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Le Topic de la Marine (sommaire page 1)


Invité §sha101ar

Messages recommandés

Invité §sha101ar

 

La destination du Colbert justement : le cimetière de bateaux de Landevennec, dans le Finistère.

 

 

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Les coques grises reposent là, dans le joli cadre de l'Aulne, avant leur destin final.

 

Je me rappelle que quand j'étais tout gamin et que je passais avec mes grand-parents sur le pont de Terenez qui surplombe ce site, il fallait impérativement s'arrêter à chaque fois pour regarder les bateaux sinon je crisais ! :p Mon grand-père le faisait d'autant plus volontiers qu'il avait consacré 23 ans de sa vie à la Marine. :jap:

 

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Invité §sha101ar

 

Petite info sinon: la nouvelle génération de sous-marins nucléaires d'attaque français "Barracuda" reprendra les noms des frègates qui sont parties ou vont partir en retraite : le premier sera le Suffren, suivi des Duguay-Trouin, Dupetit-Thouars, Duquesne, Tourville et De Grasse, pas forcémment dans cet ordre. :)

 

 

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Invité §sha101ar

 

Ces sous-marins sont destinés à remplacer ceux de la classe "Rubis". Ils seront six et devraient rentrer en service entre 2016 et 2027.

 

Basés sur la technologie des SNLE, ils seront les premiers à avoir des barres arrière en croix de Saint-André.

 

Longueur de 99 m, 5100 t de déplacement en plongée, vitesse de 23 noeuds, service à plus de 400 m de profondeur.

Armement de 4 tubes lance-torpilles de 533 mm, missiles de croisière SCALP-EG, missiles Exocet et torpilles Black Shark.

 

8 officiers et 52 sous-officiers et quartiers-maitres.

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Vous parlez de Frannçais, mais alors que dire des Russes !!! :q

 

Eux laissent pourrir leur arsenal nucléaire, en pleine mer...

 

Voila quelques photos de la base militaire de Greminkha en Russie, ou pourissent de tres nombreux navires ! Pour etre exact les Russes ont tellement peu de moyens que méme la base elle méme est quasiment à l'abandon ! :non:

Pour trouver une épave c'est tres facile la-bas ! Il s'uffit de chercher les petites taches de rouille dans l'océan ! :lol:

 

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Admirez les deux sous-marins ainsi que les deux navires chavirés à droite :non:

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Une petite ile a proximité de la base :

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Pensez que la vue satelite de google a été prises alors qu'il y a de tres nombeux nuages...donc certainement beacoup d'autres épaves sont cachées ! :o

 

Et pour finir un petit sous-marins que j'ai découvert caché à coté de la végétation

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Invité §sha101ar

Les croiseurs de classe "Kirov" :

 

 

En leur temps, les croiseurs nucléaires lance-missiles de classe Kirov furent les croiseurs les plus formidablement armés de toutes les marines de guerre. Ce sont aussi les plus gros navires, hormis les porte-avions, construits depuis la Seconde Guerre Mondiale, leur tonnage équivalent à celui d'un croiseur de bataille de la Première Guerre. Ils sont indirectement responsables du maintien des cuirassés de classe Iowa au sein de l'US Navy.

 

Quatre unités furent construites :

 

- Le Kirov (rebaptisé Admiral Ushakov) - 1973

- Le Frunze (rebaptisé Admiral Lazarev) - 1984

- Le Kalinin (rebaptisé Admiral Nakhimov) - 1988

- Le Yuri Andropov (rebaptisé Pyotr Velikiy) - 1996

 

Les deux premières unités ont été retirées, les deux autres ont toujours en service.

 

Longueur : 252 m

Tonnage : 28000 t

Propulsion : nucléaire plus chaufferies au mazout, 140000 ch

Vitesse : 32 noeuds

Equipage : 710 hommes

 

Armement (exemple du Pyotr Velikiy) :

20 missiles anti-navires SS-N-19 en silos verticaux

96 missiles AA S-400

192 missiles AA SA-N-9

44 missiles AA SA-N-4

2 lance-roquettes 305 mm

2 lance-roquettes 254 mm

1 tourelle de canons 130 mm

10 torpilles 533

Système de défense rapprochée

 

3 hélicoptères "Kamov" embarqués.

 

 

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Invité §sha101ar
Vous parlez de Frannçais, mais alors que dire des Russes !!! :q

 

Eux laissent pourrir leur arsenal nucléaire, en pleine mer...

 

Voila quelques photos de la base militaire de Greminkha en Russie, ou pourissent de tres nombreux navires ! Pour etre exact les Russes ont tellement peu de moyens que méme la base elle méme est quasiment à l'abandon ! :non:

Pour trouver une épave c'est tres facile la-bas ! Il s'uffit de chercher les petites taches de rouille dans l'océan ! :lol:

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/248342/greminka 2.JPG

 

Admirez les deux sous-marins ainsi que les deux navires chavirés à droite :non:

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/248342/greminka 3.JPG

 

Une petite ile a proximité de la base :

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/248342/greminka 4.JPG

 

Pensez que la vue satelite de google a été prises alors qu'il y a de tres nombeux nuages...donc certainement beacoup d'autres épaves sont cachées ! :o

 

Et pour finir un petit sous-marins que j'ai découvert caché à coté de la végétation

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/248342/greminka 5.JPG

 

 

De nombreux sous-marins attendent également leur sort dans la base de Polyarnyy, près de Mourmansk, ville militaire impénétrable et point de départ des submersibles de la flotte du Nord.

 

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Invité §sha101ar

 

"Das Boot"

 

 

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Le film "Das Boot" ("Le Bateau") est l'un des plus grands films de guerre en milieu sous-marin et mon film de guerre favori. Réalisé en 1981 par Wolfgang Petersen, adapté d’un livre du même nom de Lothar-Günther Buchheim, il raconte l'histoire, quoique romancée, des aventures du sous-marin U-96. Elle est tirée des missions vécues pendant la guerre par L.G. Buchheim, alors journaliste.

 

"Das Boot" nous raconte une extraordinaire odyssée: celle d'un U-Boot allemand durant l'automne et l'hiver 1941. Il s'agit de parcourir l'océan Atlantique, de s'infiltrer en Méditerranée, en coulant le plus possible de navires ennemis. Mais bien souvent on est soi-même l'objectif, la proie: il faut affronter chasseurs et bombardiers, plonger au-delà de la profondeur raisonnable pour échapper aux grenades, aux bombes, pour se cacher, pour réparer les avaries. Et soudain éclatent des tempêtes, dont la violence inouïe se joue du sous-marin. Les hommes de l'équipage ont beau évoquer, de façon crue mais nostalgique, les filles qu'ils ont laissées à terre, ils supportent de plus en plus mal cette angoisse, sans compter l'air raréfié et pollué , l'humidité excessive et l'humeur noire du commandant. Les jours, les semaines s'écoulent, et il semble que le terrible voyage n'aura jamais de fin ... Savaient-ils seulement que sur leurs 40 000 camarades sous-mariniers allemands qui participèrent à la Seconde Guerre Mondiale, 30 000 n'en revinrent jamais? Le film puise son originalité de sa mise en scène (filmé caméra sur l'épaule on est littéralement à bord du sous-marin) et surtout de son humanisme. Pour une fois les allemands ne sont ni les méchants, ni les nazis de service: ce sont juste des êtres humains.

 

Il s'agit du plus gros budget du cinéma allemand, nominé 6 fois aux oscars en 1982. Un de ses points forts est la musique, le thème écrit par Klaus Doldinger est reconnu comme un des meilleurs du cinéma mondial, littéralement obsédant et collant parfaitement à l'action. Pour l'écouter : http://mapage.noos.fr/s-scope/Sons/Das%20Boot%20-%20Main%20Theme.mp3

 

Le film a eu un conseiller de prestige en la personne de Heinrich Lehmann-Willenbrock alors commandant de l'U96, 6ème as des U-Boot avec 25 navires et 180000 tonnes coulés, croix de fer avec feuilles de chêne, et dont le film s'inspire pour le personnage joué par Jurgen Prochnow :

 

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En version "Director's Cut" le film dure 216 mn mais on ne voit pas le temps passer...

 

 

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Invité §sha101ar
Je l'ai en DVD çui'là. :)

 

De combien de navires et de sous-marins en état de marche dispose la Russie?

