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Général

Le Topic de la Marine (sommaire page 1)


Invité §sha101ar

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Invité §sha101ar

 

Et pourquoi ne pas renflouer le BISMARCK cela serait entièrement possible de plus il conterais des millions oui mais après cela serait remboursé comme il serait exposer dans un musée.

 

Non?

 

 

Problème n°1 : remonter une épave de 52000 tonnes à 4700 mètres de fond, après 65 ans sous l'eau, et ravagée au cours du naufrage...

 

Problème n°2 (le plus important) : c'est une tombe marine (plus de 2000 marins ont coulé avec le navire) et les lois internationales s'opposent à ce genre d'opération...

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

Création d'un sixième commando marine (bis) :

 

 

La nouvelle unité des forces spéciales dominera les nouvelles technologies du combat. Rencontre avec le contre-amiral Marin Gillier, patron des bérets verts de la Marine :

 

La Marine nationale avait envisagé d'ajouter une sixième unité aux cinq commandos marine qu'elle compte aujourd'hui (Jaubert, de Montfort, de Penfentenyo et Trepel, à Lorient ; Hubert, à Toulon).

 

Une sorte de sas d'aguerrissement des meilleurs fusiliers-marins avant l'incorporation dans les forces spéciales dont « il n'est pas question d'abaisser le niveau d'excellence », rappelle le contre-amiral Marin Gillier, commandant la Force des fusiliers marins et commandos (2 400 hommes au total dont plus de 500 commandos).

 

Basé à Lorient, ce sixième commando marine va bien voir le jour, mais sous une tout autre forme. Celle d'une unité spécialisée dans la mise en oeuvre des nouvelles technologies, capable d'agir en autonomie, d'apporter un soutien à d'autres unités ou d'armer des PC de forces spéciales.

 

« Avec l'État-major, nous avons analysé des dizaines d'opérations menées sur tous les continents et dans toutes les situations par nos forces. Ce retour d'expérience a montré, y compris par comparaison avec d'autres nations alliées avec lesquelles nous sommes fréquemment engagés, que les forces spéciales françaises font preuve d'une totale maîtrise. Il y a cependant quelques domaines où nous devons encore gravir une marche pour rester au meilleur niveau mondial et prendre de l'avance face à l'évolution des menaces », note le contre-amiral Gillier, tout juste rentré de Somalie où il a dirigé l'opération de libération des otages du Ponant. Une mission pendant laquelle « toutes les techniques et tous les moyens, mis à part les avions de chasse, ont servi ! »

 

Ce sont précisément ces nouvelles techniques et technologies de combat que le sixième commando marine sera chargé de développer au sein des forces spéciales où, jusqu'à présent, « le système d'armes était d'abord l'homme ».

 

Issus pour moitié des rangs commandos marine et pour moitié des autres unités de la Royale, les trente-deux premiers membres du sixième commando seront électroniciens, informaticiens, spécialistes des télécommunications ou de la mise en oeuvre de drones. Ils seront capables de développer, si nécessaire dans un environnement hostile (radiologique, bactériologique ou chimique), leur savoir- faire en guerre électronique, contre-terrorisme, contre-minage... « Avant de prendre d'assaut une maison, il vaut mieux risquer un animal ou un drone que de risquer des hommes », rappelle Marin Gillier.

 

Un officier supérieur doublement heureux de compter, parmi les unités sous ses ordres, un commando au nom du fondateur des bérets verts de la Marine : Philippe Kieffer.

 

Le 6 juin 1944, ses 177 hommes furent les premiers à prendre pied sur la plage d'Ouistreham : « Pour former son groupe, le capitaine de corvette Philippe Kieffer avait aussi recruté dans toutes les spécialités de la Marine et il venait lui-même du Chiffre, les transmissions codées. Un retour aux sources en quelque sorte ! »

 

La remise du fanion aura lieu, jeudi, à Ouistreham, en présence du président de la République. La création officielle du commando Kieffer interviendra le 6 juin.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Philippe Kieffer, "le pacha" :

 

Dominique Kieffer, sa fille, et Éric Le Penven, Collevillais passionné par l'histoire du commando, évoquent ce combattant. Sa mémoire sera saluée, jeudi, par le président Sarkozy.

« Cette reconnaissance par l'état-major de la marine, c'est vraiment une grande émotion pour notre famille. Je suis curieuse de savoir qui a donné l'idée ! » Présente jeudi 8 mai à Ouistreham, lors de l'hommage présidentiel à ces hommes du commando 4 - les seuls Français à avoir débarqué sur les plages normandes au petit matin du 6 juin 1944 - Dominique Kieffer ne cache pas sa joie de voir le commando de marine basé à Lorient porter le nom de son père.

 

Son père, ce héros - auteur des « Bérets Verts Français du 6 juin 1944 » paru dès 1948 - parlait « peu du Débarquement à table. Ce ne sont pas les pères qui parlent des guerres, ce sont les grands-pères. Lui, grand sportif, n'aura pas eu cette chance. Il est mort hémiplégique en 1962, et fut enterré à Grandcamp où nous avions une maison. Ma soeur et moi, étions ados. Un de nos derniers grands souvenirs avec lui fut le tournage du film « Le Jour le plus long », juste avant de mourir. Il conseillait Darryl Zanuck, le metteur en scène. »

 

Depuis 1962, Dominique Kieffer qui habite toujours la propriété familiale en banlieue parisienne, n'a jamais manqué un seul 6 juin à Ouistreham. « Papa portait la France haut dans son coeur. Nous ne l'oublions jamais. »

 

Issu d'une grande famille catholique alsacienne, cet amoureux de la France fut élevé loin de la patrie. Né à Port-au-Prince en Haïti en 1899, le jeune Philippe passe ses années-lycées à Jersey. Étudiant à HEC, il parlait parfaitement l'anglais, fut ensuite banquier aux États-Unis, au Canada avant de s'engager dans la marine en 1939 et de rejoindre les Forces Navales de la France Libre le 1er juillet 1940 à Londres. Son parcours original le mènera aussi en politique. Au lendemain de la guerre, Philipe Kieffer est élu conseiller général d'Isigny, radical, le temps d'un mandat. « La politique, ce n'était pas son truc » sourit sa fille.

 

Dans son livre sur le commando Kieffer (éditions Heimdal), Éric Le Penven raconte par le détail leur terrible préparation en Angleterre. « Kieffer, c'était le pacha. Tous les témoignages que j'ai recueillis en parlent comme d'un meneur d'hommes, un grand type, athlétique, écouté, apprécié. » Collevillais fasciné par l'histoire du commando, « ma deuxième famille », travaillant aux services techniques de la mairie d'Hérouville, Éric Le Penven nourrit une passion depuis l'enfance pour Kieffer, « blessé deux fois le 6 », et ses hommes. « Le Débarquement en Normandie, ce fut longtemps l'histoire des Américains et des Anglais. On a mis beaucoup de temps à s'apercevoir qu'un bataillon de Français avait aussi débarqué à Sword Beach le 6 juin. » La reconnaissance de la nation se fera un 8 mai.

 

 

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Invité §us8655dJ

Cette vidéo du USS ARIZONA me semble familière, normale ces la mienne :sol::sol:

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Invité §sha101ar

 

Amiral Horatio Nelson :

 

 

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Amiral de la flotte britannique, Nelson avec ses multiples victoires navales éclatantes est devenu en quelque sorte un mythe au sein des mariniers et du peuple.

 

Horatio Nelson vit le jour le 29 septembre 1758 à Burnham Thorpe dans la comté anglais de Norfolk. C'est l'un des onze fils d'un recteur, et il s'embarque sur le vaisseau d'un oncle maternel à douze ans. Après un périple de deux ans sur un navire de la Compagnie des Indes, il repart au pôle Nord. En 1777, il passe son examen pour devenir lieutenant. Commandant d'une frégate en 1784, il gêne à la fois les navires américains, qu'il surprend en flagrant délit de commerce illicite, mais aussi les autorités anglaises qui permettent ce trafic. Aussi se retire-til dès 1787 dans son prieuré familial avec la veuve qu'il a épousé à l'île Nevis.

