au sol se fait par une rampe de chargement arrière.

 

Il est équipé d'un radar de navigation et de recherche, d'un treuil de sauvetage de 50m ; la mise en stationnaire pouvant se faire en automatique. Son armement principal est un canon de 20mm. Il est également équipé d'un lance leurres, d'un système de vision nocturne, d'un désignateur laser et d'un système PLS (Personnal Locator System). Le ravitaillement en vol (HIFR) peut se faire à partir de n'importe quelle plate forme hélicoptère d'un bâtiment de l'OTAN.

 

Depuis 2003, la mission des Super-Frelon est essentiellement la sauvegarde maritime. A raison de 50 à 55 opérations de sauvetage par an, l’hélicoptère est capable de porter assistance dans un rayon de 180 nautiques (320 km), jusqu’en plein milieu du golfe de Gascogne. Sept sauvetages sur dix s’effectuent de nuit, la moitié d’entre eux concernant des marins-pêcheurs gravement malades ou blessés.

 

Le Super-Frelon a été vendu à l'exportation en Israel, Afrique du Sud, Lybie, Chine et Irak.

 

 

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Invité §sha101ar

 

La flotille 32F fête ses 50 ans

 

 

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C’est en toute intimité que la flottille d’hélicoptères Super-Frelons 32F de Lanvéoc, dans le Finistère, a fêté ses cinquante ans d’existence. Face aux deux types d'aéronefs HSS et Super-Frelon avec lesquels la flotille a écrit son histoire, l'équipage rassemblé et un petit nombre d'invités a écouté le capitaine de frégate M. Gander, commandant de la flotille, retracer l'historique de la flotille.

 

Une histoire qui débute en Algérie où, à partir de 1958, la flotille participe aux opérations de maintien de l'ordre avant d'être rapatriée à la BAN de Saint-Mandrier en 1962 et d'être reconvertie à la lutte ASM.

 

C'est en 1964 que la flotille s'installe à Lanvéoc et fournit le détachement du PH Jeanne d'Arc. En 1970, elle reçoit ses premiers Super-Frelons, dont les capacités tous-temps vont lui permettre d'assurer des missions de service public. Des missions de sauvetage, dont les noms sont attachés à celui de navires devenus tristement célèbres : Olympic Bravery, Amoco Cadiz, Tanio, Erika, Ievoli Sun, Napoli...

 

Des actions et des vies sauvées qui vaudront à la flotille, outre son témoignage officiel du ministre des Armées pour ses actions en Algérie, la médaille de l'aéronautique navale en 1979 et de nombreux témoignages de satisfaction.

 

Enfin, avant de remettre une lettre de félicitations pour leur action décisive à des personnels des services techniques de la flotille, le commandant faisait respecter une minute de silence en mémoire des 17 volants et techniciens de la 32F qui ont donné leur vie en service aérien commandé au cours de ces 50 années.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Barrer le T

 

 

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Barrer le T est, lors d'un engagement naval, la manœuvre qui consiste à se présenter perpendiculairement à la ligne de bateaux adverses (représentant ainsi schématiquement un "T" ou la ligne de navire attaquée est le corps de la lettre et où l'attaquant, représente la barre horizontale).

 

Le résultat de la manœuvre est que pour l'escadre attaquée :

 

* le feu de l'escadre qui a barré le "T" se concentre sur le navire de tête, puis sur le second quand le premier est coulé ou désemparé,

* le reste de l'escadre attaquée ne peut pas répliquer dans l'axe du bâtiment qui la précède et ne peut utiliser que ses tourelles avant.

 

Toutes choses égales par ailleurs, celui qui a "barré le T" bénéficie d'une supériorité de feu d'au moins 2 à 1.

 

Cette manœuvre fut pour la première fois utilisée au cours de la bataille de Tsushima, le 27 mai 1905, entre les escadres de Rodjevenski et de Togo, pendant la Guerre russo-japonaise.

 

Ce faisant, l'amiral Togo avait parfaitement compris l'avantage d'avoir une escadre plus rapide que l'escadre adverse, et la révolution technique de la tourelle rotative qui permet à la grande majorité des pièces principales de tirer à la fois, soit d'un bord, soit de l'autre.

 

Cette bataille où le facteur technique nouveau, la tourelle pivotante, avait permis une tactique totalement nouvelle, eut un effet considérable, puisque pendant des décennies les commandants des escadres avaient un rêve, barrer le T à l'ennemi, et une hantise, se le laisser barrer.

 

Cette tactique redoutable, qui exigeait également d'avoir une escadre homogène et plus rapide que celle de l'ennemi, explique en partie les avancées techniques qui suivront, notamment la vitesse de plus en plus élevée des navires et la concentration des pièces à la portée de plus en plus importante.

 

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Invité §sha101ar

 

Keroman : la base sous-marine de Lorient

 

 

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S'étendant sur une superficie de 26 hectares au sud de la ville de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, en face de la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel.

 

Une forteresse militaire du XXème siècle héritée du IIIème Reich :

 

Dès l'été 1940 et la victoire allemande à l'Ouest, la Kriegsmarine aménage des bases aux Pays-Bas, en Belgique et en France. L'arsenal de Lorient est choisi par l'amiral Karl Dönitz pour accueillir l'une des cinq grandes bases installées sur les côtes françaises de l'Atlantique pour abriter les U-Boote.