 

 

Alors... au dernier pointage en 2006, point de vue navires de surface de taille majeure il y aurait :

 

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Flotte du Nord -

- [FS] 063 Adm Kuznetsov - CV Kuznetsov (Pr. 1143.5)

- 183 Petr Velikiy - BCGN Kirov (Pr. 1144)

- 055 Marshal Ustinov - CG Slava (Pr. 1164)

- 434 Admiral Ushakov (Ex-Besstrashny)- DDG Sovremenny (Pr. 956)

- 619 Severomorsk - DDG Udaloy (Pr. 1155)

- 687 Admiral Kharlamov - DDG Udaloy (Pr. 1155)

- 605 Admiral Levchenko - DDG Udaloy (Pr. 1155)

- 650 Admiral Chabanenko - DDG Udaloy II (Pr. 1155.1)

- Legkiy - FFG Krivak I Mod. (Pr. 1135.2)

- 955 Zadorny - FFG Krivak I (Pr. 1135)

 

Flotte du Pacifique - Vladivostok

- [FS] 051 Varyag - CG Slava (Pr. 1164)

- 778 Burniy - DDG Sovremenny (Pr. 956)

- 548 Admiral Panteleyev - DDG Udaloy (Pr. 1155)

- 543 Marshal Shaposhnikov - DDG Udaloy (Pr. 1155)

- 572 Admiral Vinogradov - DDG Udaloy (Pr. 1155)

- 552 (564) Admiral Tributs - DDG Udaloy (Pr. 1155)

- Revnostny - FFG Krivak II (Pr. 1135M)

Flotte du Pacifique (Federal Border Guard)

- [FS] Vorovskyy - FFG Krivak II (Pr. 1135M)

- Orel - FFG Krivak III (Pr. 1135.5)

- Dzerzhinskyy - FFG Krivak III (Pr. 1135.5)

Flotte de la Mer Noire -

- [FS] 121 Moskva - CG Slava (Pr. 1164)

- 810 Smetlivy - DDG Kashin Mod. (Pr. 61MP)

- 810 Ladny - FFG Krivak I (Pr. 1135)

- 808 Pytlivy - FFG Krivak II (Pr. 1135M)

Flotte de la Mer Baltique - Kaliningrad

- [FS] Nastoychivy - DDG Sovremenny (Pr. 956)

- 413 Bespokoynyy - DDG Sovremenny (Pr. 956)

- Pylky - FFG Krivak I Mod. (Pr. 1135.2)

- Neukrotimy - FFG Krivak II (Pr. 1135M)

- Neustrashimy - FFG Neustrashimy (Pr. 11940)

Flotte de la Mer Caspienne

- [FS] Tatarstan

- FFG Gepard

 

Point de vue sous-marins :

 

1st FLEET - Northern Fleet - Severomorsk (Murmansk oblast)

The 12th Squadron - Gadzhiyevo (Yagelnaya Bay, Sayda Inlet) - Yagel'naya Guba (69 15 44.64 N, 33 20 20.07 E)

PLARB - Atomnaya Podvodnaya Lodka Raketnaya Ballisticheskaya (SSBN)

- K-51 Verkhoturie - Project 667BDRM (OTAN Delta IV)

- K-84 Ekaterinburg - Project 667BDRM (OTAN Delta IV)

- K-407 Novomoskovsk - Project 667BDRM (OTAN Delta IV)

- K-44 Ryazan - Project 667BDR (OTAN Delta III,)

- K-496 Borisoglebsk - Project 667BDR (OTAN Delta III)

 

Tests SSBN - Nerpich'ya Guba (69 25 57.39 N, 32 20 50.61 E)

- TK-208 Dmitry Donskoy - Project 941 Akula (OTAN Typhoon) refitted for a new missile system trials, Bulava.

 

11 division - Severomorsk - Lopatkina Guba (69 26 15.56 N, 32 24 40.72 E)

PLARK - Atomnaya Podvodnaya Lodka Raketnaya Krylataya (SSGN)

- K-119 Voronezh - Project 949A Antey Class (OTAN Oscar II)

- K-410 Smolensk - Project 949A Antey Class (OTAN Oscar II)

- K-266 Orel - Project 949A Antey Class (OTAN Oscar II)

24 division - Zapadnaya Litsa - Yagel'naya Guba (69 15 44.64 N, 33 20 20.07 E)

PLA - Atomnaya Podvodnaya Lodka (SSN)

- K-154 Tigr - Project 971 Shuka-B (OTAN Akula)

- K-335 Gepard - Project 971 Shuka-B (OTAN Akula)

- K-157 Vepr - Project 971 Shuka-B (OTAN Akula)

- K-461 Volk - Project 971 Shuka-B (OTAN Akula)

- K-328 Leopard - Project 971 Shuka-B (OTAN Akula)

- B-276 Kostroma - Project 945 Barrakuda Class (OTAN Sierra I)

 

7 an 11 division - Zapadnaya Litsa - Lopatkina Guba (69 26 15.56 N, 32 24 40.72 E)

- K-448 Tambov - Schuka 671RTM (OTAN Victor III)

- K-138 Polyarnie Zori - Schuka 671RTM (OTAN Victor III)

- K-414 Daniil Moskovsky - Schuka 671RTM (OTAN Victor III)

Kol'skaya flotilla - Polyarnyy (69 126 09.71 N, 33 28 04.38 E)

161 sub BDE (40th division?)

PL/PLD - Podvodnaya Lodka (SSK)

- B-459 Vladikavkaz - Project 877M (OTAN Kilo)

- B-471 Magnitogorsk - Project 877M (OTAN Kilo)

- B-177 Lipetsk - Project 877M (OTAN Kilo)

 

2nd FLEET - Pacifique Fleet - Vladivostok

16th Squadron Strategic submarines - Rybachiy (Krasheninnikov Bay, Kamchatka Peninsula)

PLARB - Atomnaya Podvodnaya Lodka Raketnaya Ballisticheskaya (SSBN)

- K-211 Petropavlovsk-Kamchatskiy - Project 667BDR (Delta III)

- K-223 Podolsk - Project 667BDR (Delta III)

- K-433 Sv. Georgiy Pobedonosets - Project 667BDR (Delta III)

- K-506 Zelenograd - Project 667BDR (Delta III)

 

10 division (2nd Fleet, 16th escadre) - Viluchinsk

PLARK - Atomnaya Podvodnaya Lodka Raketnaya Krylataya (SSGN)

- K-186 Omsk - Project 949A Antey Class (OTAN Oscar II)

- K-442 Chelyabinsk - Project 949A Antey Class (OTAN Oscar II)

- K-456 Viliuczinsk - Project 949A Antey Class (OTAN Oscar II)

- K-150 Tomsk - Project 949A Antey Class (OTAN Oscar II)

 

10 division (2nd Fleet) - Viluchinsk

PLA - Atomnaya Podvodnaya Lodka (SSN)

- K-391 Bratsk - Project 971 Shuka-B (OTAN Akula)

- K-331 Magadan - Project 971 Shuka-B (OTAN Akula)

- K-419 Kuzbass - Project 971 Shuka-B (OTAN Akula)

 

Primorskaya flotilla - Ulyss (19 sub BDE)

Kamchatskaya flotilla - Zavoikovo (182 Independant sub BDE)

PL/PLD - Podvodnaya Lodka (SSK)

- B-494 - Project 877M (OTAN Kilo)

- B-394 - Project 877M (OTAN Kilo)

- B-260 - Project 877M (OTAN Kilo)

- B-345 - Project 877M (OTAN Kilo)

- B-190 - Project 877M (OTAN Kilo)

 

Black Sea Fleet

247 Independant submarine division - Sevastopol

PL/PLD - Podvodnaya Lodka (SSK)

- B-871 Alrosa - Project 877V (OTAN Kilo)

 

-------------------------------------------------------------------------------

PROJETS:

PLARB - Atomnaya Podvodnaya Lodka Raketnaya Ballisticheskaya (SSBN)

- Yuri Dolgoruky - Project 955 Borei Class (commence le 2 novembre 1996)

- Aleksandr Nevskiy - Project 955 Borei Class (commence en march 2004)

- Vladimir Monomakh - Project 955 Borei Class (commence en march 2006)

 