 

Il reprend du service en 1792. A la barre du vaisseau Agamemnon, il sillonne la Méditerranée sous les ordres de Lord Hood. A Naples, il fait la connaissance de Sir Hamilton, l'ambassadeur anglais, et de sa femme, avec qui il aura une liaison célèbre. Il participe ensuite à la prise de Calvi, où il perd son oeil droit.

 

En février 1797, lors de la bataille du cap Saint Vincent, il désobéit aux ordres pour se lancer avec succès contre une ligne de navires espagnols. Devenu contre-arniral, il mène une expédition contre Ténérife où il perd la bataille et son bras droit. Après quelques mois de repos, il est à nouveau en Méditerranée avec pour mission de surveiller une mystérieuse expédition préparée par les Français (l'expédition d'Egypte). Il retrouve la flotte française dans la baie d'Aboukir le 1er août 1798 et parvient à la détruire presqu'entièrement. A Naples, il est acclamé comme un héros. Le roi et la reine donnent une fête de 1 800 invités pour son quarantième anniversaire.

 

Mais Nelson continue de gêner les autorités anglaises par son arrogance, le scandale de sa liaison avec lady Hamilton, le duché de Bronte qu'il a accepté de Ferdinand et son refus d'aller protéger Minorque. Il prévoit en effet l'attaque française sur Naples et embarque le roi et la reine vers Palerme. De retour à Naples, il trahit la capitulation signée par le cardinal Ruffo envers les républicains et pend l'un des meneurs aux vergues de son navire.

 

Il est rappelé en Angleterre où il est devenu très populaire et est assigné à l'escadre de navires qui part pour la mer du Nord. Il défait les troupes danoises et devient commandant en chef.

 

En 1803, il prend le commandement d'une flotte destinée à empêcher la jonction des navires espagnols et français. Il se tapit devant Toulon mais la flotte française de Villeneuve lui échappe.

Pendant deux ans, Nelson mène, à bord du Victory, une poursuite incessante qui le conduit jusqu'aux Antilles. En août 1805, il relâche à Gibraltar puis rentre en Angleterre quelques jours afin d'échafauder un plan d'attaque de la flotte franco-espagnole. Le 15 septembre 1805, il reprend la mer. Le 20, l'amiral Villeneuve sort de la rade de Cadix où il s'est réfugié. Le jour suivant, à l'aube, au large du cap Trafalgar, les deux flottes livrent une terrible bataille. Nelson, qui a refusé de changer ses habits très reconnaissables, est atteint d'une balle tirée depuis la hune du Redoutable. Pendant ses trois heures d'agonie, il ne cesse de donner des ordres.

 

Il meurt. Mais la flotte franco-espagnole est anéantie. Sa dépouille fut ramenée en Angleterre dans un tonneau d'eau-de-vie afin de la conserver. Il fut inhumé dans la cathédrale Saint-Paul à Londres au terme de funérailles nationales.

 

Le grand mât de l'Orient, trophée de la première bataille d'Aboukir, fournit le bois de son cercueil.

 

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Invité §sha101ar

 

Trafalgar :

 

 

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La bataille navale de Trafalgar opposa le 21 octobre 1805 la flotte franco-espagnole sous les ordres de l'amiral Villeneuve, à la flotte britannique commandée par le vice-amiral Nelson. Nelson devait y trouver la mort, mais la tactique qu'il avait mise en œuvre valut aux Britanniques une victoire totale malgré leur infériorité numérique. Les deux tiers des navires franco-espagnols furent détruits, et Napoléon, faute d'une flotte suffisante, dut renoncer à tout espoir de conquête du Royaume-Uni.

 

Cette victoire marque également la suprématie britannique sur les mers, qui allait rester incontestée jusqu'à la Première Guerre mondiale.

 

Le 21 octobre reste célébré dans tout le Royaume-Uni sous le nom de « Trafalgar Day ».

 

Suite à la reprise des hostilités entre la France et le Royaume-Uni, le 18 mai 1803, après l'éphémère paix d'Amiens, Napoléon Ier commence à réunir une armée, au camp de Boulogne, dans le but d'envahir les îles Britanniques, et d'en finir avec son plus coriace ennemi.

 

Mais pour permettre à la flottille de transport de traverser la Manche, il doit obtenir une supériorité au moins temporaire, contre la Royal Navy. Pour la réaliser, il lui faut rassembler ses deux flottes principales, celle de l'Atlantique, basée à Brest et celle de la Méditerranée, alors basée à Toulon. Mais ces deux flottes sont sous la surveillance constante de la Royal Navy, ce qui rend leur jonction difficile. De plus d'autres flottes peuvent être mobilisées pour cette action, à savoir la flotte espagnole, maintenant alliée de la France et les autres escadres, présentes sur la façade atlantique, comme celle de Rochefort.

 

La flotte à Brest, commandée par le vice-amiral Ganteaume, forte de vingt et un vaisseaux de ligne est étroitement surveillée par l'amiral William Cornwallis et son escadre, et ne peut appareiller sans combattre. Cependant, le vice-amiral Horatio Nelson, qui commande la Mediterranean Fleet qui fait face à l'escadre de Toulon, a décidé d'appliquer un blocus très lâche, car il espère inciter l'amiral français Pierre de Villeneuve à prendre la mer, et qu'il pourra ainsi livrer bataille. Malgré les réticences de Villeneuve, qui a déjà connu la défaite contre Nelson à Aboukir en 1798, Napoléon pousse celui-ci à appareiller en direction des Antilles, où la flotte espagnole et celle de Ganteaume, forçant aussi le blocus, le rejoindront. Grâce à des tempêtes qui empêchèrent les navires britanniques de maintenir leurs positions de guet, Villeneuve fait voile le 29 mars 1805, s'échappe du piège de Nelson, passe le détroit de Gibraltar le 8 avril, et arrive aux Antilles, le 12 mai, avec onze vaisseaux. Une flotte espagnole, forte de neuf vaisseaux l'y rejoint. Fort de ses vingt navires de ligne, Villeneuve, pourtant pressé par les officiers de l'armée française de participer à la reprise des îles conquises par les Britanniques, reste inactif pendant un mois, attendant Ganteaume, qui n'a même pas quitté son port. Le 7 juin, suite à la capture d'un navire de commerce britannique, il apprend que Nelson et sa flotte, malgré les vents contraires qui les ont retenus, est enfin arrivé dans les Caraïbes. Villeneuve décide alors d'appareiller pour retourner en Europe, ce qu'il fait le 11 juin.

 

Le 9 juillet, il arrive au Cap Finisterre, mais les vents contraires l'empêchent de rentrer dans le golfe de Gascogne avant le 22. Entre-temps, le vice-amiral Robert Calder, qui montait la garde devant Rochefort et Ferrol, a appris le retour du Français, et le 22, il a rassemblé sa flotte de quinze vaisseaux pour l'attendre au Cap Finisterre. La bataille qui suit, la bataille "des quinze-vingt", le 23, où Villeneuve perd deux navires espagnols, dissuade celui-ci de poursuivre au nord. Malgré l'avantage du vent, il fait demi-tour et arrive à La Corogne le 1er août. Les ordres de Napoléon qui l'attendent sont clairs: voguer au nord, vers Brest, mais nerveux devant les démonstrations de la Navy, Villeneuve décide de rejoindre Cadix.

 

Le 15, Cornwallis prend la lourde décision de détacher vingt de ses vaisseaux pour renforcer Calder contre Villeneuve, ce qui ne lui en laisse que onze pour garder la Manche. Mais, entre-temps, avec la menace des troupes autrichiennes et russes, aux frontières de l'est, les trois corps d'armée de Napoléon Ier, sans nouvelle de leur flotte, quittent le Camp de Boulogne le 26 août, et entament la grande marche vers l'est qui les mène vers Austerlitz.