Dès le 21 juin 1940, premier jour d'occupation de la ville, des travaux de dégagement des quais et bassins sont entrepris, ce qui permet à un sous-marin d'entrer dans le port de Lorient le 7 juillet.

Malgré le renforcement du site par la Kriegsmarine, l'état-major allemand juge rapidement que ces installations sont peu adaptées à la conduite de la guerre de l'Atlantique, et décide de faire construire un ensemble bétonné constituant une véritable base sous-marine, plus apte à résister à la violence des bombardements alliés.

Sous le feu des avions de la Royal Air Force, 15 000 ouvriers construisent successivement entre février 1941 et janvier 1943 trois vastes blocs bétonnés aux dimensions impressionnantes : 130 m de côté et 18,5 m de haut pour les blocs Kéroman I ( K I ) et Kéroman II ( K II ) avec des toits de 3,5 m d'épaisseur ; 170 m de long et 122 m de large pour le bloc Kéroman III ( K III ) avec une épaisseur de toit de 7,5 m.

Au total, la nouvelle base sous-marine de Kéroman est capable de résister aux bombes classiques les plus puissantes de l'époque, et peut abriter plus de vingt-cinq submersibles grâce à des installations donnant directement sur la mer, ou permettant de hisser les sous-marins les plus imposants dans des alvéoles protégées grâce à un slipway ( plan incliné pour tirer à sec les bâtiments ).

La présence de cette base réputée indestructible vaut à Lorient d'être soumise à d'intenses bombardements de l'aviation alliée, qui transforment la ville en vaste champ de ruines.

Les abris bétonnés n'ayant jamais été sérieusement endommagés pendant la guerre, le site de Kéroman est utilisé à partir de mai 1945 par la marine nationale française qui y installe une escadrille de sous-marins, une annexe de l'arsenal de Lorient ( DCN ), ainsi que la zone de vie des sous-mariniers.

Le 6 juillet 1946, les bases de Kéroman sont baptisées du nom de Jacques Stosskopf, ancien chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient, déporté et exécuté par les nazis pour avoir transmis à un réseau de Résistance tout au long de l'occupation de précieux renseignements sur l'activité stratégique de la base.

 

En 1995, le ministère de la défense annonce dans le cadre de son plan de restructurations l'abandon du site, qui devient effectif en février 1997 avec le départ pour Toulon du dernier submersible présent à Kéroman, " la Sirène ".

 

De nos jours, seule la visite du bloc Kéroman III est ouverte au public, les autres secteurs de la base étant à ce jour désaffectés ou occupés par des entreprises.

Un parcours guidé d'environ une heure et demie permet de découvrir le plus grand des bâtiments construits à Lorient avec 24 000 m2 au sol, et une toiture constituant un formidable belvédère qui domine la rade de Lorient et ses espaces portuaires.

 

Au sud-est de la base, le bloc contient sept alvéoles, dont la plus importante mesure 103 m de long pour 22,5 m de large et offre deux emplacements. Sa construction est restée inachevée en 1944, car ralentie du fait des nombreux bombardements qui ont pilonné la base tout au long de son édification.

 

Jouxtant les murs de la base, la Tour Davis a été construite en 1942 pour l'entraînement des sous-mariniers, et remise en service en 1953 par la marine nationale. Elle refait surface depuis 1999, à travers un espace muséographique consacré au patrimoine immergé du pays de Lorient. Doté d'un caisson hyperbare simulant les conditions de vie des équipages, le musée permet au visiteur de plonger dans le temps, à la découverte des épaves de la région.

 

Récemment acquéreur de ce site disposant de plus de 1 200 m de façade maritime, la communauté d'agglomération du pays de Lorient pilote un projet de reconversion de la base axé sur un thème majeur : "l'homme et la mer au XXIème siècle".

 

Déjà, l'installation de plusieurs entreprises dans les anciens blocs bétonnés qui abritaient les sous-marins a contribué au développement d'une forte activité liée au nautisme.

À terme est prévue l'ouverture d'un village-entreprise tourné vers l'industrie maritime de haute technologie.

 

Est également prévue l'ouverture au public du sous-marin " La Flore ", en service de 1964 jusqu'à son désarmement en 1989 à Kéroman. Une première phase de travaux envisage la remise en état du sous-marin, du ber qui le supporte, et du pont transbordeur entre le bloc K I et le bloc K II. À partir du bâtiment ainsi réaménagé, des passerelles permettront d'accéder à un espace muséographique dédié à la base sous-marine de Kéroman, et exposant au visiteur la vie quotidienne à bord des submersibles.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Lexique de la marine à voile :

 

 

A

 

- A contre : Se dit d’une voile recevant le vent du mauvais côté.

- A pic : Quand on lève l’ancre, moment où la chaîne est à la verticale et que l’ancre va s’arracher du fond.

- Abattre : Descendre dans le lit du vent.

- Adonner : Se dit du vent quand il tourne dans une direction favorable.

- Affaler : Descendre un objet, par exemple une embarcation à la mer.