PLARK - Atomnaya Podvodnaya Lodka Raketnaya Krylataya (SSGN)

- Severodvinsk - Project 885 Granay-I class (commence le 28 decembre 1993)

 

PL/PLD - Podvodnaya Lodka (SSK)

- S-100 Sankt Peterburg - Project 677 Lada Class (Lancement 2006)

- B-596 Kronshtadt - Project 677 Lada Class (Lancement 2007)

- B-? Petrosawodsk - Project 677 Lada Class (Lancement 2009)

 

 

Ils sont tous "supposés" être en service actif. :)

 

Sinon Wikipédia indique :

 

Au 1er janvier 2006, la Marine russe disposait de plus de 300 navires de combat (dont 63 sous-marins, 1 porte-aéronefs, 35 grands bâtiments de surface et 1 grand bâtiment amphibie) représentant plus d’un million de tonnes :

 

* 16 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) ;

* 10 sous-marin nucléaires lanceurs de missiles de croisière navals ;

* 20 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) ;

* 17 sous-marins classiques ;

* 1 porte-aéronefs (PA) ;

* 6 croiseurs lance-missiles nucléaires ou classiques ;

* 20 destroyers lance-missiles ;

* 9 frégates ;

* 93 corvettes et corvettes lance-missiles ;

* 48 bâtiments de guerre des mines divers ;

* 1 transport de chalands de débarquement (TCD) ;

* 26 bâtiments de débarquement de chars ;

* 16 navires amphibies à effet de surface ;

* etc.

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Invité §sha101ar

 

Un sous-marin de type Akula I au bassin :

 

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Et deux de type Oscar :

 

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Invité §sha101ar

 

Le traditionnel sabre de marine français :

 

 

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Invité §bec211lC
Ce sont des hublots que l'on distingue au sommet des massifs des Oscars? :??:

 

:oui: il semblerait

http://www.armscontrol.ru/atmtc/Arms_systems/Navy/Submarine/949_Oscar.jpg

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Invité §sha101ar
J'achète :o Combien :o

 

 

360,00 € ----> http://www.wkc-solingen.de/newshop/francais/marinefra.html . Sinon j'en ai un (souvenir de famille) mais il n'est pô à vendre ! :p

 

Autre solution, faire l'Ecole Navale et attendre que ton parrain te le remette ! :)

 

Sinon rien sur la marine à voile?

 

Je vais y venir. N'hésitez surtout pas vous aussi à rajouter des articles. :)

 

 

 

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Invité §sha101ar

Le "Soleil Royal" :

 

 

Navire de 1er Rang français, le vaisseau de ligne le plus majestueux du règne de Louis XIV. Construit en 1669 à Brest d'après les plans de Laurent Hubac, pour un port de 2000 tonneaux, long de 55m et large de 15,64m, creux 7,64m, prévu pour recevoir entre 900 et 950 hommes, 104 canons. Lancé en 1670 pour intervenir dans les durs combats qui se livraient en Méditerranée. Durant de nombreuses années, il reste désarmé à Brest.

 

1er modèle des 3 vaisseaux de ligne du même nom dans la Marine Royale Française. Il s'illustra notamment sous le commandement de Tourville lors de la bataille de Béveziers le 10/07/1690 et la bataille de Barfleur le 29/05/1692.

 

A cette époque le roi avait fait passer une ordonnance pour que tous les navires soient de construction homogène: "Les navires du 1er rang, qui portent 70 pièces et au dessus jusqu'à six vingt, auront 3 ponts entiers et non coupés, et dans leur château de poupe chambres l'une sur l'autre; savoir, celle des Volontaires et celle du Capitaine, outre la sainte barbe et la dunette, laquelle suivra le coutonnement et tonture dudit navire", "il sera observé que les navires soient régulièrement percés dans les chambres, pour y tenir autant de canons qu'il convient, afin que la hanche et le derrière soient bien armés.", "les sabords seront grands et ouverts, et taillés en embrasures, particulièrement à la hanche et à l'épaule des vaisseaux, et la distance de l'un à l'autre sera de 7 pieds.", "Les seuls vaisseaux le ROYAL LOUIS et le SOLEIL ROYAL, auront un château sur l'avant de leur troisième pont, et à l'égard de tous les autres vaisseaux, Sa Majesté défend d'y en faire aucun. Les corps de garde de tous les vaisseaux pourront être prolongés jusqu'à l'emplacement du cabestan."

"Que le roi veut et ordonne être observé dans la construction des vaisseaux de Sa Majesté."

 

En 1688, Jacques II Stuart, Catholique régnant sur l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande, vient d'être dépossédé de son trône par Guillaume d'Orange, protestant et est proclamé roi d'Angleterre avec son épouse Marie par le parlement. Il se réfugie donc en France accompagné de quelques partisans avides de le voir reconquérir son trône pour en profiter. Son cousin, le roi Louis XIV prend parti pour lui et subvient à ses moyens. Guillaume monte contre la France une coalition plus connue sous le nom de ligue d'Augsbourg réunissant les états d'Allemagne, la Maison d'Autriche, les Provinces-unies, l'Angleterre, la Savoie et l'Espagne.

 

A cette déclaration de guerre, le SOLEIL ROYAL est alors réarmé, 1 équipage d'environ 1200 hommes et armé de 112 canons en bronze (seuls les navires amiraux en étaient équipés, les autres n'ayant que des canons en fer) de 36, 24, 18, 12, 8, 6 et 4 livres (poids du projectile) pesant entre 1 et 4 tonnes et nécessitant de 5 à 14 personnes pour les manipuler, ces canons sont répartis dans 3 batteries couvertes, sur la dunette et sur le gaillard. Au printemps 1689, le roi s'engage dans une opération maritime contre l'Angleterre ayant pour but de permettre le débarquement de Jacques II en Irlande, ses partisans y étant les plus nombreux et d'où il pourrait reconquérir son trône par le débarquement de ses troupes vers Londres. L'armée navale se compose alors de 75 vaisseaux dont le SOLEIL ROYAL est le plus beau et le plus puissant.

 

Il quitte la rade de Brest le 22/06/1690 comme navire amiral sous le commandement du Comte de Tourville, à cause de vents contraires, il est contraint de rester 3 jours devant Camaret, où il apprend que 58 vaisseaux de guerre ennemis sont au mouillage de Sainte Hélène (Ile de Wight). Profitant d'un vent favorable, Tourville met le cap sur l'Ile de Wight, le mouillage est vide. Mais le JEAN BART et l'ALCYON envoyés en reconnaissance trouvent 60 vaisseaux ennemis (39 anglais, 21 hollandais) mouillés au cap de Beachy Head (le Béveziers). Le 10 juillet 1690 au matin l'amiral anglais Herbert, surpris par cet assaut donne l'ordre d'appareiller. Tourville et sa flotte sont prêts, avec le SOLEIL ROYAL au centre des 3 divisions d'escadre. La bataille commence et ce fut un très beau succès pour la flotte française: 1 navire capturé, 11 navires démâtés, 2 coulés ainsi que 4 brûlots coulés. 2 des navires hollandais coulèrent durant la nuit, les autres étant harcelés dans leur retraite, l'un d'entre eux dut se jeter à la côte et fut sabordé par son équipage. Au total coté ennemi 17 navires manquent à l'appel. Herbert est traduit en cours martiale le 10/11/1690, pourtant acquitté il ne recevra plus aucun commandement. Jacques II débarque en Irlande, les partisans catholiques y étant plus nombreux, où il provoque un soulèvement, Guillaume III prend le commandement de l'armée qui parviendra à le chasser et à nouveau le roi détrôné se réfugie en France.

 

Au début 1692, le roi Louis XIV envisage toujours de rétablir Jacques II sur le trône d'Angleterre. On prévoit de faire débarquer à Torbay un corps expéditionnaire de 20000 français et Irlandais qui marcheraient sur Londres. 4000 chevaux et leurs cavaliers (en 12 escadrons) regroupés au Havre de Grâce et 16000 fantassins (12 bataillons irlandais à Quinéville et 9 français à St Vaast la Hougue) rejoints le 8 avril par Jacques II et le Marquis de Bellefonds, que la Flotte de Tourville avait pour mission d'assurer le libre passage des partisans de Jacques II à travers la Manche pour le débarquement en Irlande.