 

Horatio Nelson, revenu au Royaume-Uni après deux ans en mer, est chargé de commander cette nouvelle flotte. Retardé par les réparations du HMS Victory, il ne prend la mer que le 15 septembre et ne rejoint sa flotte que le 29. Il ne place devant Cadix qu'une flottille de frégates sous les ordres du capitaine Blackwood. Ses navires de ligne eux, attendent, hors de vue, à environ 50 miles de là. Il doit détacher six d'entre eux du 2 au 15 octobre, pour aller chercher du ravitaillement à Gibraltar; de plus, le HMS Prince of Wales a quitté la flotte pour ramener Calder au Royaume-Uni, où il doit répondre de son manque d'audace du 23 juillet.

 

L'amiral Villeneuve, de son côté, semble peu enclin à quitter Cadix : ses capitaines s'y opposent et il craint Nelson. Il a reçu des ordres de l'amiral Decrès, commandant la flotte française, de revenir en Méditerranée, mais seule l'annonce de l'arrivée de son remplaçant, le vice-amiral François Rosily, à Madrid, le 18 octobre, ajoutée au rapport de ses espions signalant six vaisseaux britanniques à Gibraltar, le décide. Le 20 octobre, soudainement partisan du départ, il quitte le port après une rapide préparation de ses navires, et formé en trois colonnes, se dirige sur le Détroit de Gibraltar. Le soir même, l'Achille signale dix-huit navires britanniques à leur poursuite dans le nord-est. Durant la nuit, Villeneuve décide de former sa flotte sur une ligne et de se préparer au combat.

 

Nelson élabora un message destiné à galvaniser ses hommes, juste avant la bataille, il fit hisser par pavillons le message « England expects that every man will do his duty » (« L'Angleterre attend de chacun qu'il fasse son devoir »). Suite au résultat de la bataille, cette phrase restera célèbre dans le vocabulaire anglo-saxon.

 

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Le message entier a exigé douze envois successifs de pavillons. L’émission aurait pris environ quatre minutes. Une équipe de quatre à six hommes, menée par le lieutenant Pasco, aurait préparé et hissé les drapeaux depuis le navire amiral HMS Victory de Nelson.

 

La victoire de l'amiral Nelson tient à une manœuvre géniale, consistant en un renversement de la tactique habituelle de combat en mer. Au XVIIIe siècle, lorsque deux flottes s'affrontaient, elles se disposaient en deux longues files perpendiculaires au vent (d'où le terme de vaisseau de ligne), et naviguaient l'une vers l'autre. Elles remontaient toutes deux lentement le vent et en se croisant, elles se canonnaient. Les deux flottes faisaient généralement demi-tour pour un deuxième passage face à face. La victoire tenait surtout au nombre de canons disponibles, à la rapidité de manœuvre des équipages et à la coordination entre les différentes unités de la flotte.

 

À Trafalgar, Nelson se trouvait face à une flotte franco-espagnol très inférieure qualitativement à la sienne, tant en matériel qu'en équipage. Les vaisseaux espagnols étaient anciens et fragiles, les vaisseaux français cependant plus homogènes possédaient souvent des équipages trop peu entraînés. La flotte anglaise est au contraire de très bonne qualité. Les équipages sont très entraînés et possèdent un moral très élevé. Sans équivalent dans la flotte franco-espagnole, les vaisseaux de la Royal Navy disposent de très gros canons, appellés caronnades, de faible portée mais faciles à utiliser, qui peuvent cribler de mitraille les équipages adverses à courte distance. Cette arme va montrer sa très grande efficacité durant la bataille. De plus leurs 7 vaisseaux à trois ponts offrent une puissance de feu très importante. Les 4 vaisseaux à trois ponts espagnols ne peuvent rivaliser. Par contre, on relève dans la flotte française plusieurs vaisseaux à 80 canons dont le poids de la bordée égalait voire dépassait celles des plus gros vaisseaux britanniques. Nelson décida alors, se trouvant pourtant en infériorité numérique, de bousculer les habitudes.

 

 

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Au lieu d'orienter sa flotte perpendiculairement au vent, il la place vent arrière, ce qui lui donne beaucoup de vitesse (rendant aussi les coups au but plus difficiles, Nelson mise aussi sur une variable relativement aléatoire : ses marins aguerris aux joutes navales face à des Français et Espagnols moyennement talentueux au tir de précision et au rechargement), et dispose ses navires sur deux files côte à côte. Ces deux files forment une épée qui transperce la flotte Franco-Espagnole. Celle menée par Nelson coupe la ligne adverse à angle droit un peu en avant de son milieu et empêche l'avant-garde de secourir le reste de la flotte franco-espagnole. Celle dirigée par Collingwood submerge l'arrière-garde. Après avoir durement touché l'adversaire en coupant sa ligne, la flotte de Nelson écrase méthodiquement les vaisseaux désorganisés du centre et de l'arrière des Franco-Espagnols. Cette tactique entrainait un inconvénient: avant de pouvoir transpercer les lignes franco-espagnoles, les navires de têtes anglais étaient canonnés sans pouvoir riposter. Cependant, Nelson compta sur la lenteur et la médiocre précision de tir des canonniers français et espagnols. Dès que l'ennemi fut à portée, la meilleure qualité de tir de ses propres canonniers et l'adresse de ses équipages permit de renverser l'infériorité numérique. Les lignes désorganisées et prises en tenaille par les Anglais, il ne fut donc plus difficile pour Nelson d'anéantir les navires ennemis.

 

 

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Les Français et les Espagnols perdent 22 navires, 4400 marins tués ou noyés, 2500 blessés et plus de 7000 prisonniers. Nelson est mort ainsi que 448 autres marins britanniques mais la victoire des Anglais est totale. Plusieurs vaisseaux sont cependant très fortement endommagés (dont le Victory et le Royal Sovereign).

 

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Cette rencontre n'eut pas d'effet majeur sur la stratégie terrestre puisque Napoléon Bonaparte porta ses efforts sur l'Europe continentale à partir du 15 août 1805. Mais par leur victoire maritime, les Anglais confirmèrent définitivement leur suprématie sur les mers. Si, dès avant la bataille, le risque d'une invasion était déjà levé, il disparut totalement à sa suite, la marine française n'osant jamais plus affronter les escadres britanniques en mer. Politiquement aussi, les résultats de Trafalgar ne doivent pas être sous-estimés, constituant bientôt tant en Europe continentale qu'au Royaume-Uni un contrepoids moral aux victoires terrestres de la Grande Armée.

 

A plus long terme, cette bataille va contribuer à la création d'un mythe, la bataille navale décisive sauvant le Royaume-Uni. Pendant la Première Guerre Mondiale, la bataille du Jutland, et ses résultats mitigés, susciteront une vive controverse, cette bataille entre dreadnoughts étant appréciée à la lumière de la victoire de Nelson.

 

Le Victory, le vaisseau amiral de Nelson, est conservé de nos jours comme une relique. Il fait cependant toujours officiellement partie de la Royal Navy.

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

HMS Victory :

 

 

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Le HMS Victory est un navire à trois ponts, possédant 104 canons, navire de ligne de premier rang, construit entre 1759 et 1765 avant d'être finalement mis en service en 1778. C'est l'un des deux seuls spécimens intact au monde de navire de guerre du XVIIIe siècle avec l'USS Constitution. Après 1824, il fut retiré du service actif et mis dans une forme de radoub en 1922 à Portsmouth. Il continue à être le navire amiral du Second Sea Lord. Il est préservé comme navire musée.

 

 

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Invité §us8655dJ

J'ai trouver cette photo mais pas le nom du bateau et que lui est t'il arriver?