- Alizés : Vents réguliers soufflant de chaque côté de l’équateur : du N.E. dans l’hémisphère nord, et du S.E. dans l’hémisphère sud.

- Allure : Direction de laquelle un voilier reçoit le vent par rapport à l’ axe de sa route.

- Amariner : On est amariné quand on a pris l’habitude d’être en mer.

- Amarrer : Quand ils réalisent un amarrage, les terriens emploient le verbe « attacher ».

- Amener : Descendre une voile ou un pavillon.

- Ampoulette : Sablier servant à mesurer le temps à bord d’un navire.

- Amure(s) : Côté du navire d’où le vent souffle (bâbord amures ou tribord amures), c’est aussi le point de la voile situé le plus au vent.

- Annexe : Petite embarcation destinée à se rendre à terre depuis le navire.

- Appareillage : Manoeuvre par laquelle un bateau quitte un quai ou son mouillage.

- Ariser : Prendre un ris dans une voile.

- Armement d’un navire : Ensemble des opérations destinées à le préparer à prendre la mer.

- Arrière : Désigne souvent la partie du navire qui était réservée aux officiers. Le vent arrière est l’allure d’un voilier qui fait route en recevant le vent sur l’arrière.

- Artimon : Voile ou mât situés le plus à l’arrière du bateau.

- Assiette : Position d’équilibre du bateau « assis » sur l’eau. Au vent Désigne le côté d’où souffle le vent.

- Aurique : Se dit d’un gréement dont les voiles ont quatre côtés et reçoivent le vent toujours sur le même côté (le guindant).

 

B

 

- Balancine : Cordage servant à soutenir la bôme quand la voile n’est pas hissée. Pour un tangon, on emploie aussi le terme hale-haut.

- Barque : Définit les navires à gréement carré dont le mât d’artimonporte une voilure aurique : trois-mâts barque, quatre-mâts barque.

- Barre : Roue ou timon agissant sur le gouvernail. Ce terme désigne aussi les vagues qui déferlent devant une côte.

- Bassin : Partie d’un port caractérisée par l’existence de quais. Bâtard d’un racage Bout de ligne sur laquelle sont enfilées les « pommes de racage », grosses perles permettant à une corne ou une vergue de mieux coulisser contre le mât.

- Beaupré : Sur un navire, mât prolongeant la proue d’un bateau, presque à l’horizontale. Lui-même est souvent prolongé par un bout-dehors.

- Bôme : Espar maintenant la bordure d’une voile. On emploie parfois le terme gui.

- Bon plein : Se dit d’un voilier qui se dirige contre le vent, mais à une allure plus abattue que le plus près, les voiles étant assez ouvertes pour privilégier la vitesse au cap.

- Bonnette : Elément de voilure qui, par beau temps, agrandit la voile d’origine.

- Bord : C’est le bateau lui-même (monter à bord) ou bien un côté de celui-ci : le bord au vent et le bord sous le vent.

- Bordée : On dit aussi un bord : tirer des bords. Chaque segment d’un louvoyage.

- Border : Emplir la voile de vent en tirant sur son écoute.

- Bordés : Planches longitudinales constituant la coque d’un bateau.

- Bosse : Cordage servant à fixer les nouveaux points d’amure et d’écoute lorsqu’on arrise la voile. Par extension, désigne parfois un cordage assez fin et de petite longueur.

- Bossoir : Potence servant à mettre à l’eau une embarcation.

- Bout-dehors : C’est le beaupré des petits bateaux, ou sa pièce termi­nale sur un navire.

- Bouteilles : Situées à l’arrière d’un vaisseau, ce sont les W.C. des officiers.

- Bragues : Cordages servant à freiner le recul d’un canon.

- Bras : Cordage ou câble servant à orienter une vergue dans le vent.

- Brick : Type de gréement comprenant deux mâts dotés de voiles carrées. Le brick-goélette porte gréement carré sur le mât avant, et aurique sur l’arrière.

- Brigantine : Voile aurique placée sur le mât arrière d’un navire à voiles carrées.

- Brise : Désigne un vent maniable. Dans l’échelle de Beaufort, cela va de la très légère brise du degré 1, à la bonne brise de la force 5, en passant par la légère brise (force 2), petite brise (force 3) et la jolie brise (force 4).

 

C

 

- Cabestan : Treuil vertical destiné à remonter la ligne de mouillage.

- Cabillot : Cheville de bois ou de métal, amovible, fichée dans un râtelier, et servant à tourner drisses, écoutes...

- Cacatois : Voiles carrées établies le plus haut dans la mâture.

- Cadet : Dans les marines étrangères, élève-officier, ou futur élève.

- Caïque : Bateau grec ou turc aux deux extrémités pointues.

- Calfater : Assurer l’étanchéité des bordés d’une coque, des lattes d’un pont, de l’ouverture d’un capot...

- Cape (prendre la) : Donner au bateau un cap et une vitesse tels qu’il n’avance pour ainsi dire plus. En cape courante, le voilier continue à faire route à petite vitesse.

- Capeyer : Se tenir à une allure de cape.

- Caponer (l’ancre) : Une fois en route, la remonter contre son bossoir, à l’aide d’un palan appelé capon.

- Cardan : Système de suspension à axe longitudinal et latéral, permettant à une lampe, un réchaud, un compas de route... de rester à l’horizontale malgré les mouvements du bateau.