 

La flotte royale est composée au début de 1692 de: 22 vaisseaux de 1er rang (80 à 100 canons et plus), 27 vaisseaux de 2è rang (60 à 80 canons), 46 vaisseaux de 3è rang (50 à 60 canons), 16 navires de 4è rang (40 à 50 canons) et 21 vaisseaux de 5è rang (20 à 36 canons), s'y ajoutent des frégates, galères, galiotes à mortiers, 192 brûlots etc%u2026 L'escadre d'Estrées de 15 bâtiments basée à Toulon reçoit l'ordre de regagner Brest. Il appareille le 21/03/1692, mais se trouve bloqué à Hyères 18 jours à cause de vents défavorable. Le 18/04/1692, il subit les assauts du temps lui causant de nombreux dégâts et la perte de 2 navires. Il doit donc faire escale à Lisbonne pour y effectuer des réparations. Il ne gagnera Brest que le 30 mai, le lendemain de la bataille. L'escadre de Rochefort met à la mer 28 bâtiments mais la pénurie d'équipage ne permet au Marquis de Villette Murçay d'appareiller le 27/04/1692, qu' avec seulement 7 vaisseaux et 3 galères, dont les équipages ont été pris de navires d'une autre escadre contrainte elle, de rester à quai, il lui faut 3 semaines pour arriver à Brest d'où il repart avec seulement 5 vaisseaux et 3 brûlots. Il rejoindra Tourville 3 jours avant la bataille soit le 26 mai. L'escadre de Chateaurenault à Brest de 20 navires sera rendue inutilisable par manque d'équipages. Afin de compléter les équipage de l'escadre de Tourville, le personnel navigant se faisant rare, ils avaient dû être complétés par des mariniers de rivière, des douaniers, et des soldats soit des hommes qui n'ont jamais navigué.

 

La Bataille de Barfleur :

 

Le départ de la Flotte de Brest est prévu pour le 25 avril, car le rassemblement des navires hollandais n'est prévu que pour le début mai, et ne doivent rejoindre l'escadre anglaise que vers le 23 mai, il faut donc agir par surprise et stopper cette jonction. En fait le créateur du projet n'avait pas été informé que ce rassemblement avait déjà eu lieu le 23 avril. Tourville n'a de cesse de formuler tout une multitudes de raisons suffisantes et justifiées pour annuler cette opération en vue d'un échec certain, ce qui lui vaudra d'être qualifié de manque de courage.

 

A cause de toutes ces défaillances, c'est seulement le 12/05/1692 que Tourville quitte Brest à bord du SOLEIL ROYAL, navire amiral, avec seulement 39 bateaux. Il doit être rejoint au large de Ouessant par les navires de D'Estrées, de Villette et de Chateaurenault et ainsi obtenir une flotte d'au moins 70 navires puis enfin rejoindre les troupes à St Vaast la Hougue. Seuls les 5 vaisseaux de Villette pourront rejoindre Tourville le 26, totalisant alors une flotte de 44 vaisseaux et 11 brûlots (3114 canons et 20900 hommes dont de nombreux inexpérimentés).

 

Après avoir louvoyé en Manche contre une brise de NE, la flotte alliée peut enfin progresser dans l'Est grâce à une brise de suroît. La flotte ennemi sous le commandement de l'Amiral Russel, a elle aussi appareillé de Sainte Hélène, l'ennemi compte 99 navires (63 anglais commandés par Russel, le successeur de Herbert, et 36 hollandais commandés par Van Almonde) avec frégates et brûlots (7154 canons et 53463 hommes). C'est le 29 mai que les 2 antagonistes vont se rencontrer en vue du Cotentin à quelque 20 milles au NE de la pointe de Barfleur. Au petit matin, les éclaireurs respectifs annoncent aux navires amiraux la situation et le nombre d'adversaire qu'ils devront affronter. Face à l'ampleur de la force déployée par l'ennemi, Tourville ordonne de prendre la formation en ligne de bataille. Ce qui prend beaucoup de temps à cause des vitesses différentes de chaque bâtiment. L'avant garde de 14 vaisseaux au Sud, 2è et 3è division, est dirigée par le marquis d'Amfreville sur l'AMBITIEUX qui a sous ses ordres le marquis de Nesmond sur le MONARQUE et le Comte de Relingues sur le FOUDROYANT. Le corps de bataille de 16 vaisseaux au centre est mené par Tourville à bord du SOLEIL ROYAL. Et l'arrière garde de 14 vaisseaux au Nord, 1ere et 4è division, est sous les ordres du vice-amiral Gabaret sur l'ORGUEILLEUX, du marquis de Coëtlogon sur le MAGNIFIQUE et le contre-amiral Pannetié sur le GRAND. La brise est faible mais du SW, permettant au SOLEIL ROYAL et les siens de se laisser porter vers l'ennemi.

 

Le SOLEIL ROYAL fait face au BRITANNIA (navire amiral de la flotte ennemie, sur lequel se trouve l'amiral Russel), chacun de ses chefs de division en fait de même face à l'ennemi qui lui est opposé. Le vent est tombé et les gros vaisseaux doivent se faire remorquer par leur chaloupes vers l'ennemi. Entre temps le trio organisateur basé à St Vaast ayant pris connaissance de l'ampleur de la flotte anglo-hollandaise envoient un contrordre à Tourville pour se replier et annuler le combat, mais hélas lorsque le navire porteur du message arrive aux environs de 10heures le 29 mai, la bataille est sur le point d'être engagée, il est trop tard pour reculer et Tourville craint le déshonneur. L'adversaire est alors à portée de mousquet, l'ennemi est surpris par ce comportement de Tourville, considéré comme un trait de folie. Chacun attend le coup d'envoi de l'autre, quand un des navires hollandais impatient et inquiet de la tactique des français, s'attaque au SAINT LOUIS. Il est 10h du matin le 29/05/1692 la bataille est engagée d'un bout à l'autre de la ligne de combat. Le but de Tourville est de causer un maximum de dégâts chez l'adversaire.

En tête du corps de bataille le SOLEIL ROYAL se trouve face à 3 navires ennemis le BRITANNIA, le LONDON et le SAINT ANDREW, tous 3 armés de 100 canons et 3 ponts, ils tentent de l'aborder en vain. Le SOLEIL ROYAL résiste assidûment. A ce moment l'avantage se trouve du côté français le gréement du SOLEIL ROYAL a beaucoup souffert mais pas hors d'usage. L'avant garde hollandaise est persécutée de son côté, et le centre ennemi commence à fléchir. Vers 14 heure une brise de NW se lève et favorise la remontée de 25 vaisseaux anglais qui tentent de couper la ligne française afin de la prendre entre 2 feux, et en milieu d'après-midi l'ennemi a presque réussi à encercler la flotte française. Le GRAND, le MAGNIFIQUE et 2 autres navires réalisant la man%u0153uvre viennent à la rescousse et entraînent l'ennemi vers le Sud, lorsque les anglais réalisent la stratégie, il est trop tard, trop éloignés, il n'ont plus d'utilité au sein de l'action. Depuis le début du combat le SOLEIL ROYAL est la cible à abattre par l'ennemi qui s'acharne dessus, afin qu'il ne succombe pas après ces 5 heures de bataille, plusieurs bâtiments de l'arrière garde se portent à son secours. Vers 16h le renversement de marée, oblige Tourville à signaler à sa flotte de mouiller. L'ennemi lui tarde à en faire autant et dérive vers l'Est le mettant alors de portée de canon, il cesse le feu. Seuls la division d'Asby, poursuivants du GRAND mouillent l'ancre à temps. Après une courte trêve Tourville fonce contre le centre de la ligne anglaise, et la lutte reprend autour du SOLEIL ROYAL assisté par l'escadre bleue de l'avant garde du Marquis de Coêtlogon. Vers 8h30, la visibilité étant très atténuée à cause du brouillard, Tourville fait mouiller à nouveau son navire, puis vers 9heure le brouillard s'atténuant la lutte reprend. Plusieurs brûlots sont dépêchés contre lui mais arrêtés par ses chaloupes.

 

Russel désespéré de ne pouvoir venir à bout du SOLEIL ROYAL, décide de renoncer à la lutte, lève l'ancre, et, poussé par la marée, laisse dériver ses navires.