 

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Invité §us8655dJ

Merci, j'ai,pu trouver son histoire:

 

Le American Star était un paquebot transatlantique, construit en 1939 pour la United States Lines, prévu pour la circulation sur la ligne Atlantique Nord. En 1994, pris dans une tempête au large des Canaries, les liens de son remorqueur ne tinrent pas le coup et il s'échoua dans une baie sur la côte occidentale de Fuerteventura. Longtemps, la partie de la proue encore visible tenait lieu d'attraction touristique, mais l'épave est depuis mars 2007 presque entièrement sous l'eau.

 

Ce paquebot a également porté les noms de SS America, USS Westpoint, SS Australis, SS Italis et SS Alferdoss.

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Invité §sha101ar

 

Le croiseur auxiliaire HSK Kormoran :

 

 

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Le croiseur auxiliaire Kormoran (HSK-8) était utilisé pendant la Seconde Guerre Mondiale par la Kriegsmarine pour la guerre contre le commerce maritime. Connu par les allemands sous le code de Schiff 41 et par les alliés sous celui de Raider-G, il est resté dans les annales pour avoir coulé le croiseur australien HMAS Sydney avec tout son équipage (645 marins) lors d'un combat en novembre 1941 au large de l'Australie, combat dans lequel il sera lui même détruit. Après des années de spéculations et de recherches, le premier ministre australien a annoncé le 16 mars 2008 que l'épave du Kormoran avait été retrouvée.

 

Le Kormoran a été lancé à Kiel en 1938 en tant que navire marchand sous le nom de Steiermark. Il est rebaptisé lors de sa conversion en croiseur auxiliaire le 9 octobre 1940 et est commandé par le capitaine de corvette Theodor Detmers. Son déplacement était de 8736 tonnes, pour une vitesse de 18-19 noeuds. Il s'agissait du plus imposant croiseur auxiliaire allemand et opérait dans l'Atlantique sud, l'Océan Indien et le Pacifique sud.

 

Son armement, soit dissimulé derrière des panneaux ou démontable/remontable rapidement, était plutôt imposant : 6 canons de 150 mm (l'un provenait d'un des vétérans du Jutland, le SMS Seydlitz...), artillerie anti-aérienne 37 et 20 mm, 6 tubes lance-torpilles, deux hydravions Arado Ar-196. Mais il manquait du blindage, du système de lutte anti-incendie et de la vitesse propres aux bâtiments de guerre. Son succès dépendait beaucoup de la dissimulation et de la surprise.

 

Le premier raid fut lancé le 3 décembre 1940 dans l'Atlantique sud. En 4 mois le Kormoran fit 8 victimes marchandes, l'un des cargos alliés fut capturé et expédié en France, les 7 autres furent coulés.

 

Par la suite sa zone d'activité fut déplacée dans l'Océan Indien mais fut moins profitable puisque seulement 3 navires furent coulés entre avril et novembre 1941.

 

Le 19 novembre 1941, le Kormoran croise la route du croiseur australien HMAS Sydney au large des côtes australiennes. Le raider allemand battait alors pavillon commercial hollandais et espérait passer incognito mais le Sydney décide de s'y intéresser. Le Kormoran maintient la supercherie jusqu'à 1500 mètres augmentant ses chances face à l'australien supérieurement armé (8 pièces de 152, 4 de 102 mm).

 

Complétement surpris et nullement préparé au combat le Sydney essuie une première salve de 150 trop courte mais les pièces de 37 et 20 mm du Kormoran touchent la passerelle et la conduite de tir. La deuxième salve de 150 fait mouche, beaucoup des officiers du Sydney sont tués et sa conduite de tir ést neutralisée, de plus le carburant de l'hydravion du bord touché par un tir provoque un incendie.

 

Le Sydney riposte pourtant mais sa première salve encadre le Kormoran. Un nouveau tir de l'allemand neutralise les deux tourelles avant. Une des tourelles arrière ouvre alors un feu rapide et précis qui touche le Kormoran au niveau des machines tuant la majorité du personnel et provoquant un incendie majeur.

 

Une torpille au moins touche le Sydney au niveau de la proue. Il vire pour utiliser ses torpilles tribord mais aucune ne touche. A ce moment là les machines du Kormoran cessent de fonctionner.

 

Le côté tribord du Sydney est soumis à un feu intense, détruisant beaucoup des équipements de survie. Au moins 50 tirs de 150 mm font mouche.

 

Le Sydney lance alors une dernière torpille et s'éloigne. Le Kormoran continue son feu jusqu'à ce que Detmers donne l'ordre d'abandon du navire. Le feu qui ravage l'intérieur du navire atteint les réservoirs de carburant et les moyens de lutte contre l'incendie sont détruits ou insuffisants.

 

Les allemands dirent avoir vu le Sydney s'éloigner en flammes vers l'horizon puis avoir entendu plusieurs explosions après qu'il ait disparu à la vue... Aucun des 645 marins du Sydney ne sera revu vivant...

 

L'évacuation du Kormoran sera laborieuse, avec le montage des canots de survie et la pose de charges de destruction. 20 marins avaient été tués pendant le combat, 40 autres, la majorité blessés, le seront lors du chavirage d'un canot. Le navire disparaitra dans une gerbe de flammes de 300 mètres lors de l'explosion des charges et des mines. 320 survivants, dont Detmers, seront recueillis et conduits dans un camp de prisonniers australien jusqu'en janvier 1947.

 

La perte du Sydney provoqua un traumatisme dans l'opinion publique australienne et donna lieu à de nombreuses controverses...

 

 

 

 

Le Steiermark :

 

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Le Kormoran :

 

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Le HMAS Sydney :

 

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Invité §sha101ar
Nouvelle opération "bouée" la semaine prochaine ! Nouvelles photos de Super Frelon à suivre ;)

 

 

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Invité §sha101ar

 

Lann-Bihoué : sortie de piste pour un Rafale

 

 

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Un avion Rafale, de la Marine, est sorti ce matin, à l'atterrissage, de la piste ouest de la base aéronavale de Lann-Bihoué. L'appareil, qui prenait une mission de permanence opérationnelle (défense aérienne du territoire), venait de Landivisiau. Terminant sa course dans la pelouse, le Rafale ne présente extérieurement pas de dégâts mais il est encore trop tôt pour déterminer si l'incident a provoqué des dommages moins visibles. Le pilote, qui s'est éjecté, a été récupéré conscient pour être évacué vers l'hôpital Bodelio de Lorient, où il est placé en observation. « L'avion qui est resté dans le périmètre de la base a été sécurisé par les services techniques de la Marine. Les causes de l'évènement ne peuvent être établies pour le moment et devront être déterminées par une enquête technique », précise la Marine nationale.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Présentation aérienne cet après-midi à l'aéroport de Quimper-Pluguffan avec la présence d'un Rafale M (flotille 12F - Landivisiau) et d'un Super-Etendard M (flotille 11F - Landivisiau) de l'Aéronavale.

 

Etaient également présents un Mirage 2000N de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette basé à Luxeuil, un Alphajet, un Xingu et un TB-30 Epsilon pour l'Armée de l'Air.

 

Quelques photos en vrac :

 

 

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Prochain rendez-vous le 29 juin sur la BAN de Landivisiau pour le "Tiger Meet 2008" !

 

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Invité §sha101ar

 

Juillet 2008 : L'Aéronavale française sur l'USS Theodore Roosevelt :

 

 

Des Rafale (flotille 12F) et des Hawkeye (flotille 4F) participent à des qualifications franco-américaines sur le porte-avions américain USS Theodore Roosevelt. Il s’agit des premières qualifications communes franco-américaines sur un porte-avions américain.

 

Le 26 juillet 2007, deux Rafale de la 12F avaient apponté et décollé du porte-avions américain Enterprise, naviguant au large de Toulon. Grâce au nouveau système de calage de leur centrale inertielle par GPS, les Rafale au standard F2 avaient ainsi fait la preuve qu'ils pouvaient opérer sans la moindre difficulté depuis un navire de l'US Navy. Ses 12 ( :cyp: ) porte-avions sont d'ailleurs les seuls au monde, avec le Charles-De-Gaulle, qui ne reprendra du service qu'à la fin de cette année, à pouvoir catapulter des avions de combat. C'est tout l'enjeu de l'embarquement de cet été : cette fois, c'est une flottille de six à huit Rafale qui agissent sur le Theodore Roosevelt, exactement comme ils le feraient durant une opération normale.