- Carène : Partie immergée de la coque.

- Cargue : Cordage servant à étouffer une voile contre sa vergue (carguer).

- Cargue bouline : Cargue servant à remonter la chute d’une voile carrée contre sa vergue.

- Cargue fond : Cargue servant à remonter la bordure d’une voile carrée contre sa vergue.

- Cargue point : Cargue servant à remonter le point d’écoute ou d’amure d’une voile carrée contre sa vergue.

- Carré : Salon, pièce à vivre d’un bateau. Sur les grands navires, il y a le carré des officiers, celui des maîtres, etc.

- Carré (voile ou gréement) : Se dit des voiles de forme trapézoïdale, établies sur des vergues. Un trois-mâts carré est un navire gréé de trois mâts portant chacun des voiles carrées.

- Changer d’amure : Synonyme de virer de bord.

- Château : Sur un navire, haute superstructure.

- Chouque ou chouquet : Pièce femelle dans laquelle coulisse un mât supérieur.

- Chute : Côté arrière d’une voile.

- Civadière : Voile carrée établie sous le beaupré des navires anciens.

- Clinfoc : Foc situé le plus en avant.

- Commerce : Type de navigation consacré au transport de marchandi­ses.

- Compas : Boussole d’un bateau.

- Conserve : Sur terre, on dit « aller de concert », et en mer « naviguer de conserve ».

- Coqueron : Compartiment exigu ménagé à l’extrême avant ou arrière d’un navire.

- Corne : Espar placé en oblique, et tenant la partie supérieure d’une voile aurique.

- Corvette : Petit navire de guerre portant une voilure importante sur trois mâts.

- Coup de vent : Mauvais temps correspondant à la force 8 de l’échelle de Beaufort (qui va de 1 à 12).

- Coupée : Accès au navire par son pont ou par sa muraille. Couronnement Arrière élevé et arrondi de certains navires anciens.

- Culer : Faire marche arrière, ou reculer sous l’effet du vent, du courant, d’une vague...

 

D

 

- Dalot : Ouverture ménagée dans un pavois pour laisser s’écouler l’eau (paquet de mer, embruns, eau de lavage du pont) à la mer.

- Dalot de la gatte : Ouverture ménagée dans le réceptacle des eaux embarquées par les écubiers, et permettant de le vider.

- Démâter : Démonter, ou perdre accidentellement un mât.

- Déraper : Arracher l’ancre du fond. On dit aussi qu’un bateau dérape quand son ancre ne le retient plus.

- Dériver : Etre déporté en travers de sa route, par le vent, le courant, les vagues...

- Diamant (de l’ancre) : Point de jonction entre sa verge et ses bras.

- Double : Abréviation de « double ration » de vin ou d’alcool.

- Drisse : Cordage servant à hisser une voile ou un pavillon.

- Dunette : Partie élevée du pont, à l’arrière du navire.

 

E

 

- Echouage : Mise au sec volontaire d’un bateau.

- Echouement : Mise au sec accidentelle d’un bateau.

- Ecoute : Cordage servant à orienter une voile dans le vent.

- Ecoutille : Ouverture ménagée dans un pont pour donner accès aux logements, soutes...

- Ecubier : Conduit permettant le passage d’une chaîne ou d’une ligne de mouillage à travers la coque ou le pont.

- Embelle : Amarre tirant par le travers du navire.

- Encalminé : Immobilisé par le calme.

- Encornat : Pièce servant à maintenir la corne contre le mât.

- Enfléchure : Echelons fixés dans les haubans, servant à grimper dans la mâture.

- Enfourner : Se dit d’un bateau dont l’avant s’enfonce dans une vague au lieu de la chevaucher.

- Entrepont : Espace entre deux ponts d’un navire à plusieurs ponts.

- Envoyer une voile : Hisser une voile.

- Epissure : Tressage d’éléments de cordages entre eux, pour les mettre bout à bout, pour les achever par un oeil, ou pour empêcher leur extrémité de se défaire.

- Erre : Elan que garde un bateau quand on a amené ses voiles, rentré ses avirons...

- Espar : Pièces du gréement sur lesquels on établit la - voilure : mâts, vergues, bômes, cornes...

- Estains : Derniers couples de l’arrière du navire, soutenant la charpente arrière (l’arcasse).

- Etai : Câble tenant un mât sur son avant. Les voiles d’étai sont établies entre les mâts arrière.

- Etaler : Faire face à, résister à. Par exemple : on étale un coup de vent en prenant la cape.

- Etambot : Pièce de la charpente du navire, sur laquelle s’articule la partie active du gouvernail.

- Etambrai : Ouverture ménagée dans un pont pour le passage du mât.

- Etarquer : Raidir le côté d’une voile.

- Etrave : Partie avant du navire, qui fend l’eau.

 

 

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

F

 

- Faseyement : Une voile faseye quand elle bat dans l’air comme un drapeau.

- Faubert : Sorte de « lavette » fabriquée à l’aide de bouts de cordage, servant à laver le pont.

- Ferler : Plier une voile contre un espar ou un pavillon sur lui-même.

- Fetch : Désigne l’espace de mer qu’une côte abrite du vent.