 

La flotte hollandaise menée par Van Almonde décide d'en faire autant. Mais lorsqu'ils mouillent enfin ils ont beaucoup dérivé et se trouvent donc très éloignés du centre français et encore plus de leur arrière garde qui, elle, avait suivi Pannetié au SW et y avait largué son ancre.

 

Les poursuivants isolés du reste de leur flotte craignent le jusant qui les porterait vers l'ouest et risque de les éloigner encore plus de leurs alliés, divisant complètement l'unité de combat. Ils décident donc de couper leurs amarres et de se laisser porter par le flot qui les conduirait vers l'Est et donc les rapprocherait de leurs partenaires. Mais pour ce faire les navires anglais doivent passer entre la ligne française. Se laissant ainsi dériver vers l'Est, ils sont canonnés par tous les vaisseaux et en particulier le MAGNIFIQUE, le ST PHILIPPE et bien sur le SOLEIL ROYAL. L'ennemi perd donc dans cette manoeuvre 2 vaisseaux et 2 de ses amiraux. Vers 22 heures, l'ennemi se retire du champ de bataille après 12 heures d'acharnement pour anéantir la flotte française à 99 contre 44. Au soir de cette glorieuse défense, la flotte française n'a perdu aucun navire malgré l'inégalité des forces et a affligé à l'ennemi de grandes pertes dont environ 5000 hommes, 2 vaisseaux (1 coulé, l'autre incendié) et la majeure partie de ses brûlots.

 

Pas un des vaisseaux de Tourville n'a péri outre les pertes humaines et tous sont encore en état de naviguer mais ils ont subi des dégâts et le SOLEIL ROYAL, l'HENRI et le FORT sont très endommagés et doivent être réparés d'urgence, mais il n'y a pas un port où se réfugier, les fortifications de Vauban à Cherbourg ayant été détruites par Louvois (ministre de Louis XIV) pour de nouvelles fortifications. Vers 1heure du matin le 30 mai Tourville tente de profiter du jusant pour passer le Raz Blanchard, une brise d'Est se lève et favorise son éloignement de l'ennemi toujours en nombre. De son côté, à la tête de 6 vaisseaux peu endommagés Nesmond commandant du MONARQUE, fait route vers la Hougue. Il laisse au mouillage le BOURBON et le SAINT LOUIS trop lents et repart pour le Havre de Grâce où il en laisse 2 autres, et parvient à regagner Brest en longeant les îles britanniques avec ses derniers vaisseaux, l'ORGUEILLEUX, le SOUVERAIN et l' ILLUSTRE. Tourville met donc le cap à l'Ouest, arrivé devant Cherbourg il ne peut songer à séjourner dans cette rade car l'ennemi n'est pas loin derrière, il lui faut donc passer le Raz Blanchard où l'ennemi n'osera pas le suivre, il préférera contourner les Casquets et donc perdra une marée laissant le temps à la flotte française de rejoindre Brest où elle pourra alors être défendue. Le pilote s'est trompé sur l'heure de la marée, et surpris par le flot les renvoyant vers le NE, 13 vaisseaux ne parviennent pas à passer et sont obligés de mouiller. 22 navires parviennent tout de même à rejoindre St Malo. Tourville quitte le SOLEIL ROYAL percé de toute part, monte sur l'AMBITIEUX et amène 10 navires (l'AMBITIEUX, le MERVEILLEUX, le FOUDROYANT, le MAGNIFIQUE, le TONNANT, le ST PHILIPPE, le TERRIBLE, le FORT, le FIER et le GAILLARD) poussés par le courant le long de la côte nord du Cotentin et les conduit au mouillage de St Vaast la Hougue le 31 mai au soir, où il compte sur la protection des troupes de Jacques II et du maréchal de Bellefonds.

 

La fin du vaisseau royal :

En trop mauvais état pour poursuivre leur route, Le SOLEIL ROYAL, l'ADMIRABLE et le TRIOMPHANT doivent s'échouer à la côte de Cherbourg le soir du 30 mai, suivis quelques heures plus tard par l'Amiral Delavall à bord du ROYAL SOVEREING, qui vient d'être rejoint par une escadre toute fraîche. Delaval monte sur le SAINT ALBAN dont le tirant d'eau est moindre, suivi par le RUBIS et 2 brûlots se prépare à attaquer les vaisseaux français dans leur retraite.

 

Les marins du SOLEIL ROYAL les repoussent à coups de canon aidés par le canon et la mousqueterie de la milice bourgeoise de Cherbourg. Delavall revient le lendemain avec toutes ses chaloupes qu'il avait fait armer pour servir d'escorte aux brûlots. Un des brûlots parvient à accrocher l'arrière du SOLEIL ROYAL. Le 3 mâts s'embrase, le feu se propage à ses munitions, et le fait sauter avec tout son équipage à la Pointe du Hommet (aujourd'hui sous l'Arsenal). L'ADMIRABLE lui est échoué et sabordé, Delaval envoie deux de ses navires l'achever, ils ne trouveront plus à bord que morts et blessés. L'équipage valide a regagné la terre. Le TRIOMPHANT (144 pieds de longs et 80 canons) est incendié également.

 

Les habitants locaux se portent au secours dans des barques et chaloupes pour en sauver les équipages, le TRIOMPHANT à l'entrée du port et l'ADMIRABLE devant Tourlaville. Sur tout l'équipage du SOLEIL ROYAL apparemment seul 1 homme est sauvé. Sur les 547 hommes à bord du TRIOMPHANT, 200 ont trouvé la mort.

 

Les divisions anglaises et Hollandaises se regroupent vers la Hougue.

 

Le désastre de la Hougue :

A Saint Vaast , le trio organisateur décide de sauver les agrès et les équipages des vaisseaux que Tourville a conduits à St Vaast et les 2 abandonnés par Nesmond, ils sont alors échoués (6 à la côte derrière le fort de la Hougue et 6 échoués sur la côte de l'Ilet de Tatihou) puis délestés. Après quoi des chaloupes armées sont envoyées pour éloigner l'ennemi et l'empêcher de les brûler. Echec, car les moyens déployés sont dérisoires face à ceux déployés par l'ennemi, dés le 2 juin, l'ennemi s'attaque au TERRIBLE abandonné, le pille et le brûle. Forts de ce succès ils reviennent vers Tatihou et embrasent tour à tour l'AMBITIEUX, le FOUDROYANT, le MAGNIFIQUE, le MERVEILLEUX et le SAINT PHILIPPE. Et le lendemain 3 juin, ils reviennent à l'attaque et incendient les derniers vaisseaux (le BOURBON, le FORT, le FIER, le GAILLARD, le SAINT LOUIS et le TONNANT) sous les yeux indifférents de Jacques II et de l'Amiral de Bellefonds.

 

Dés le lendemain de la bataille, Louis XIV ordonne une vaste entreprise de récupération sur les épaves (notamment des canons) et les coques sont dépecées pour ne pas gêner la navigation. En 1693, les particuliers qui auraient volé ces épaves sont poursuivis.

 

En 1693 Tourville est promu Maréchal de France et il est placé au commandement d'une armée navale de 3 escadres de chacune 29 vaisseaux, en y ajoutant frégates, flûtes et brûlots il est à la tête d'une flotte de 145 bâtiments.

 

La Marine française eut 2 autres SOLEIL ROYAL. En 1693 on donne ce nom au FOUDROYANT en cours d'armement à Brest pour reprendre la marque de Tourville. Par la suite il reprend son nom de FOUDROYANT. Le 3eme construit en 1749, périt à la Bataille des Cardinaux le 21/11/1759, sabordé et brûlé par son équipage afin de ne pas le laisser à l'ennemi.

 

Près de trois siècles ont passé :

 

Bien que la plus part des épaves de la baie de St Vaast aient été connues des locaux, pêcheurs ou plongeurs, ce n'est dans les années 1980 que 5 épaves de la bataille de la Hougue sont officiellement inventées au SE de Tatihou puis déclarées au DRASSM en 1985.

 

Quant au SOLEIL ROYAL, il serait aujourd'hui sous le parking Caïman à l'arsenal de Cherbourg.