 

 

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Invité §sha101ar

 

L'USS Theodore Roosevelt (CVN-71) :

 

 

 

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L'USS Theodore Roosevelt est le 4ème porte-avions de la classe Nimitz.

 

Lancé le 27 octobre 1984, il rentre en service actif 2 ans plus tard et participa à sa première mission opérationnelle pour "Tempête Du Désert" en 1991. A propulsion nucléaire, il a un déplacement de 88000 t pour une longueur de 333 mètres. Sa conception est assez différente de ces 3 prédecesseurs (Nimitz, Dwight E. Eisenhower, Carl Vinson) et il constitue ainsi une sous-classe avec les 4 suivants (Abraham Lincoln, George Washington, John C. Stennis, Harry S. Truman). Plus tard viendra une 3ème sous-classe avec le Ronald Reagan et le George H. W. Bush.

 

 

Le Theodore Roosevelt sort d'une opération d'entretien et de mise à niveau à Norfolk, qui a notamment vu une nouvelle dotation de missiles SAM.

 

 

Le CVW-8 (Carrier Air Wing Eight) affecté à son bord est doté actuellement de F/A-18E Super Hornet, F/A-18 Hornet, EA-6B Prowler, E-2 Hawkeye, C-2 Greyhound, S-3 Viking, ainsi que d'hélicoptères SH-60F Seahawk et HH-60H Seahawk.

 

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

"We want you as a new recrue.."

 

 

Pour le fun... :D

 

 

 

 

En 1979, l'US Navy met à la disposition du groupe Village People d'importants moyens dont un destroyer basé à San Diego pour la réalisation du clip "In The Navy". Avaient ils bien saisi le positionnement du groupe ? :ibizatdi:

 

Toujours est-il qu'en dépit des polémiques suscitées, l'US Navy enregistra par la suite une vague massive de nouveaux engagements. Objectif atteint.

 

 

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Invité §sha101ar

 

 

Le Porte-Hélicoptères Jeanne d'Arc (R97) :

 

 

 

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Familièrement appelé "La Jeanne", ce bâtiment est mythique au sein de la Marine Nationale.

 

 

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Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc fut construit par l'Arsenal de Brest de 1959 à 1961.

Mis à flot sous le nom provisoire de La Résolue, il reçut le nom de Jeanne d'Arc le 16 juillet 1964.

 

Mis sur cale le 7 août 1960, il fut lançé le 30 septembre 1961 et mis en service le 16 juillet 1964.

 

Sa mission en temps de paix est de servir de bâtiment école au profit de l'École d'application des officiers de Marine. Le groupe aérien comprend 2 hélicoptères Alouette III de l'escadrille 22S, il est renforcé par un détachement d' hélicoptères de combat de l' ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre) composé de 2 Puma ou Cougar et 3 hélicoptères Gazelle avec un détachement de 40 hommes.

En temps de guerre, sa mission est de mener des missions de combat, soit dans le domaine de la lutte anti-sous-marine en embarquant 8 hélicoptères WG 13 Lynx, soit dans le cadre d'une mission d'action extérieure en mettant en oeuvre des hélicoptères Puma ou Gazelle de l'ALAT, et en transportant des troupes de débarquement.

 

 

Caractéristiques :

 

* Déplacement : 10 575 tonnes et 13 2700 tonnes à pleine charge

* Longueur : 181,38 mètres

* Largeur : 24 mètres

* Tirant d'eau : 7,30 mètres

* Tirant d'air : 52 mètres

* Vitesse : 27 noeuds

* Distance franchissable : 7500 nautiques à 15 noeuds

* Autonomie : 90 jours

 

Propulsion et énergie :

 

* 4 turbines à engrenages Rateau-Bretagne

* 2 hélices de 40 000 ch (29 420 kW)

* Puissance électrique : 4 400 kW

* 4 chaudières multitubulaires, type dissymétrique, timbrées à 45 kg/cm² et surchauffe 450° C

 

Équipements électroniques :

 

* Radars et veille infrarouge

1 radar DRBV-22 D

1 radar DRBV-51

2 radars Racal Decca DRBN-34

3 radars DRBC-32 A

* Sonars

1 sonar DUBV-24

* Contre-mesures

1 détecteur ARBR-16

* 1 intercepteur ARBX-10

* 1 bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie

* TACAN : NRBP-20

* 1 système d'identification ami-ennemi (IFF) NRBI-50

 

Armement :

 

* 6 missiles EXOCET mer-mer 38

* 2 tourelles de 100mm Mle 53

* 8 hélicoptères

 

Les installations :

 

* Sur l'îlot arrière, un pont d'envol (60 x 20m) permettant le décollage simultané de 2 hélicoptères Super-Frelon ou 3 Lynx, avec possibilité de parcage de 2 appareils sur son avant et de 2 autres sur son arrière.

* Un ascenseur de 15,50 x 6,50 m, d'une capacité de 12 tonnes, placé à l'arrière du pont d'envol et du pont du hangar.

* 1 grue de 12 tonnes à 12 mètres.

* 1 hangar (36 x 18 x 5 m), situé à l'arrière sous le pont d'envol, permettant de parquer 8 hélicoptères en temps de guerre.

 

Équipage :

 

* 46 officiers dont 16 consacrés à l'instruction des officiers-élèves

* 280 officiers mariniers

* 193 quartiers-maîtres et matelots

* + (158 officiers-élèves)

 

Sources : Marine nationale

 

 

GEAOM 2007/2008 :

 

Le groupe école d'application des officiers de Marine (GEAOM) reprend la mer le 15 décembre 2007 pour une 43ème mission de près de 6 mois, qui le conduira en Amérique, sur la côte est-africaine et le long des rivages de la Méditerranée.

 

Constitué du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc et, depuis 1999, de la frégate anti-sous-marine Georges Leygues, le GEAOM a pour mission de compléter à la mer la formation initiale dispensée aux futurs officiers de la Marine, qu'ils soient issus de l'École navale, de l'École du commissariat de la marine, de l'École des affaires maritimes ou des écoles du Service de santé des armées.

 

L'enseignement, essentiellement pratique, se fonde sur l'observation active et la participation des élèves à toutes les activités des bâtiments du Groupe. Il donne aux élèves un socle de connaissances professionnelles indispensable à leur carrière d'officier et les prépare plus spécifiquement à leurs deux premières affectations.

 

La promotion 2007-2008 du GEAOM se compose de 123 élèves, dont 14 jeunes femmes, selon la répartition d'origine suivante:

 

* 73 officiers élèves issus de l'Ecole navale externe et recrutés sur titre 2ème année

* 11 issus de l'Ecole navale interne

* 19 recrutés sur titre 3ème année

* 1 officier élève allemand

* 12 commissaires

* 19 élèves étrangers

* 4 administrateurs des affaires maritimes

 

Les dix-neuf élèves étrangers présents à bord sont originaires de quinze pays différents : le Royaume-Uni, la Belgique, l'Allemagne, la Grèce, l'Egypte, l'Espagne, le Maroc, le Togo, le Nigéria, le Cameroun, le Congo, l'Afrique du Sud, Madagascar, le Koweït et l'Inde.

 

 

5 bâtiments ont déjà porté le nom de Jeanne d'Arc :

 

 

* Une frégate de 52 canons (1820-1834)

 

Construite à Brest. Elle fit campagne au Levant puis devint bâtiment-amiral de la Division naval des Antilles.

 

* Une frégate de 42 canons (1837-1865)

 

Armée en 1852, elle fit partie des expéditions de Crimée et de la Baltique. En 1865 elle devint La Prudente et c'est sous ce nom qu'elle acheva son existence en 1898.