- Flèche : Dans un gréement aurique, désigne le mât ou la voile établis au-dessus de la corne.

- Foc : Voile triangulaire établie sur l’avant d’un bateau.

- Franc-bord : Hauteur du pont supérieur d’un bateau au-dessus de l’eau.

- Frapper : Fixer à l’aide d’une manille, d’un mousqueton... Si on fixe quelque chose à l’aide d’un cordage, on dit plutôt amarrer.

- Frégate : Bâtiment de guerre ancien, rapide et manoeuvrier, mais plus grand et plus armé qu’une corvette.

- Fusée : Partie haute, affinée, d’un mât.

 

G

 

- Gabier : Matelot affecté à la manoeuvre du navire.

- Gaillard : Superstructures avant et arrière d’un grand voilier ou d’un navire.

- Galère : Navire antique ou ancien, propulsé à l’aviron et à la voile.

- Galhaubans : Haubans capelés en tête de mât, ou hauban de mât supérieur.

- Gambes de revers : Haubanage inférieur de la hune, dont l’ascension est particulièrement acrobatique.

- Glène : Cordage rangé en le disposant en boucles superposées.

- Goélette : Navire léger généralement à deux mâts, et dont le plus grand se trouve toujours à l’arrière.

- Grand largue : Allure d’un voilier recevant le vent de trois-quarts arrière.

- Gréement : Ensemble des objets servant à manoeuvrer un voilier.

- Guibre : Pièce rapportée sur l’étrave pour soutenir le beaupré.

- Guindant : Partie de la voile placée contre le mât ou l’étai.

- Guindeau : Treuil dont l’axe est horizontal.

 

H

 

- Haubans : Câbles ou cordages soutenant le mât transversalement.

- Haussière (ou aussière) : Grosse ligne d’amarrage ou de remor­quage.

- Hune : Plate-forme située au sommet d’un bas-mât.

- Hunier : Pour un gréement carré, voile située au-dessus de la hune. Pour une goélette, voile carrée située au-dessus de la misaine.

 

L

 

- Largue : Allure sous laquelle un voilier reçoit le vent de côté. On distingue le petit largue (entre bon plein et vent de travers), puis le largue et le grand largue (entre le vent de travers et le vent arrière).

- Latin : Se dit en principe d’un gréement dont la voile principale est établie sur une antenne, mais aussi parfois d’une voile carrée.

- Ligne de foi : Axe du navire : son repérage est fondamental pour la lecture du compas de route.

- Lisse d’hourdi : Pièce de charpente longitudinale et placée à plat, aboutissant au sommet du charpentage arrière du navire.

- Liure de beaupré : Amarrage servant à relier entre eux les différents tronçons de la mâture de beaupré.

- Loch : Instrument servant à mesurer la vitesse d’un bateau.

- Lofer : Se diriger vers la direction du vent. Virer lof pour

- Lof : Synonyme d’empanner.

- Louvoyer : Remonter contre le vent en tirant des bords au plus près.

- Lover : Ranger un cordage en le pliant en boucles superposées.

 

M

 

- Maître : Gradé placé entre les officiers et les matelots. Ils forment la maistrance des navires. Dans la marine marchande, on dit maître d’équipage.

- Maître-bau : Largeur maximum d’un bateau.

- Manoeuvre : Désigne aussi bien le fait de manoeuvrer que les cordages utilisés pour ce faire.

- Marchepied : Câble tendu sous une vergue pour permettre aux gabiers d’y manoeuvrer.

- Masquer : Se dit d’une voile qui prend le vent du mauvais côté.

- Mât à quête : Mât très incliné sur l’arrière.

- Méridienne : Méthode de navigation astronomique consistant à mesurer la hauteur du soleil au-dessus de l’horizon à midi.

- Mille : Abréviation pour mille nautique (1 852 mètres, distance correspondant à 1 minute de latitude).

- Misaine : Désigne le mât le plus en avant d’un navire, et la voile basse qui y est établie.

- Mouillage : Désigne le lieu où un bateau se met à l’ancre, l’équipement utilisé, et la manoeuvre effectuée pour mouiller l’ancre.

 

N

 

- Navire franc-tillac : Navire dont le pont, dégagé, court d’une seule longueur.

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

P

 

- Panne (mettre en) : Manoeuvre consistant à stopper le navire tout engardant sa voilure haute. Le principe est de disposer les voiles de telle sorte que leurs poussées respectives se contrarient.

- Panneaux : Ouverture et couvercle des accès à l’intérieur.

- Passerelle : Superstructure où se tiennent les officiers et marins chargés de la conduite du navire.

- Pavillon : Sur la terre ferme, on dit « drapeau ».

- Pavois : Prolongation du bordage de la coque au-dessus du pont, afin de le protéger des paquets de mer et servir de garde-corps.

- Perroquet : Voile carrée située au-dessus d’un hunier.

- Peser : Exercer un effort orienté de haut en bas.

- Phare : Outre la lumière qui guide les bateaux en mer, le phare désigne l’ensemble des voiles établies sur un même mât. Ainsi, une goélette à phare carré.

- Planche : Synonyme de la coupée, la passerelle permettant de passer du quai au bateau.