Dans les années 1982/1983, une barge hollandaise lors d'un dévasement remonte des boulets et quelques objets. Au vu des informations concernant l'épave et son éventuelle position il semblerait qu'il s'agisse bien du vaisseau royal de Louis XIV. Le 1er Groupe de Plongeurs Démineurs (GPD) y plonge donc et en creusant, retrouve des morceaux important de l'épave et notamment une pièce de bois d'environ 7m et de plusieurs tonnes.

Cette pièce est aujourd'hui entreposée dans le Bassin Charles X, à proximité du poste d'accostage du VULCAIN (bateau militaire actuel).

 

D'après les dernières informations, la totalité de l'épave ne serait pas enfouie comme on l'a longtemps pensé mais serait envasée en bordure du parking.

 

 

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Invité §sha101ar

 

La frégate ASM "Tourville" :

 

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Mis sur cale à l'arsenal de Lorient en le 16 mars 1970, lancé le 13 mai 1973, le Tourville a été admis au service actif le 14 juin 1975. Basé à Brest et affecté au sein de la Force d'Action Navale, le Tourville est déployé essentiellement sur le théâtre atlantique.

 

C'est le premier d'une série de trois frégates désignées sous l'appellation "F67" et spécialisées dans la lutte contre les sous-marins. Le Tourville a subit de février 1994 à avril 1995 une importante refonte, qui a conduit entre autre à la mise en place du SLASM (Système De Lutte Anti-Sous-Marine), un sonar actif très basse fréquence. Bâtiment de haute mer, le Tourville est doté d'un système d'armes anti-sous-marines des plus moderne, complété par des moyens de lutte anti-navires et d'autodéfense antiaérienne.

 

Il participe dans ce cadre à l'exécution des missions de la Marine nationale : Mise en oeuvre et protection de la Force Océanique Stratégique ; Surveillance et défense des approches maritimes du territoire ; Entretien d'une capacité de projection de puissance ; Protection des intérêts français dans le monde et prévention des conflits ; Participation au sauvetage public en mer et aux opérations humanitaires.

 

La frégate Tourville est parrainée par l'Ordre de Malte depuis le 2 mars 1974. Le Tourville est également parrain du centre de rééducation fonctionnelle de Brest depuis 1991.

 

 

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Dimensions :

Longueur : 152.75 m hors tout

Largeur maximale hors tout :15.80 m

Tirant d'eau arrière : 6.60 m

Déplacement pleine charge : 6100 t

 

Equipage :

24 officiers, 160 officiers mariniers, 115 quartiers maîtres et matelots

 

Propulsion :

2 groupes turbines à vapeur Rateau à double réduction

4 chaudières multitubulaires, dissymétriques à chauffe automatique

Hélices : 2 hélices à pales fixes

Puissance : 58000 ch

Vitesse maximale : 32 noeuds

 

Lutte anti-aérienne

1 système Crotale EDIR - 8 missiles sur rampe + 18 en réserve

2 canons de 100mm modèle 1968 qui portent le nom de "Soleil Royal" et "Barfleur"

2 affûts de 20mm F2

4 affûts pour mitrailleuses de 12.7mm

Lutte anti-surface

6 rampes de missiles anti-navires Exocet MM38

Lutte anti-sous-marine

2 berceaux lance torpilles anti-sous-marines L5 autoguidées

10 torpilles anti-sous-marines L5 mod 4

 

Détection :

1 radar de veille Surface DRBV 51B

1 radar de veille Air DRBV 26A

1 radar de conduite de tir DRBC 32D

2 radar de navigation DRBN 34

1 sonar de coque DUBV 23

1 flute ETBF DSBV 62C

1 sonar remorqué DSBX 1

1 dispositif d'alerte torpille Syva

Guerre électronique

1 brouilleur ARBB 32

1 intercepteur radar ARBR 16

2 lance-leurres Syllex

Situation tactique

SENIT 3

SEAO/OPSMER

Transmissions

Liaisons HF, UHF, VHF et SHF ; Syracuse 2; Inmarsat

Liaison 11

 

Hélicoptère :

2 hélicoptères Lynx WG13 Mk4

1 sonar trempé actif HF

Système de transmission des données acoustiques Rheseda

12 torpilles MK46

Equipements aviation

Installations spécifiques pour la mise en oeuvre opérationnelle de un ou deux hélicoptères WG13 Lynx de la flottille 34F qui arme le bâtiment depuis l'origine.

Plate-forme : 22 x 12 m (264 m2)

Hangar : 13.60 x 11.40 x 4.80 m (155 m2)

Système de manutention d'hélicoptère SPHEC

Système d'aide à l'appontage IPD/BRH

 

 

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Invité §sha101ar

 

Anne-Hilarion de Cotentin, comte de Tourville :

 

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Anne-Hilarion de Cotentin, comte de Tourville, naît a Paris en 1642. A 17 ans, il fait ses premières armes sur une frégate de l'ordre de Malte, dont il est chevalier.

 

Entré à 25 ans dans la Marine royale, Tourville est de toutes les grandes affaires maritimes de l'époque : la campagne de 1673 où il est embarqué sur le Sans-Pareil, la prise d'Agosta ou il commande la Syrene, sur le Sceptre.

 

Il est matelot de Duquesne aux cours des victoires de 1676. Pour la première fois Tourville commande en chef pendant la fameuse campagne de 1690.

 

Son pavillon flotte sur le Soleil-Royal et, jusqu'à la fin de sa carrière, il arbore sa marque sur un vaisseau de ce nom.

 

Le 10 juillet 1690 il remporte sur les flottes combinées d'Angleterre et de Hollande la brillante victoire de Béveziers. Quinze vaisseaux ennemis sont détruits ou capturés, et le pavillon anglais disparaît de la mer.

 

Le 29 mai 1692, il remporte la victoire de Barfleur, après avoir livré bataille avec 45 vaisseaux contre 99 ! L'année suivante Tourville, récemment élevé a la dignité de maréchal de France reprend la mer et les Anglais ne peuvent l'empêcher de capturer et détruire le riche convoi de Smyrne dans la baie de Lagos.

 

La paix de Ryswick, en 1697, donne a Tourville le repos que réclamait sa santé altérée. Couvert de gloire et d'honneurs, il meurt a Paris le 23 mai 1701.

 

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Invité §Kem686wW
"Das Boot"

 

 

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Le film "Das Boot" ("Le Bateau") est l'un des plus grands films de guerre en milieu sous-marin et mon film de guerre favori. Réalisé en 1981 par Wolfgang Petersen, adapté d’un livre du même nom de Lothar-Günther Buchheim, il raconte l'histoire, quoique romancée, des aventures du sous-marin U-96. Elle est tirée des missions vécues pendant la guerre par L.G. Buchheim, alors journaliste.

 

 

 

Trés bon film ca :oui:

Un de mes préférés.

 

Sinon il y a aussi "A la poursuite d'Octobre rouge" qui est pas mal :)

 

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En 1984, l'URSS lance un sous-marin de conception revolutionnaire. Tous les services secrets americains sont sur les dents. Le capitaine Ramius, l'as de la marine sovietique, charge des premiers essais en mer, execute l'officier politique charge de la surveillance du batiment et met le cap sur les Etats-Unis. Les marines des deux grandes puissances sont a sa poursuite, et personne ne connait ses intentions, revanche, provocation, geste de demence ou de paix ?

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Invité §TIB388LO
Hum, dès lors que tu as lu le livre, tu t'apperçois que c'est vraiment édulcoré! Du super light en fait! (comme toute les adaptations de livre de Tom Clancy)

 

 

Plussoiement massif :oui: :oui:

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Invité §bec211lC
Le film était très bien quand même! :oui:

 

Le rôle de Sean Connery lui va comme un gant :rs:

Le 1er DVD que j'ai acheté :oui:

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Invité §sha101ar

 

Tom Clancy a le même problème que Stephen King, leurs livres sont tellement longs et denses que les adapter à l'écran dans une durée standard oblige à des coupes importantes dans l'histoire :non: .

 

Sinon en livres de Tom Clancy hautement recommandables pour tous ceux qui aiment les intrigues navales il y a "Tempête Rouge", un de mes préférés, et "Code SSN".