 

* Une corvette cuirassée (1867-1885)

 

Mise sur cale à Cherbourg et lancée en 1867, elle fut surtout affectée aux escadres métropolitaines.

 

* Un croiseur cuirassé (1901-1934)

 

Le quatrième Jeanne d'Arc fut à l'époque le plus grand et le plus puissant de nos croiseurs cuirassés. Long de 145 mètres, déplaçant 11.300 tonnes, le bâtiment portait deux canons de 194 et quatorze de 138. Ses six cheminées lui donnaient une silhouette caractéristique. En 1903, le Jeanne d'Arc porta la marque du président Loubet pour le voyage de celui-ci en Algérie. C'est en 1912 qu'elle remplaça le Duguay-Trouin comme navire-école d'application. Pendant la Première Guerre mondiale, le Jeanne d'Arc s'illustra aux Dardanelles (1914) puis sur le canal de Suez, sur les côtes de Syrie et d'Asie Mineure. En 1919, il reprit ses fonctions d'école d'application et fit neuf campagnes avant de s'arrêter, à bout de bord, en 1928. Il fut rayée des listes de la flotte six ans plus tard.

 

* Un croiseur-école (1931-1964)

 

Ce fut le premier bâtiment spécialement construit pour servir d'École d'application. Lancé en 1920 aux Chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire, il entra en service en 1931. Le croiseur Jeanne d'Arc déplaçait 9 200 tonnes et filait 25 noeuds. Il était armé de 4 tourelles doubles de 155 mm, 4 pièces de 75 mm, 6 de 40 mm et 20 de 20 mm. Il pouvait recevoir 156 officiers-élèves en plus des 28 officiers et 620 hommes d'équipage. Au début de la guerre 1939-1940, le bâtiment fut affecté à la Division navale d'Atlantique Ouest et participa au blocus des bâtiments de commerce allemands réfugiés dans les ports neutres. En juin 1940, il se trouvait aux Antilles où il resta jusqu'en juillet 1943. En septembre de la même année, il prit part aux opérations de Corse, puis au débarquement de Provence, le 15 août 1944. Le Jeanne d'Arc fut cité à l'ordre de l'Armée pour les services rendus pendant les hostilités. Il assura ensuite son rôle de croiseur-école jusqu'en 1964, accomplissant 27 campagnes autour du monde.

 

 

 

 

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:hello: shaka,

 

Toujours très documenté :jap:

 

 

Je profite un peu du sujet que tu animes pour annoncer la naissance de www.forum-bateau.com à tous les passionnés :p

 

Certains d’entre vous sont au courant, nous avons ouvert un tout nouveau forum-bateau :jap:

Ce forum d’abord en béta-test est à présent ouvert à tous. (Vous pouvez utiliser votre pseudo FA en vous connectant avec votre mot de passe habituel).

On compte sur vous passionnés du nautisme pour venir faire vivre cette communauté et partager votre passion et votre expérience.

 

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez faire migrer des sujets proprement « bateau » depuis forum-auto sur ce nouvel espace de discussion.

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Invité §pie004zE

Sympa ce topic :)

 

La semaine dernière, j'ai eu la chance de visiter ce bateau à Toulon...

 

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Le mistral, bâtiment de projection et de commandement, à propulsion électrique...

 

Visite très intéréssante... et impressionnante...; pas mal de photos, je peux pas toutes les mettre...

 

Vue depuis le poste de "pilotage" sur la zone hélicoptère (chépa comment on dit exactement :cyp: )

 

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Invité §us8655dJ

Sa bouge pas ici, dommage c'était pourtant très instructif

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Invité §sha101ar

Livres...

 

 

Le Porte-Avions Charles De Gaulle - (Collectif - Editions SPE)

 

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Trois tomes :

 

T1 : consacré à l'historique du bâtiment

T2 : Le fonctionnement, la vie à bord

T3 : Le groupe aérien embarqué

 

L'ouvrage de référence sur le Charles De Gaulle, 400 pages environ pour chaque tome, très nombreuses photos. Seul défaut, un peu pointu et technique, le T2 en particulier ne nous fait pas suffisamment vivre le quotidien de tous ceux et toutes celles qui travaillent à bord.

 

 

 

Chasse Embarquée - (H-P Grolleau - Marines Editions)

 

 

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Récent, très complet et très documenté, une présentation des appareils embarqués de l'aéronavale (Rafale, Hawkeye, SEM), très très bon livre. :bien:

 

 

 

Mission de guerre du Porte-avions Charles De Gaulle - (François Guénet - Editions SPE)

 

 

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Recueil de photos consacré à la mission Héraclès.

 

 

 

Corsaires en béret vert - (René Bail - Presses de la cité)

 

 

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L'histoires des commandos-marine, de leur formation en Ecosse, les plages du débarquement, jusqu'aux djebels de l'Algérie, en passant par l'Indochine et la tragédie de Nimh Binh.

 

 

 

Le Commando Hubert - (Roch Pescadère/ Frank Jubelin - Editions du Fanal)

 

 

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Très bel ouvrage regroupant l'historique et le présent des nageurs de combat de la Marine.

 

 

 

Commandos marine en action - (Marie Babey - Pêcheur d'Images)

 

 

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Recueil de superbes photographies en noir et blanc sur le quotidien des commandos-marine.

 

 

 

La bataille des convois de Mourmansk - (Jean-Jacques Antier - Presses de la cité)

 

 

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L'histoire des convois vers la Russie de la Seconde Guerre Mondiale, les bombardements et torpillages des navires marchands dans l'Arctique, la peur du Tirpitz, le drame du PQ-17, la défense héroïque des escorteurs du JW-51B, la fin du Scharnhorst...

 

 

 

Les escorteurs de la France Libre - (Michel Bertrand - Presses de la cité)

 

 

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Le début des FNFL, les corvettes type "Fleur", les convois... L'histoire des courageux marins de l'Alysse, du Mimosa, de l'Aconit, de la Lobélia, de La Combattante...

 

 

 

Submarine ! - (Edward L. Beach - Presses de la cité)

 

 

La formidable histoire, racontée par un ancien commandant, de la lutte du Trigger, Seawolf, Wahoo, Harder, Archerfish, Albacore, Cavalla et bien d'autres, submersibles américains dans la lutte contre le Japon.

 

 

 

 

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

Valerio Borghese et la Decima Flottigla MAS :

 

 

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Né à Rome le 6 juin 1906, Junio Valerio Borghese est issu d'une famille de la haute aristocratie romaine. En 1933, il est lieutenant de vaisseau, spécialiste de l'arme sous-marine et participe aux guerres d'Ethiopie et d'Espagne. En 1941, il est capitaine de corvette et rejoint la Decima Flotttiglia MAS où officient les ingénieurs Eugenio Wolk, Elio Toschi et Teseo Tesei. Avec son submersible, le Sciré, il dépose les nageurs de combat montés sur maiali à l'entrée des ports de Gibraltar (20-21 septembre 1941) et d'Alexandrie (18-19 décembre 1941) réputés inviolables. Les italiens accoplissent l'exploit de mettre hors de combat notamment deux cuirassés britanniques, le Valiant et le Queen Elizabeth.

 

 

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HMS Valiant

 

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HMS Queen Elizabeth

 

 

Les transalpins venaient de créer une arme qui, aujourd'hui, est incontournable pour une armée digne de ce nom, les nageurs de combat, alors que ses créateurs ne voyaient en elle que l'obligation qu'ont les "pays pauvres" à envoyer "des hommes contre des cuirassés".

 

Les engins sous-marins reçoivent le nom officiel de SLC (siluro a lenta corsa) mais seront surnommés par la suite « maiali » (cochons). Il s'agit, en fait, d'une torpille de 6,7 m de long et 53 cm de diamètre chevauchée par deux nageurs de combat équipés d'appareils respiratoires à oxygène. La vitesse maximale est de 2,5 nœuds (4 km/h) et le rayon d'action est de 10 miles (16 km). La tête détachable contient 250 kg d'explosif ; elle est accrochée sous le navire à couler. Le « maiale », sans sa tête, assure le transport retour des deux hommes.