- Point : Position du navire. Angle d’une voile : point d’écoute, de drisse, d’amure...

- Pomme de mât : Pièce de bois formant chapeau à l’extrémité d’un mât.

- Pont supérieur : Sur les navires possédant plusieurs étages d’ aménagement, pont extérieur.

- Poste d’équipage : Logement de l’équipage.

- Pot-au-noir : Zone de calmes et d’orages située de part et d’autre de l’équateur.

- Poulaines : W.C. d’un navire ancien, réservés à l’équipage et situés tout à l’avant du navire, les officiers disposant des bouteilles, à l’arrière.

- Poupe : Partie arrière d’un navire.

- Près, Plus près : Allure suivie par un voilier quand il louvoie, quand il tire des bords pour remonter contre le vent.

- Presse : Enrôlement forcé dans la marine de guerre, par rafle prati­quée dans les ports ou enlèvement sur des navires marchands arraisonnés.

- Proue : Partie avant d’un navire, au-dessus de l’étrave.

 

 

Q

 

- Quarantièmes rugissants : Désigne la zone des quarante degrés de latitude sud, où le vent souffle en tempête.

- Quart être de quart, prendre son quart : Etre de service. Le quart désigne aussi la partie basse de l’antenne d’une voile latine. C’est aussi une des 32 divisions de la rose des vents, correspondant à 11 degrés 15 minutes et portant chacune un nom. Du nord vers l’est se succèdent ainsi : Nord, Nord-quart-Nord-Est, Nord-Nord-Est, Nord-Est-quart-Nord, Nord-Est...

 

R

 

- Raban : Cordage ou sangle servant à ferler une voile, à la rabanter.

- Raguer : Se dit de deux pièces qui frottent l’une contre l’autre, et subissent ainsi une usure prématurée.

- Ralingues : Renfort en cordage sur le côté d’une voile.

- Refuser : Se dit du vent quand sa direction devient défavorable.

- Remonter : Faire route contre le vent, ou le courant.

- Ris : Partie d’une voile qu’on peut replier pour en diminuer la surface. Une voile est au bas ris quand elle est réduite au maximum.

- Risée : Renforcement passager du vent.

- Roaring forties : Appellation anglaise des Quarantièmes rugissants.

- Rocambeau : Anneau métallique coulissant sur le bout-dehors, et sur lequel on amure un foc. Un hale-dehors permet d’amurer le foc depuis le pont, et de l’amener à l’extrémité du bout-dehors.

- Rose des vents : Aujourd’hui, la rose d’un compas de navigation est graduée de 0° à 360°. Autrefois, elle était divisée en 32 divisions, dont on disait qu’elles correspondaient à chacun des vents reconnus : les quarts.

 

S

 

- Sabord : Ouverture ménagée dans le flanc d’un navire, généralement pour permettre aux canons de faire feu.

- Sabord d’arcasse : Sabord ménagé dans l’arrière du navire.

- Safran : Partie immergée du gouvernail.

- Sentine : Puisard vers lequel convergent les eaux des fonds d’un bateau.

- Serrer le vent : Naviguer à l’allure du plus près.

- Sextant : Instrument servant à mesurer la hauteur d’un astre au-dessus de l’horizon, afin de calculer sa position.

- Sonder : Mesurer la profondeur d’eau.

- Sous le vent : Côté opposé à celui d’où souffle le vent.

 

T

 

- Taquet : Pièce d’accastillage servant à bloquer une amarre, une drisse, une écoute...

- Taud : Bâche, prélart couvrant une embarcation quand elle ne sert pas.

- Tête de mât : Tout en haut du mât.

- Timonerie : Poste, couvert ou non, où se trouve la roue du gouver­nail.

- Tirant-d’air : Distance mesurée entre la flottaison et la tête du mât le plus haut d’un bateau.

- Tirant-d’eau : Distance mesurée entre la flottaison et le point le plus bas d’un bateau.

- Toile : Désigne la voilure. A sec de toile signifie « toutes voiles amenées ».

- Tonnage : Capacité de transport d’un bateau, mesurée en tonneaux. Par extension, le tonnage désigne l’importance d’un bateau : on parle de fort ou de faible tonnage.

- Toron : Elément des cordages toronnés, c’est-à-dire fabriqués en tournant des fibres sur elles-mêmes.

- Touline : Amarre légère servant de remorque ou ligne servant à faire passer une amarre, une remorque... plus lourdes.

- Tourmentin : Petit foc très solide utilisé par gros temps seulement. Tout dessus Toutes voiles établies.

- Transfilage : Cordage reliant la bordure d’une voile à un espar, en faisant le tour de ce dernier, et en passant par des oeillets ménagés dans la voile.

- Travers : A la perpendiculaire de l’axe d’un bateau.

- Trinquette : Le plus en arrière des focs.

 

V

 

- Vaisseau : Ancien navire de guerre ayant au moins deux batteries couvertes.

- Varangues : Pièces de la charpente perpendiculaires à la quille. Vent arrière Allure du navire qui fait route avec le vent sur l’arrière.

- Au vent : Exposé au vent.

- Sous le vent : Abrité du vent.

- Vergue : Traverse articulée au mât, sur laquelle on établit les voiles carrées.

- Virer : Tirer au moyen d’un treuil.