 

 

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Invité §sha101ar

Les sous-marins de classe Typhon :

 

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Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=ykYHN3pP2SA

 

 

Popularisé parle film "A la poursuite d'Octobre Rouge" les SNLE russes de classe Typhoon, développés par la société Rubin sous le nom officiel de 941 Classe Akula (pour Projet n° 941 - « Requin »), sont de loin les plus gros sous-marins au monde. Ce sont de véritables géants des mers, de plus de 170 mètres de long, 19 de haut (avec le massif) et 24 de large. Le tout pour un poids moyen supérieur à 25 000 tonnes en plongée. Ce sous-marin multicoques fut déployé dans les années 1980 dans la marine soviétique, puis russe. La classe Typhoon a compté six exemplaires construits.

 

Longueur : 172 m

Maître-bau : 23,3 m

Tirant d'eau : 11 m

Déplacement : 23 200 t en surface, 48 000 t en plongée

Propulsion : 2 réacteurs à eau pressurisée OK-650

Puissance : 90 000 chevaux

Vitesse : 25 nœuds en plongée, 12 nœuds en surface

Profondeur : 400 m

Armement : 20 RSM-52 (missiles stratégiques)

2 tubes lance-torpille de 650 mm

4 tubes lance-torpille de 533 mm

Rayon d'action : 120 jours en mer

Équipage : 160 hommes

 

Ils emportent 20 ICBM RSM 52 (code OTAN : SS-N 20 Sturgeon) d'une portée de 11 000 kilomètres. Le RSM 52, missile mer-sol, possède 10 têtes à vecteurs indépendants (chaque tête peut viser une cible différente). Chacune des têtes a une puissance explosive de 100 kilotonnes (environ 6 fois la bombe atomique d'Hiroshima).

 

Les missiles sont logés à l'avant du massif, ce qui en fait un sous-marin unique, car tous les autres types de SNLE portent leurs missiles à l'arrière du massif.

 

Liste des navires :

 

* TK-208 Dmitry Donskoy : entré en service en 1981, sert en 2005 de plate-forme d'essai du SS-N-30 Bulava qui devrait être opérationnelle en 2006

* TK-202 : entré en service 1983 et retiré en 1999

* TK-12 Simbirsk : entré en service 1984 et retiré en 1996?

* TK-13 : entré en service 1985 et retiré en 2004?

* TK-17 Arkhangelsk : entré en service 1987, actif, sans aucun missiles.

* TK-20 Severstal : entré en service 1989, actif

* TK-210 : jamais terminé.

 

Les Typhoons étaient, pendant la période de la Guerre froide, le cauchemar des sous-mariniers américains. Rapides (25 noeuds en plongée), ils étaient à leur état neuf d'un silence presque parfait.

 

Actuellement, les SNLE subissent les effets de l'accord START 1 (accord de désarmement nucléaire de 1991). Et tout comme les autres pays ayant signé cette accord, la Russie doit diminuer son arsenal nucléaire. En 2006, la situation économique de l'ex-URSS ne permet pas d'entretenir ces géants des mers stationnés à la base sous-marine de Mourmansk. La Russie a donc entamé une procédure de démantèlement.

 

Il reste en 2007 un ou deux Typhoon (peut être trois) en service.

 

Il a été prévu de les remplacer par une nouvelle génération connue sous le nom de Projet n° 955 - « Borei », toujours en développement (170 mètres de longueur, 10 de diamètre, environ 12 000 tonnes en surface et 17 000 en immersion, plus de 25 nœuds, 130 hommes et équipé de missiles SS-N-30 Bulava).

 

 

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Invité §TIB388LO

Le koursk c'était quoi comme sous-marin? :voyons:

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Invité §sha101ar

 

Le Koursk était un SNLE de classe Oscar II :oui:

 

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Invité §TIB388LO

Putain j'ai lu octobre rouge et d'autres romans de Clancy avec des sous-marins et je me les représentait pas :bah: je crois que je vais les relire maintenant que je sais à quoi ils ressemblent tout ces engins :oui:

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Invité §sha101ar

 

Tom Clancy est extrêmement bien documenté sur tout ce qui est militaire et d'une grande précision, à part le système de "la chenille" dans "Octobre Rouge" qui relève de l'imagination, tout ce dont il parle est rigoureusement exact.

 

 

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Invité §sha101ar
Putain j'ai lu octobre rouge et d'autres romans de Clancy avec des sous-marins et je me les représentait pas :bah: je crois que je vais les relire maintenant que je sais à quoi ils ressemblent tout ces engins :oui:

 

 

Pour être complet voilà le deuxième protagoniste d'"Octobre Rouge", l'USS DALLAS (SSN-700), sous-marin nucléaire d'attaque de type "Los Angeles" 110 mètres, 6900 tonnes, lancé en 1979.

 

 

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On peut voir derrière son massif le module DSRV, servant à embarquer de mini submersibles de combat utilisés par les forces spéciales, notamment les SEALs.

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Invité §sha101ar

"La BAN de Landivisiau" :

 

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Suite au développement de l'aviation embarquée à réaction et face à la "surpopulation" de la base varoise de Hyères, l'État-major décide de construire une base d'aéronautique navale en Bretagne où l'essentiel de la chasse à réaction de l'Aéronautique navale serait basée ; ainsi est née la B.A.N. Landivisiau, dans le Finistère. Elle s'étend sur 370 hectares répartis sur cinq communes (Bodilis, Plougar, Plounéventer, Saint-Derrien, et Saint-Servais). Landivisiau étant le nom de la ville la plus importante à proximité de la plate-forme militaire.

 

La construction de la piste démarre en 1963 et s'achève deux ans plus tard. Le 1er février 1965, le Général de Gaulle inaugure la nouvelle base. Le 1er septembre 1965, son premier commandant, le CV Roger Jacquin prend officiellement ses fonctions.

L'achèvement de la tour de contrôle permit d'accueillir, pendant 3 mois, le trafic civil à destination de Brest, l'aérodrome de Guipavas étant en réfection.

Le 2 mai 1967, la flottille 11.F équipée d'Étendard IVM est la première flottille à être affectée à la B.A.N. Elle est rejointe par la 15.F, également sur Étendard IVM, qui déménage de Hyères vers Landivisiau en août. L'activité opérationnelle commence dès lors. Les deux flottilles équipées de F-8E Crusader, les 12.F et 14.F quittent leur base de Lann-Bihoué en juillet 1968 et s'installent à Landivisiau en août.

 

La flottille 15.F est dissoute le 15 janvier 1969 tandis que la flottille de reconnaissance 16.F sur Étendard IVP, auparavant basée à Hyères arrive en avril 1969.

En février 1969 est créée la Section Fouga de Landivisiau sur CM.175 Zéphyr. Elle assure les liaisons et l'entraînement au vol sans visibilité. Cette unité devient avec l'arrivée de huit MS.760 Paris, la Section Réacteurs de Landivisiau. Les Zéphyr restant sont reversés à la 59.S en 1973. Au printemps 1975, viennent s'ajouter deux Falcon 10 MER. En septembre 1978, les Étendard font place aux Super Étendard au sein de la 11.F. De même en avril 1979, la 14.F touche ses premiers appareils. Le 1er septembre 1981, la SRL devient l'escadrille 57.S (deuxième du nom). Les MS.760 tirent leur révérence en octobre 1997. La dernière flottille de chasse embarquée à rejoindre la base est la 17.F (sur Super Étendard) qui déménage de Hyères en juillet 1993.

 

En juillet 1991, la 14.F est dissoute pour causes de restrictions budgétaires.

Le 15 décembre 1999, après 34 ans de bons et loyaux services les derniers F-8P Crusader sont retirés du service. La 12.F est provisoirement mise en sommeil jusqu'au 18 mai 2001, lorsqu'elle perçoit ses premiers Rafale M au standard F1 de défense aérienne. La base a d'ailleurs reçu à cette occasion de très nombreux travaux d'aménagement afin de pouvoir accueillir le nouveau biréacteur embarqué.

 

La base accueille aujourd'hui 3 flotilles et une escadrille, la 12F (équipée en Rafale-M), la 11F et la 17F (équipées en Super-Etendard modernisés) et la 57S (équipée de 5 Falcon 10).

 

 

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Invité §sha101ar

 

La flotille 12F :

 

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Indicatif radio : "Lascar"

Insigne : Donald Duck habillé en fusilier marin et portant un tromblon... Remonte à 1939, origine inconnue.