 

Lors de la déclaration de guerre, l'Italie ouvre le recrutement de nageurs de combat et une école est installée à San Leopoldo. Après quelques tâtonnements, on crée la 10e flottille légère, basée à La Spezia et composée de :

 

- La division sous-marine comprenant les propulseurs et le groupe Gamma (nageurs de combat)

- La division surface avec des « bachinis » (bateaux d'assaut chargés d'explosif, lancés sur l'objectif par leur pilote qui s'éjecte)

 

Les gamma sont des nageurs de combats équipés de chaussures lestées de scaphandriers pieds-lourds et/ou de palmes. Ils marchent sur le fond ou palment pour atteindre leurs objectifs.

 

Les maïale et les gamma utilisaient des appareils à circuit fermé de type Pirelli fonctionnant à l'oxygène pur ou au mélange suroxygéné. Ces nageurs pouvaient alors transporter deux types de charges :

 

- la sangsue : charge de 3 kg d'explosifs dans une enveloppe métallique équipé d'une ventouse de fixation ; leur flottabilité nulle permettait aux nageurs d'en porter 3 ou 4 sur un baudrier dédié ;

- la mallette : charge plus importante, elle était équipée d'un dispositif à hélice tournant lorsque la vitesse du bateau atteignait 5 nœuds. Après un certain nombre de tours d'hélice programmé par le plongeur, le système de déclenchement à horlogerie se mettait en marche. L'explosion se produisait donc en dehors du port, pouvant laisser croire à la rencontre avec une mine sous-marine.

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=P77WW28B-zY&hl=en&fs=1

 

 

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L'insigne de la Decima MAS représente un crâne tenant une rose entre les dents, la mort du soldat de métier étant "parfumée comme une rose". Les initiales MAS signifient "Memento Audere Semper", "Souviens toi d'oser toujours".

 

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toujours d'apres Var Matin, le CDG a priori, a quitté son bassin de carrénage, pour des essais de remise en service, en attendant de retrouver l'active

 

Et parait il que l'une des chaufferies jouxtant le réacteur nucléaire est en rade.

 

Ci joint l'article de presse (source Var Matin)

"Hier matin, une importante fuite de vapeur s'est déclarée dans le compartiment machine arrière du « Charles-de-Gaulle », lequel est actuellement stationné à quai dans la base navale de Toulon.

 

Selon les éléments d'informations fournis par la préfecture maritime de Toulon, c'est la rupture soudaine et inexpliquée d'un élément de la chaufferie, un « turbo alternateur » situé hors de la partie nucléaire, qui est à l'origine de l'incident. À ce moment, huit militaires et deux civils travaillaient dans le vaste hangar qui abrite les deux chaufferies du porte-avions.

 

Une enquête diligentée

 

Fort heureusement, ils étaient suffisamment éloignés des machines et « ont pu évacuer le compartiment sans dommage » assurent les autorités. Afin de déterminer les raisons exactes de cet incident, une enquête technique a aussitôt été diligentée.

 

Après 13 mois passés au sec dans le bassin Vauban, le Charles-de-Gaulle a retrouvé la mer le 22 août dernier. Lors de cette longue et délicate période d'entretien, le porte-avions a été révisé de fond en comble. Les chaufferies ont notamment été démontées afin de remplacer les coeurs nucléaires. Depuis sa sortie du bassin, le porte-avions est entré dans une « phase d'essai et de fin de travaux »."

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Invité §sha101ar

 

Petit rappel des travaux effectués (source : www.meretmarine.com)

 

D'ici début novembre, le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle doit reprendre la mer après 16 mois passés à quai et en cale sèche. A Toulon, le premier grand carénage du navire, admis au service actif en mai 2001, a débuté sa dernière ligne droite. Confié à DCNS, le premier arrêt technique majeur du Charles de Gaulle, également appelé IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation), a représenté un chantier titanesque. En plus de l'équipage (soit plus de 1000 hommes hors groupe aérien), pas mois de 600 personnels de DCNS et de ses sous-traitants ont oeuvré pour offrir au fleuron de la Marine nationale une véritable cure de jouvence. Les deux coeurs nucléaires du bateau ont, notamment, été rechargés, alors que de nouvelles hélices ont été installées. La plupart des grands équipements ont été visités et remis à niveau (réparation et traitement des obsolescences), de nouveaux matériels embarqués et les installations aéronautiques du navire adaptées à la mise en service du Rafale au standard F3. D'importants travaux ont également concerné les soutes à munitions, qui devront recevoir de nouveaux armements, comme l'ASMP-A (missile nucléaire), le Scalp EG (missile de croisière embarqué sur Rafale) ou encore l'Armement Air-Sol Modulaire (AASM).

 

Les premiers essais en mer auront pour but de valider les travaux entrepris, notamment au niveau de la propulsion. Assez rapidement, il faudra aussi valider les capacités du bâtiment à accueillir des avions, ensemble de procédures très complexe et d'autant plus délicat que le Charles de Gaulle n'a pas reçu ses appareils depuis juin 2007. En dehors des pilotes, le bord, et notamment les personnels de pont d'envol, devront retrouver leurs marques. Pour ne prendre aucun risque, cette phase sera très progressive afin d'identifier les difficultés potentielles. Les mouvements d'avions seront assez limités et seuls des pilotes « confirmés » manoeuvreront dans un premier temps avec le navire. Nous serons alors en novembre.

 

De décembre à janvier, ces activités se poursuivront de manière plus dense, ce qui permettra une montée en puissance progressive. Il sera alors temps de commencer à associer le porte-avions à d'autres bateaux, pour une phase plus tactique. Lorsqu'ils sont déployés, le Charles de Gaulle et son groupe aérien embarqué (GAE) s'intègrent en effet au sein d'un dispositif comprenant notamment frégates et sous-marin. A l'issue de ces entrainements, le porte-avions, son état-major embarqué et son escorte devraient avoir obtenu une première qualification opérationnelle.

Néanmoins, tous les besoins ne seront pas encore totalement satisfaits, à commencer par les besoins d'entrainement. Il faudra en effet qualifier les jeunes pilotes, soit une petite vingtaine d'officiers, qui n'ont pas pu disposer d'une plateforme durant un an et demi. D'ici le début du mois d'avril, le groupe aéronaval doit pouvoir satisfaire aux besoins de qualification opérationnelle et partiellement aux besoins d'entrainement. Les jeunes pilotes devront, en effet, être « vieillis », ce qui pourra se faire facilement si le Charles de Gaulle reste encore un temps à proximité des côtes hexagonales. L'entrainement sera en revanche plus délicat si le porte-avions est déployé loin de Toulon. Or, après un an et demi d'absence, il est fort probable que la France décide d'envoyer outre-mer son principal outil de projection de puissance. Aucune décision n'aurait encore été prise à ce sujet mais il serait assez logique d'imaginer, à l'été, le Charles de Gaulle croisant en Océan Indien.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Le croiseur nucléaire Pierre le Grand attendu à Toulon début novembre

 

 

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Symbole de la puissance navale russe, le croiseur à propulsion nucléaire "Petr Velikiy" (Pierre le Grand) devrait être à Toulon début novembre (la date du 4 est évoquée) pour une escale exceptionnelle. Ce navire de guerre incroyable, rappelant les croiseurs de bataille d'autrefois, est, à l'exception des porte-avions, le plus grand navire de combat du monde. Mis sur cale à Saint-Pétersbourg en 1986 mais seulement opérationnel en 1998 (plusieurs années de retard suite aux problèmes financiers liés à la fin de l'URSS), ce mastodonte mesure 251 mètres de long pour 28,5 de large. Déplaçant 26.200 tonnes en charge, il peut atteindre la vitesse de 31 noeuds grâce à ses deux réacteurs nucléaires qui lui assurent une puissance de 140.000 ch. Armé par 700 hommes d'équipage, le Petr Velikiy dispose d'un armement impressionnant, typique des dernières années de la guerre froide. S'y trouvent 20 missiles SS-N-19, 12 systèmes SA-N-6 (96 missiles), 16 systèmes SA-N-9 (128 missiles), une tourelle double de 130 mm, 6 canons multitubes et 10 tubes lance torpilles. A l'origine, cette classe de navire, connue sous le nom de Kirov, comprenait quatre unités mais l'Admiral Ushakov (ex-Kirov) et l'Admiral Lazarev (ex-Frunze) ont été désarmés. Seuls subsistent le Petr Velikiy (ex-Youri Andropov) et l'Admiral Nakhimov (ex-Kalinin).