- Virer de bord : Manoeuvre consistant à franchir le lit du vent, de manière à recevoir le vent du bord opposé à celui qui le recevait précédemment.

- Vivres : Désigne l’avitaillement du bord.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Création d'un sixième commando marine :

 

 

Un nouveau commando, baptisé Kieffer, devrait être opérationnel à l'été et se joindra aux cinq unités de forces spéciales dont dispose déjà la marine. L'information, révélée par le blog « Secret Défense » du journaliste Jean-Dominique Merchet, nous a été confirmée par la Marine nationale. « Il sera dédié à l'appui et au soutien des autres commandos sur des disciplines liées aux technologies de pointe. Kieffer permettra l'adaptabilité des commandos actuels aux exigences des théâtres d'opération du futur », explique-t-on rue Royale. Informatique, mise en oeuvre de drones, cynophilie... Le commando Kieffer devra maîtriser l'emploi des nouvelles technologies aussi bien pour soutenir les autres forces que pour faire face à l'utilisation de nouveaux moyens par l'adversaire.

Selon la marine, cette nouvelle unité ne devrait pas engendrer d'accroissement d'effectifs au sein de la force des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO). Cette dernière est actuellement forte de 1700 hommes, dont environ 450 pour les seuls commandos.

 

La marine compte aujourd'hui cinq commandos, chacun disposant de spécialités bien distinctes. De Penfentenyo est chargé de la reconnaissance et du renseignement. Jaubert et Trépel sont spécialisés dans les missions d'assaut, notamment contre des navires, mais aussi l'exfiltration de ressortissants. De Montfort réalise des missions de destruction et de piégeage, tout en assurant le guidage de tirs aériens, navals ou terrestres. Enfin, le commando Hubert est spécialement formé pour les actions sous-marines. Contrairement aux autres commandos, basés à Lorient, les nageurs de combat d'Hubert sont installés sur la presqu'île de Saint-Mandrier, face à Toulon.

Pour la nouvelle unité, en cours de création, le nom de Kieffer a été choisi, en hommage à l'officier de marine Philippe Kieffer, qui avait débarqué en 1944 sur les plages de Normandie à la tête du 1er bataillon de fusiliers marins commandos. Si, au large, la marine française avait participé au pilonnage des positions allemandes, notamment avec les croiseurs Georges Leygues et Montcalm, Kieffer et ses 177 hommes étaient les seuls Français à débarquer, le 6 juin, sur les plages normandes.

 

 

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Philippe Kieffer est né le 24 octobre 1899 à Port au Prince (Haïti). Il est diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes commerciales.

 

La guerre le trouve en Amérique, où il est directeur de banque.

 

Quartier-maître de réserve pour avoir suivi les cours des EOR de Navale en 1918, il se présente comme tel en France, le 2 septembre 1939, comme volontaire dans l'armée de Terre, alors que son âge (40 ans) aurait pu servir de prétexte parfaitement acceptable pour rester à New-York.

 

Il passe ensuite dans la Marine le 10 septembre 1939.

 

L'attaque allemande de mai 1940 le trouve à Dunkerque, à l'Etat-major de l'Amiral Nord jusqu'au 17 juin, après quoi il passe en Angleterre, à Londres, le 19 juin 1940.

 

Il s'engage aux Forces Navales Françaises Libres, le jour de leur création, le 1er juillet 1940.

 

Sa connaissance de l'anglais le fait rapidement nommer officier interprète et du chiffre. Mais préférant l'action, il obtient de l'amiral Muselier de constituer en mai 1941 les Commandos Fusiliers-Marins qui rapidement sont intégrés au Commando Britannique n° 2, célèbre pour son raid sur Saint-Nazaire.

 

Philippe Kieffer est alors enseigne de vaisseau de 1ère classe et sera nommé lieutenant de vaisseau le 1er juillet 1942.

 

Des hommes de la 1ère Compagnie du Bataillon de Fusiliers-Marins Commandos prennent part au raid du 19 août 1942 sur Dieppe.

 

En 1943, la troupe française, portée à l'effectif de deux Compagnies, est affectée à l'exécution de quelques raids nocturnes sur les côtes françaises occupées, en petits groupes, dans le cadre de la préparation au débarquement.

 

En 1944 les efforts de Kieffer sont définitivement récompensés. Le 1er BFM Commando est rattaché à l'un des plus glorieux commandos anglais, le N° 4 (lieutenant-colonel Dawson), au sein de la 1ère Brigade (Brigadier General Lord Lovat). Les 177 hommes que Kieffer avait réunis et entraînés, allaient être les premiers Français à débarquer pour libérer la France.

 

Le 6 juin, les "Bérets verts" prennent pied à Ouistreham ; puis à Benouville, Amfreville, Bavant. Blessé le 6 juin, refusant de se laisser évacuer pendant deux jours, Kieffer retrouve son unité le 13 juillet, au moment où elle allait percer vers la Seine et Honfleur. Décidé à entrer à Paris avec les premiers, il prend une jeep, deux hommes, et fonce vers la capitale, à travers la Normandie à peine libérée. Il fut le premier à entrer à Paris par Saint-Cloud ; quelques jours plus tard il avait la fierté d'y faire défiler son unité.