 

 

L'Escadrille d'Aviation 7C3 née en 1938 à la BAN de Saint-Raphaël, devient en octobre 1938 à Hyères l'escadrille AC2. Elle est alors équipée de Dewoitine 373/376 jusqu'en décembre 1939.

 

Elle stationne à Calais de mars à mai 1940 avec ses Potez 631 délivrés en janvier 1940. Puis, de nouveau, elle déménage vers Querqueville avec ses Bloch 151, qui sont arrivés en juin pour épauler les Potez. Après une participation active à la campagne de France, et devant l'avance ennemie, elle se réfugie à partir de juin à Sidi-Ahmed en Tunisie où elle devient 2AC, et ce jusqu'en août, ensuite elle partira pour Tafaraoui de septembre à décembre 1940. Entre temps, ses Bloch restés à Hyères sont remplacés par des Dewoitine D 520 (réceptionnés à Toulouse en juin 1940 - puis un complèment d'appareils provenant de l'Armée de l'Air est réalisé en Tunisie) tant attendu et espéré en vain pendant la campagne de France, aussi bien par l'Aéronautique Navale que par l'Armée de l'Air ; appareils qu'elle gardera jusqu'en mai 1944.

 

Elle repart à Sidi-Ahmed pendant les deux premiers mois de 1941 puis déménage pour Lartigue jusqu'en août. Encore une fois elle revient à sa base initiale africaine, Sidi-Ahmed de septembre à octobre 1941. Après de nouveaux déménagements successifs en AFN (Lartigue, Port-Lyautey, Agadir, Thiersville) durant lesquels elle est renommée 2C, le 1er octobre 1943 ; elle est dissoute le 15 mai 1944 à Lartigue avec le LV Gilbert Guyon à sa tête.

 

Le 1er août 1948 à Hyères, l'escadrille 2C renaît de ses cendres, et devient, la flottille 12.F ; son premier commandant est le LV Sanguinetti. Elle est intégrée au Groupe Aéronautique Navale N°2 basé à Hyères. Dix-huit Supermarine Seafire Mk III lui sont alloués, cependant elle ne reçoit sa dotation complète que le 20 décembre 1948. Le nouvel appareil est une version navalisée du fameux appareil de la Bataille d'Angleterre, le Spitfire. Au début 1949, la 12.F n'en a déjà plus que 12 ; devant la gravité de la situation, des enquêtes sont ouvertes. A l'issue de celles-ci, le Seafire est interdit d'appontage et désormais basé à terre.

 

En avril 1950, la 12.F est envoyée à Karouba au sein de la flottille 1.F afin d'être formée sur F6F-5 Hellcat. En mai 1951, elle embarque sur le Dixmude à destination des États-Unis en compagnie de la 4.F, dans le but d'armer le nouveau porte-avions cédé aux français, le Lafayette - ex CVL-27 USS Langley. La formation sur Hellcat a lieu au sein des Hell's Razors de la VF-174 affectée sur l'USS Franklin D. Roosevelt. Le Lafayette revient avec la 12.F et ses nouveaux Hellcat à Toulon le 11 septembre. Le conflit Indochinois faisant rage, la 12.F embarquée sur l'Arromanches appareille le 29 août 1952.

 

Du 8 octobre au 11 mai, elle participe à de nombreuses missions d'appui-feu, d'attaque et de reconnaissance armée à partir des porte-avions ou des bases d'Haïphong et de Cat-Bi. Le 16 mai 1953, la flottille reçoit à bord du Lafayette la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures. Le 10 juin 1953, à son retour à Hyères, la 12.F abandonne ses Hellcat.

 

En août 1953, la flottille rallie Karouba pour être transformée sur sa nouvelle monture : le F4U-7 Corsair. Le 13 avril 1955, la flottille embarque de nouveau à bord du Lafayette à destination de l'Indochine. Les missions opérationnelles s'échelonnent du 2 mai au 14 novembre. Le retour à Bizerte a lieu le 13 décembre. Mais de nouveaux combats commencent en Algérie Française ; et les trois flottilles de Corsair dont la 12.F y effectueront des missions d'appui et d'attaques. Le 8 février 1958, elle participe à l'opération Panache Blanc en bombardant un village à la frontière tunisienne. En juillet, elle échange ses dash 7 (F4U-7) contre des AU-1. En juillet 1961, elle prend part à la défense de la base de Bizerte contre les tunisiens. Elle est dissoute le 8 août 1963 sur la base de Karouba. Elle est réactivée le 5 octobre 1964 sur la base de Lann-Bihoué avec le LV Lefebvre à sa tête. Une douzaine de F-8E Crusader lui sont alloués.

 

Le 24 avril 1965, a lieu le premier appontage d'un appareil de la flottille sur le nouveau porte-avions Clemenceau. La 12.F est officiellement apte à participer à la défense du territoire national à partir du 1er mars 1966. Le 30 juillet 1968, les lascars partent s'installer sur la nouvelle base de Landivisiau aux côtés des flottilles 11.F et 15.F. Le 4 avril 1977, dix Crouze embarquent sur le Clemenceau à destination du Golfe d'Aden dans le cadre de l'opération Saphir. Le 7 septembre 1982, six F-8E partent à bord du Foch pour l'opération Olifant IV ; et ce, jusqu'au 31 mars 1984. Le 17 septembre 1984, cap sur le Libye du Colonel Khadafi. Le 30 juillet 1987, appareillage du Clemenceau, escorté des FLM Suffren et Duquesne et du PR Meuse à destination de la mer d'Arabie. En août 1989, retour au Liban pour une mission humanitaire à bord du Foch. Les F-8P font leur apparition au sein de la flottille 12.F, ainsi que les fréquents détachements à bord des deux porte-avions en croisière au large de la Yougoslavie dans le cadre des opérations Balbuzard.

 

Les Crouze effectuent leur dernière mission de guerre entre février et juin 1999 à bord du Foch croisant en Adriatique pour l'Opération Trident au-dessus du Kosovo. Le vénérable serviteur de la 12.F est retiré le 3 décembre suivant, tandis que cette dernière est désactivée provisoirement. Le 18 mai 2001, la flottille 12.F est reconstituée à Landivisiau.

 

Le 10ème Rafale a été livré le 16 octobre 2002. Les Rafale de la 12F constituent la flotille de Rafale embarquée sur le Charles De Gaulle et a donc participé avec celui-ci aux opérations "Heraclés" et Agapanthe" en Afghanistan, qui ont été l'occasion de comparer le Rafale aux F-14 et F-18 américains. Un Rafale a même posé pour la première fois les roues sur un porte-avions US lors d'un bref touchdown.

 

Dans le cadre du renforcement des mesures de sûreté consécutif aux attentats du 11 septembre 2001, le dispositif de défense aérienne est considérablement monté en puissance. Ainsi, deux Rafale de la 12F ont assuré, du 8 au 15 décembre 2005, la permanence opérationnelle de la défense aérienne dans le secteur Nord-ouest de la France.

Pour cette mission assumée en temps normal par l’Armée de l’air, les deux aéronefs habituellement basés à Landivisiau ont été déployés sur la base aéronavale de Lann-Bihoué. Cette base, rompue à l’alerte SAR (Search And Rescue), est armée 24H/24H. Cette alerte vise à pouvoir disposer en l’air de deux avions de chasse dans un délai de 7 minutes en heures ouvrables et 15 minutes en heures non ouvrables, les heures non ouvrables débutant à 23h00 locales.

Le délai de l’alerte renforcée est de 3 minutes. Les avions décollent individuellement.

Ils sont placés sous le commandement du CCOA (Centre de Conduite des Opérations Aériennes) qui peut ordonner leur délocalisation en cas d’indisponibilité de la plateforme de Lann Bihoué.

Au 14 décembre, ils ont effectué quatre sorties d’entraînement d’une durée moyenne d’une heure.

C’est la deuxième fois cette année que les Rafale prennent part avec succès à la permanence opérationnelle.

 

Le fanion de la 12F est décoré de la croix de guerre 1939-1945 avec 3 citations à l'ordre de l'Armée et de la croix de guerre TOE (Indochine) avec 2 citations à l'ordre de l'Armée.

 

 

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Invité §mxa000sV

Magnifique topic, magnifique photos, magnifique documentation.

Je viens de passer un super moment :p

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Invité §sha101ar

 

Merci, je vais faire en sorte que ça continue. :jap:

 

 

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