 

Une task force navale russe, comprenant plus de 1000 marins, est attendue dans les Caraïbes pour des exercices militaires communs avec le Venezuela du 10 au 14 novembre 2008. Elle comprendra outre le "Petr Velikiy", le destroyer lance-missiles "Admiral Chabanenko" de classe Udaloy Mod (Projet 1155-1), le pétrolier ravitailleur "Ivan Bubnov" de classe Boris Chilikin (Projet 1559), le navire de sauvetage "Nilokay Chirikin" ainsi que des sous-marins. L’aviation navale russe fera également le déplacement au Venezuela avec des appareils de patrouille maritime.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Vingt morts à bord d'un sous-marin russe à propulsion nucléaire

 

 

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Vingt personnes ont été tuées et 22 blessées samedi lors d'un accident à bord d'un sous-marin à propulsion nucléaire de la Flotte russe du Pacifique, le pire accident de ce type depuis la catastrophe du Koursk il y a huit ans.

 

Les autorités ont affirmé que les niveaux de radiation à bord étaient "normaux".

 

"Selon un bilan précisé, 20 personnes sont mortes, trois officiers et 17 civils, membres de l'équipe du chantier naval chargée de la livraison" du navire, a déclaré à Interfax un responsable de la commission d'enquête du parquet, Vladimir Markine.

 

Elles ont été tuées en inhalant du gaz fréon émis dans une partie du navire par le déclenchement du système anti-incendie, a-t-il précisé aux trois agences de presse russes.

 

"Au cours d'un test d'un sous-marin nucléaire, le système anti-incendie a connu une défaillance, tuant plus de 20 personnes, parmi lesquelles des militaires et des ouvriers", avait annoncé auparavant à l'AFP un responsable de la marine russe, le capitaine de vaisseau Igor Dygalo.

 

"Le sous-marin n'est pas endommagé, son réacteur fonctionne normalement et les niveaux de radiation enregistrés à bord du sous-marin sont normaux", a-t-il souligné. L'accident s'est produit en mer du Japon.

 

Les 22 blessés ont été acheminés à Vladivostok à bord d'un navire militaire et admis à l'hôpital de la Flotte du Pacifique. Ils "souffrent d'empoisonnement à des degrés divers", a déclaré à l'AFP une source de cet hôpital militaire.

 

Lorsqu'un incendie se déclare dans un compartiment d'un sous-marin un des moyens de le neutraliser est de diffuser un gaz dans ce compartiment, a indiqué Ria Novosti en citant la Flotte du Pacifique.

 

Le sous-marin est arrivé dimanche au port de Bolchoï Kamen près de Vladivostok et les corps des victimes ont été acheminés dans des morgues de la région.

 

Au total, 208 personnes se trouvaient à bord, dont 81 militaires et des employés d'un chantier naval, a indiqué Igor Dygalo. Aucune précision officielle n'a été fournie sur la classe du submersible et l'éventuelle présence à bord d'armements.

 

Selon une source au chantier naval où il a été construit à Komsomolsk-sur-Amour (Extrême-orient russe), citée par l'agence Ria Novosti, il s'agit du sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire "Nerpa" (projet 971 Shuka-B, Akula dans la classification de l'Otan). Ce tout nouveau sous-marin a effectué sa première plongée début novembre, a ajouté cette source.

 

Il effectuait des essais en mer. Ces tests étaient destinés, selon Ria Novosti, à le préparer à être livré à l'Inde. Cette information n'a pas été confirmée de source officielle.

 

Selon la presse russe, New Delhi aurait payé deux milliards de dollars (1,56 md EUR) pour prendre en leasing avec option d'achat deux sous-marins de la classe Akula.

 

La défaillance du système anti-incendie s'est produite dans un ou deux compartiments au maximum du sous-marin, qui ont ensuite été ventilés de même que les compartiments adjacents, a indiqué un expert militaire cité par les agences russes.

 

Selon l'expert cité par Ria, "une erreur de programmation ou d'exploitation" a pu déclencher le système anti-incendie.

 

Un autre expert cité par Ria, Guennadi Illarionov, a estimé que le drame pourrait être dû à la présence d'un trop grand nombre de civils à bord et à une trop grande automatisation.

 

"Je n'exclus pas que parmi le personnel civil qui se trouvait à bord, tous n'aient pas eu un équipement (respiratoire pour se protéger de ce gaz) et que ceux qui l'avaient ne savaient pas s'en servir", a-t-il dit.

 

Le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, a informé le président Dmitri Medvedev, qui a demandé l'ouverture d'une enquête "complète et méticuleuse", ainsi que "le plus grand soutien possible aux familles des victimes", a indiqué M. Dygalo.

 

La Russie garde un souvenir douloureux du naufrage du sous-marin nucléaire Koursk - fleuron de la flotte russe - dans lequel 118 marins périrent par 109 mètres de fond en août 2000 en mer de Barents (nord-ouest de la Russie) à la suite de l'explosion d'une des torpilles.

 

 

Source : Dépêche AFP

 

 

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Invité §sha101ar

 

HMAS Arunta

 

 

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La frégate de la Marine australienne HMAS Arunta s'est portée au secours de Yann Eliès dans le Vendée Globe.

 

Il s'agit d'une frégate de classe Anzac de 3600 tonnes, lancée en 1996.

 

 

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Invité §sha101ar

 

L'Udaloy II "Admiral Chabanenko"

 

 

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Après des exercices conjoints en janvier 2008 avec la marine française, le destroyer de la marine russe Admiral Chabanenko a traversé début décembre le canal de Panama pour d'autres exercices avec la marine vénézuelienne.

 

Ce destroyer est le seul représentant de la classe Udaloy II, évolution de l'Udaloy. Basés sur la précédente classe Krivak, ces destroyers anti sous-marins sont l'équivalent de la classe américaine des Spruance. Mais ils souffraient d'une faiblesse de leur système anti-aérien et anti-surface.

 

La classe Udaloy II devait combler cette lacune avec un armement revu et corrigé pour concurrencer la classe Arleigh Burke américaine. Il était prévu notamment le remplacement des missiles SS-N-14 par les SS-N-22 à vocation anti-navires, SS-N-15 ASM tirés depuis les tubes lance-torpiles, un système CIWS, une tourelle double de 130 mm au lieu de 2 pièces de 100.

 

Le premier représentant de cette classe, l'Admiral Chabanenko sera lancé en 1992 mais la construction du 2ème, l'Admiral Basisty, sera abandonnée en 1994 pour raison financières.

 

 

Longueur : 163 mètres

Déplacement : de 6200 à 8900 tonnes

Vitesse : 30-34 noeuds

Equipage : 296

Armement : 2 x 4 Moscit (SS-N-22)

8 x 8 Kinzhal VLS (SA-N-9) Total: 64

2 SA Kortik (SA-N-11)

1 x 2 AK-130 DP (130 mm)

4 x 6 AK-630 gatling. AA (6x30 mm)

2 x 4 tubes 533 mm

2 x 10 RBU-Udav ASW RL

2 hélicoptères Kamov Ka-32

 

 

 

L'Admiral Chabanenko avec la frégate Tourville :

 

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