 

A côté de tant de joie, ce père de famille (il a 3 enfants) est frappé d'une douleur profonde : son fils de 18 ans, qui avait rejoint un maquis, venait d'être tué par les allemands en Ile-de-France. Il ne l'avait pas revu depuis quatre ans.

 

En octobre 1944, le capitaine de corvette Kieffer, avec son bataillon - porté à l'effectif de trois compagnies - conduit son unité à l'attaque de Flessingue et de Walcheren, clé du port d'Anvers. Puis il participe à des raids sur les îles hollandaises occupées, toujours avec le N° 4 Commando Britannique.

 

Nommé à l'Assemblée Consultative en 1945, il a travaillé depuis la guerre à l'Etat-major des Forces Interalliées.

 

En 1954, il est nommé capitaine de frégate.

 

Philippe Kieffer est décédé le 20 novembre 1962 à Cormeilles en Parisis. Il a été inhumé à Grandcamp dans le Calvados.

 

• Commandeur de la Légion d'Honneur

• Compagnon de la Libération - décret du 28 août 1944

• Croix de Guerre 39/45 (4 citations)

• Military Cross (GB)

 

 

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Invité §us8655dJ

Pourriez vous parlez un peu plus du USS ARIZONA car cette tragédie de PEARL HARBOR me tien a cœur surtout celle du USS ARIZONA..

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Invité §us8655dJ

Et pourquoi ne pas renflouer le BISMARCK cela serait entièrement possible de plus il conterais des millions oui mais après cela serait remboursé comme il serait exposer dans un musée.

 

Non?

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Invité §sha101ar

 

Pourriez vous parlez un peu plus du USS ARIZONA car cette tragédie de PEARL HARBOR me tien a cœur surtout celle du USS ARIZONA..

 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=dNHGV_YJwj8&hl=fr

 

 

Lors de l'attaque sur Pearl Harbor, l'Arizona faisait partie des cuirassés mouillés à proximité de l'île Ford. Situé dans l'allée des cuirassés, il se trouvait accouplé au Vestal. Dès le début de l'attaque, l' USS Arizona subit l'attaque japonaise et les avions qui viennent de mitrailler le pont de l'USS Nevada lâchent leurs torpilles sur le couple Arizona-Vestal. Une de ses torpilles touche le cuirassé au niveau de la tourelle n°1. Une autre touche le navire en son milieu. Avec deux torpilles encaissées, l'Arizona ne tarde pas à subir des rentrées d'eau importantes qui mettent à mal le navire. Bientôt, l'Arizona s'avère être la cible de bombes dont une détruit la tourelle 4 et provoque un incendie. Une certaine confusion se met à régner sur le navire et l'amiral Kidd s'improvise servant de mitrailleuse en repoussant le cadavre du mitrailleur d'origine. A ce moment, la chaufferie avant du cuirassé explose. On n'a jamais expliqué la raison de cette explosion, aucune bombe n'ayant semble-t-il touché la chaudière. Peut-être que la chaufferie a explosé suite à son envahissement par l'eau. Un incendie se déclare alors qui menace des soutes à munitions. Devant le danger, l'équipage se doit de noyer les soutes pour empêcher l'explosion qui signerait la fin du cuirassé. Mais la confusion et le nombre important d'officiers absents fait que les clés ne sont pas retrouvées et une terrible explosion finit par arriver à l'avant du navire. Le feu s'élève à près de 500m de hauteur et l'avant du navire est complètement dévasté, les deux tourelles pulvérisées. Des débris de matériels ou d'êtres humains sont propulsés sur les navires voisins. Près de 1000 hommes et 40 officiers furent tués par l'explosion dont l'amiral Kidd et le commandant du navire, Van Valkenburgh. Devant ce désastre, les survivants ne peuvent empêcher le navire de couler. Les hommes choqués par les explosions se jettent à l'eau où tentent d'atteindre le navire-atelier Vestal auquel le cuirassé est accouplé. Néanmoins, malgré l'état désastreux du pont du navire qui émerge encore de l'eau, d'autres survivants continuent à tirer à la mitrailleuse. D'autres encore luttent contre le feu qui dévore le navire ou tentent de secourir des marins qui se sont jetés à l'eau. Pour le moment, l'Arizona compte 1103 morts et seulement 44 blessés sur 1511 hommes d'équipages : une proportion de blessés très faible par rapport au nombre de morts. Plus tard, suite à l'attaque, l'USS Arizona contrairement au West Virginia sera complètement évacué. Enfin, suite à la bataille, l'Arizona sera définitivement considéré comme irrécupérable.

 

 

 

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L'USS Arizona fut l'un des premiers navires pris pour cible par les japonais car peu d'hommes le défendaient au moment de l'attaque. La raison : la veille, un grand concours, regroupant les différents orchestres de la flotte de navires, avait été organisé. Ce fut l'orchestre de l'USS Arizona qui l'emporta et eu l'honneur d'animer le bal qui suivait. Tout l'équipage fut mis à l'honneur au cours de cette soirée et ceux ci rentrèrent qu'au petit matin pour récupérer d'une fameuse nuit endiablée. Personne n'imaginait encore la journée d'enfer qu'ils allaient vivre...

 

 

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